Chapitre 30 - fin tome 2

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Je n'aurais jamais cru que cette histoire de maison d'édition ferait autant de bruit dans l'entreprise. Comme je n'aurais jamais cru qu'écouter des gens parler de leurs motivations pouvait être aussi barbant! Arthur a pris la tête, sans aucune surprise, de la maison d'édition. Je crois qu'il m'en veut un peu de lui avoir volé sa secrétaire. Je peux le comprendre!

Elle est arrivée ce matin avec le manuscrit de son amie, qui a finalement accepté de se faire lire par un éditeur. Je soupçonne Amanda de ne pas lui avoir laissé le choix. À la pause de midi, nous avons déjà les graphistes et quasiment tous les correcteurs. Du moins, je considère que j'ai ceux qu'il me faut pour ma collection. Je souhaite donc bon courage aux autres et m'en vais avaler un sandwich dans mon bureau. À peine me suis-je installé que mon portable sonne. Un message, de la part d'Amandine. Je mets quelques secondes à m'en remettre: "Je suis en feu en pensant à ta belle queue. J'ai le droit de faire une folie?". Ladite queue se dresse aussitôt en imaginant mille et une folies qu'elle pourrait faire. Je lui demande à quoi elle pense. Puis j'attends.

Le seul téléphone qui sonne, c'est celui de mon bureau. Je décroche un peu brutalement et entends la voix d'Amanda.

-- Monsieur Pestel. Quelqu'un pour vous. Amandine Eroya.

-- Oh! Heu... Oui, Fais-la entr... Faites-la entrer, enfin... Qu'elle entre!

-- Bien... dit-elle avec le rictus qui s'entend dans la voix, avant de raccrocher.

Presque aussitôt, Amandine ouvre la porte et la referme. Elle se dirige sans un mot, après un coup d'oeil circulaire, vers les fenêtres.

-- Sympa, la vue... me dit-elle en ricanant alors qu'elle ferme les rideaux un à un. Et sexy, la secrétaire. Dommage qu'elle n'ait pas ça...

Retirant son chandail, elle se retrouve torse nu, les seins déjà aussi gonflés que mon entre-jambe. J'avoue avoir bien failli lui dire de s'arrêter. Mais je suis trop excité, elle est trop belle. Ses tétons tendus vers ma bouche alors qu'elle se penche sur moi sont encore plus efficaces qu'un bâillon. Je lui souris avant de prendre son sein droit dans mes deux mains, comme un objet précieux. Dès que ma bouche aspire son mamelon, que mes dents l'ensserrent légèrement, elle se met à gémir, tout en se tortillant pour faire glisser son jean au sol. Elle ne porte aucun sous-vêtements, comme cela arrive de plus en plus souvent. Et j'aime ça!

Alors que je la tête de droite et de gauche, elle s'attaque à ma ceinture. Les boutons suivent rapidement et bientôt, elle libère mon érection. Sa douce main se pose dessus et l'agrippe prestement, coulissant le long de ma verge dont je sens les veines prêtes à exploser.

-- Voilà ce que j'étais venu chercher, me souffle-t-elle.

-- Alors prends-la, lui réponds-je après avoir fait glisser mon pantalon et mon caleçon à mes chevilles.

Avec un sourire de satisfaction, elle se retourne et tend sa croupe reluisante vers mon gland. Nous devons rester silencieux, et je dois bien avouer que savoir Amanda derrière la porte, se doutant peut-être de ce qui se trame ici, m'excite au plus haut point. Et je suis sûr que c'est le cas pour Amandine aussi.

Elle s'empale doucement sur mon pieu offert et commence à monter et descendre. La lenteur de ses gestes lui permet d'onduler son bassin sensuellement, tout en caressant ses seins. Affalé dans mon fauteuil, occupé à essayer de ne pas gémir trop fort, je regarde ses fesses remuer, comme hypnotisé.

Je l'entoure de mes bras en me plaquant contre elle. Plus de mouvements de va et vient. Elle ondule sur toute la longueur de mon sexe qui la remplit. Elle contracte, ondule, guide mes mains jusqu'à ses seins. Elle halète presque en silence, même lorsque par à-coups, je tente de m'enfoncer encore plus loin dans son antre qui a sûrement déjà baptisé mon fauteuil en coulant sur mes cuisses. Elle jouit rapidement, tressautte à chacun de mes petits coups de reins, se contractant de plus belle. Son vagin agit comme une véritable pompe alors qu'elle se tortille sur moi, comme si ça pouvait l'aider à ne pas crier son plaisir.

Lorsqu'elle se détend, j'ai l'impression qu'un petit jet de cyprine gicle de sa vulve, sur ma queue. Mais je n'en jurerais pas tout à fait. Je suis en hyperventilation, ma tête tourne et elle se relève pour s'agenouiller devant moi qui continue de donner des petits coups de bassin dans le vide. Elle n'a besoin que de poser la main sur ma tige douloureusement dure pour que mon jus remonte violemment depuis mes couilles dégoulinantes de cyprine.

D'un geste vif de la tête, elle avale mon gland juste au moment où mon foutre jaillit de mon pieu. Elle en reçoit un peu sur le visage, mais avale goulument tout le reste. Sa langue caresse ma verge, sa gorge me pompe, me trait. Je peux lire le bonheur sur son visage, dans ses yeux.

Elle prend le temps de déguster, alors je m'affale dans mon fauteuil, espérant qu'Amanda n'a rien entendu. Amandine, elle, plonge sa main dans son sac et en ressort son portable. Je reste bouche bée en la voyant faire un selfie, toujours à genoux. Un selfie avec ma bite retombée. Ses doigts en un V de victoire, et un large sourire aux lèvres. Je la vois juste après l'envoyer à Annais avec un mot: "Sympa, le nouveau bureau de notre chéri!".

"Notre"... C'est donc ainsi pour de bon. Elle a le truc pour faire basculer mon coeur et mon cerveau, juste après s'être occupée de mon corps. Elle le fait avec un tel naturel que c'en est encore plus bouleversant. Je lui souris bêtement, alors qu'elle me regarde avec une espèce d'admiration dans les yeux. Comment peut-elle me regarder ainsi? J'ai l'impression d'être considéré comme quelqu'un que je ne mérite pas d'être. Mais comment ne pas fondre devant cette vision, alors qu'elle a encore cette petite ligne blanche sur la joue?

D'un doigt, je la nettoie et lui offre ces gouttes avant de l'embrasser avec une tendresse qui me surprend moi-même, mais me fait un bien fou. Amandine en rougit.

-- Je devrais peut-être te laisser travailler, maintenant.

Elle se lève, un peu à contre coeur. Je la regarde se rhabiller en refermant mon pantalon. On ne se dit rien. Nos regards suffisent. Et ils se disent que ce n'est qu'un début. Plus je la connais, plus j'ai envie d'elle. Lorsqu'elle referme la porte en ricanant (sûrement en lisant la réponse d'Annais à son message), je me jure qu'en rentrant, je la mets à mes pieds.

Il me faut plusieurs minutes pour réussir à repenser au boulot. J'ai du pain sur la planche, comme on dit. Après un coup d'oeil rapide sur les réseaux sociaux, j'attrape le manuscrit qu'Amanda m'a envoyé. Rapidement, je suis conquis. Le style est fluide, les mots choisis avec parcimonie. Malgré le fait qu'il s'agisse de personnages qui sont tirés de romans que je n'ai pas lus, je ne suis pas perdu. Un homme et une femme dans une petite navette spatiale. Le voyage est plus long que prévu et pour économiser les batteries, ils vivent en apesanteur le plus souvent possible.

La scène de sexe virevoltante est un délice. Malgré le passage d'Amandine, je sens l'excitation remonter. Elle est douée, plus que douée. J'hésite un instant et finis par ouvrir ma ceinture, me déboutonner, et libérer mon érection. Mes yeux ne quittent pas l'écrit. Les protagonistes ont d'abord du mal à gérer l'espace. Mais ils finissent par faire l'amour avec douceur, tournoyant dans les airs. Les filets de cyprine qui coulent de la femme remontent directement vers la bouche de l'homme, lorsqu'il réussit à les capter.

Ma main serre fort mon pieu tendu par ce récit. Et lorsque c'est au tour de la femme de récolter le sperme flottant de l'homme, je me rends compte que je vais jouir. Petit moment de panique. Où jouir? Je n'ai rien pour nettoyer. Amanda est de l'autre côté de la porte. Je me lève d'un bond et creuse ma main pour en faire un récipient. Mais le jet fuse plus loin et atterrit sur le manuscrit. Par réflexe, je veux nettoyer et retire ma main souillée par quelques gouttes.

Quand je me mets à haleter, le corps décontracté, il y en a partout. Le manuscrit est foutu, mon bureau est baptisé. Il va absolument falloir que je gère ça. Si toutes mes lectures se passent ainsi, ça risque d'être problématique. Je nettoie avec mes doigts du mieux que je peux et fourre le manuscrit dans la poubelle à papier.

J'attends un moment, reprends mes esprits et mes couleurs, avant d'aller voir Amanda. Je prends un posture peut-être un peu trop autoritaire, qui semble ne pas m'aller du tout, vu son sourire quand je lui demande:

-- Amanda... Tu pourras me réimprimer le manuscrit de ton amie? J'ai... renversé mon café dessus.

-- Pas de souci, Julien. Je vous... Enfin, je t'envoie ça tout de suite.

Je retourne dans mon bureau et vérifie que rien ne se voit. Lorsqu'Amanda arrive, je suis de retour sur les réseaux sociaux, commençant à préparer les gens à l'appel à manuscrits. Je joue le mec super affairé pour qu'elle ne reste pas regarder le bureau de trop près. Elle pose les feuilles devant moi en me souriant en coin, puis pose une tasse de café à côté. Je me rends compte à ce moment-là que je n'avais pas de café.

Amanda semble chercher la tasse que j'ai renversée. Je rougis en la remerciant et la fusille du regard quand elle rajoute:

-- Évite de renverser celle-ci. Ce n'est pas que le papier coûte cher, mais ça tue des arbres.

-- Je ferai attention. Merci.

J'ai un énorme coup de chaud quand elle me tourne enfin le dos. Un soupçon de honte, et une grosse dose d'excitation. Elle sait que je me suis branlé et que j'en ai mis partout. Est-ce que c'est d'ailleurs pour ça qu'elle roule du cul en rejoignant son bureau? Ou bien c'est mon imagination qui me fait voir ça?

Rapidement, je me replonge dans le manuscrit, notant quelques petites lourdeurs, ou bien répétions. Il n'y a pas grand-chose à corriger, mais je l'enverrai rapidement au comité de lecture. Cette fois, je réussis à rester calme, même si la description des gestes sensuels de la femme en apesanteur est un véritable délice!

Une fois ma lecture terminée, je suis à nouveau moi-même. Je vais rendre le manuscrit à Amanda de façon plus détendue.

-- Super, vraiment. Elle est douée. Tu pourrais le soumettre au comité de lecture? On le mettra en nouvelle électronique.

-- Oh c'est vrai? s'exclame Amanda avec un large sourire. Elle va être super contente! J'ai choisi celle qui m'a... le plus touchée. J'avais adoré le roman avec ces personnages. Il ne manquait que cette scène dedans!

-- Il faudra que je jette un oeil à ce qu'elle écrit. Elle sait y faire...

-- Pour sûr, me dit-elle après un petit soupir qui me fait comprendre à quel point elle adore lire ça.

-- Normalement, les contrat-types sont prêts pour chaque format proposé. Tu les as bien reçus?

-- Oui.

-- Alors tu peux le préparer pour elle et le lui envoyer. Normalement, c'est mon boulot de faire signer les auteurs... Mais je suppose que tu préfèrerais lui annoncer toi-même.

-- Elle va le savoir dès que tu auras le dos tourné, m'avoue-t-elle un petit regard malicieux qui, vu mon état de fébrilité, fait son petit effet sur moi.

Au point que je reste la scruter une ou deux secondes de trop, un léger sourire aux lèvres. Bordel, je suis en train de l'imaginer nue, lisant le même texte que je viens de lire, une main coincée entre ses jambes, et ça doit se voir sur ma gueule!

-- Voilà-voilà! dis-je en me reprenant le plus rapidement possible. J'ai rendez-vous tout à l'heure avec les webmasters. On va parler du site et des réseaux sociaux. Tu m'y rejoindras dès que tu auras terminé avec le contrat de... de...

-- Karine! Elle s'appelle Karine Masser.

-- Bien! Je vais fumer une clope avant la réunion... Au fait, tu fumes?

-- À l'occasion, mais jamais en journée.

-- Ah... Tu fais bien... Bon, à tout à l'heure!

-- À tout à l'heure, Julien...

Lorsque j'arrive sur le trottoir pour fumer ma cigarette, mon téléphone sonne avant même que je ne l'allume. Lorsque je vois qu'il s'agit d'Annais, je ne tarde pas à répondre:

-- Allô?

-- ...

Je manque m'étouffer en l'entendant gémir. Annais m'appelle pendant qu'elle se caresse. Je file le long du trottoir en m'allumant une clope et trouve un endroit un peu plus tranquille.

-- Putain, ma belle... Si excitée que ça?

-- C'est ta petite salope d'Amandine, me fait-elle. Sa photo... Et elle m'a décrit la scène dans les moindres détails. J'en peux plus, bébé... Faut que je te sente au fond de ma chatte...

-- Tu veux qu'on se retrouve après le boulot? Putain, ça m'excite de t'entendre comme ça.

-- Fais-moi jouir, m'ordonne-t-elle presque. Je passerai chez toi. Dis-moi comment tu vas me baiser...

-- Comme la petite salope que tu es, Annais. Je vais te prendre contre la vitre, à la vue de tout le monde. Tes seins écrasés contre la fenêtre. Tu pourras même peut-être voir un voisin se branler, ou une voisine, en me regardant te pilonner par-derrière.

-- Oh putain, oui... Tu peux tout me faire faire, bébé... Tu veux mon cul? Je te l'offre... Défonce-le...

Je tire sur ma cigarette comme un dératé. Ma bosse est plus que visible alors j'essaye de tourner le dos à l'endroit où il y a le plus de gens. Heureusement, les passants ne se regardent pas, ils passent et ne vous voient pas, ne vous calculent pas, à moins que vous ne soyez sur leur chemin.

-- Je vais t'enculer, bébé... Défoncer ton magnifique cul devant le voisinage... C'est ça que tu veux, hein? Que tout le monde sache que tu aimes jouir sur ma queue, que tout le monde sache que quand je te baise, plus rien d'autre ne compte?

-- Oh ouiiiii!!!

Je l'écoute jouir. Je l'écoute avec attention. Tout mon être est focalisé sur elle. Au point que je gémis avec elle. Je crois que je ne l'ai jamais entendue aussi bien. Je peux presque sentir son orgasme sur ma peau. Le téléphone est une formidable invention. Et ma belle amante jouit longtemps. Elle a du mal à s'arrêter, mais finalement, se calme petit à petit. Et lorsqu'elle semble plus ou moins remise, j'entends sa douce voix me demander:

-- Promets-moi que tu vas faire exactement ça...

-- Je te le promets, bébé. Gère avec Stéphane, je te bipperai quand je bougerai.

-- Amandine sera là?

-- Je vais lui dire de rentrer un peu plus tard... Je te veux pour moi tout seul.

-- Hummmm... Exactement comme moi, ça tombe bien.

-- On est souvent sur la même longueur d'ondes, ouais. C'est ça qu'est bon!

Le temps de remonter jusqu'à mon étage, j'ai l'impression que cette tension ne m'a pas quitté. Mais je dois bien rejoindre tout le monde dans la salle de réunion. Eux, au moins, réussissent à me calmer. Ils font un super boulot. Le site entier est une réussite. Facile à comprendre, efficace, épuré. La partie "adulte" n'est pas tombée dans le cliché du rose, pour que les hommes puissent aussi y trouver leur compte, me dit-on. Pour ne pas rentrer dans une polémique stérile, je ne leur dis pas que je ne connais que très peu de femmes qui aiment le rose.

La partie réseaux sociaux m'intéresse plus. Surtout lorsque j'apprends qu'une personne s'en chargera, afin de poster régulièrement. Nous serons présents sur toutes les plateformes. Les plus grosses qui font les politiques des pays dits industrialisés, comme sur celles plus libres. Il semblerait que l'éthique ne soit pas vraiment à l'ordre du jour, mais je ne m'en fais pas. J'ai toute lattitude pour faire mon boulot avec ma propre éthique.

Amanda nous rejoint en milieu de réunion et me lance des petits regards amusés régulièrement. Je ne saurais dire si c'est à cause de son amie, ou à cause de la visite d'Amandine, ou même du soi-disant café renversé sur le manuscrit. Quoi qu'il en soit, son petit jeu fait de cette réunion une réussite. En partie aussi parce que je sais que je n'aurais pas à m'occuper d'internet. Des pros s'en chargent, et c'est parfait. Je vais pouvoir me concentrer sur les auteurs et leur promotion.

Mais pour l'instant, alors que je marche jusque chez moi, c'est sur autre chose que je compte me concentrer. Annais m'attend déjà en bas de chez moi. Il semble qu'elle soit aussi pressée que moi. De son côté, Amandine a apprécié le ton sur lequel je lui envoyé un message: "Je serai avec mon amante après le boulot. La petite chienne va devoir attendre son tour. Je t'accorde un moment avec tes amies, avant de rentrer" . Sa réponse m'a mis en joie: "Bien, Maître! Ta chienne l'a peut-être un peu allumée et je suis ravie du résultat!".

De loin, je la vois sourire. Elle trépigne d'impatience. Putain, ce qu'elle est belle. Les beaux jours du moment font qu'elle porte uniquement un débardeur et une jupe relativement courte. Et très vite, je me rends compte qu'elle ne porte que ça. D'abord parce que je vois ses tétons dressés, ensuite parce que lorsque nous nous embrassons sur le trottoir, ma main glisse sous sa jupe. Elle est déjà excitée. Dans le hall d'entrée, je lui pince doucement un téton:

-- Tu sais que ça se voit?

-- Ça allait jusqu'à ce que je te voies arriver. Ils se sont dressés malgré moi.

-- Comme ta chatte qui s'est mise à mouiller?

-- Ça, c'était le cas bien avant, déjà...

Voilà que le ton est donné. Nous réussissons à rester plutôt sages jusqu'à arriver dans l'appartement. Une fois à l'intérieur, la tension qui nous anime tous les deux s'exprime avec passion. Nos bouches se trouvent et je fais voler mes vêtements avant de m'attaquer aux siens. Ce faisant, je la fait reculer jusqu'à la fenêtre et lorsque son corps nu cogne contre le verre, nous restons immobiles un moment, les yeux dans les yeux, chacun un sourire aux lèvres.

-- Je me suis déjà préparée, me dit-elle en rougissant. Prends-moi sauvagement, bel homme.

Elle n'attend pas que je lui réponde pour se retourner et se cambrer pour m'offrir son cul. Elle le frotte contre mon érection en tournant son visage vers moi, le regard plein de défi et de malice:

-- Ben alors? Me dis pas que tu hésites, mon beau.

Je soutiens son regard et finis par lui sourire en coin, encore plus malicieusement qu'elle. Je me colle à elle, l'embrasse à pleine bouche, une main attrapant son cou. Ce geste la fait déjà fondre, mais elle ne s'attendait peut-être pas à ce que je lui réponde ça.

-- J'espère pour toi que t'as bien fait ça, parce que je vais pas passer par ta chatte pour me lubrifier.

Elle ouvre de grands yeux mais lorsque je la penche pour avoir un accès plus facile à sa rondelle, elle se laisse faire. Son souffle est déjà anarchique. Elle a peur, mais sa vulve me dit que ça l'excite tout autant. Je tiens ma verge tendue dans la main et passe un peu de salive sur mon gland. L'instant d'après, je pousse difficilement contre son cul.

Sa résistance la fait grogner de douleur, et moi aussi. C'est la première fois que je tente ça et je suis plus que ravi que ce soit avec elle. J'y vais petit à petit, ne voulant pas me faire trop mal non plus. De mes mains, j'écarte ses fesses le plus possible.

-- Détends-toi, lui dis-je... Je sais que tu peux le faire, bébé... Oh oui... Tu le sens s'ouvrir?

-- Oui... grogne-t-elle difficilement... Pousse, plus fort... Putain, j'adore... Ça fait... mal... Continue!

J'ai l'impression que ma queue se raidit encore sous l'effet de ses mots. Mon gland est littéralement écrasé par son anus et je commence à me dire que je ne vais pas réussir. Alors sans réfléchir aux conséquences, je lance mon bassin en avant. Son cri me fait peur. Une seconde, peut-être. La vieille du dessus ne réagit pas. Peut-être est-elle absente. Tant mieux. La décharge que m'a lancée cet assaut vers le fond de ses entrailles me scie les jambes un instant. Mais rapidement, alors qu'Annais a encore du mal à respirer, au point que j'ai presque l'impression qu'elle pleure, je ne peux m'empêcher de commencer à la baiser.

-- Doucement, me dit-elle haletante.

Mais j'attarpe sa tignasse, lui relève le visage et la plaque cette fois debout contre la vitre. Par réflexe, je regarde vers chez Lydia et voit le visage offusqué de ce qui doit être sa mère qui s'empresse de fermer le rideau. Plus haut sur la droite, un visage indistinct nous regarde, et même deux passants en bas.

-- Regarde, lui dis-je. Exactement ce que tu voulais, ma petite salope.

Elle ne répond rien, profite de ce moment où je reste planté en elle sans bouger pour tenter de régulariser sa respiration. Peine perdue. Je la maintiens ainsi et reprends mes allées et venues dans son oeillet qui se dilate peu à peu. Si serrée. Si contractée. Je sais que malgré Amandine et ma branlette, je ne vais pas tenir longtemps.

-- Tu voulais te faire défoncer le cul, hein, bébé?

-- Oui... Putain, défonce-moi... J'en ai tellement besoin.

Est-ce qu'elle sait, au moins, à quel point c'est réciproque? Se rend-elle compte que j'ai besoin d'elle dans ma vie au point d'acheter la maison voisine à la sienne pour être sûr de pouvoir l'avoir dès qu'on le désire? Mon coeur accélère d'un coup, mon sang ne fait qu'un tour. Je rafermis ma prise sur elle et commence à la pilonner.

Elle serre d'abord les dents pour ne pas crier, mais mes assauts ont vite raison de sa pudeur. Mon bas-ventre claque contre ses fesses et lorsqu'elle se met à exprimer son plaisir, je sens son petit trou se dilater complètement. À partir de là, elle devient moins passive, pour mon plus grand plaisir. Ma belle Annais plante ses doigts dans son antre trempé et les ressort pour caresser ma tige lorsqu'elle ressort de son cul. Le peu de cyprine qu'elle étale ainsi sur ma verge m'aide à coulisser encore mieux. Et à la prendre encore plus fort.

Mes mains remontent sur ses seins et je m'y accroche pour lui démonter son fondement. Elle râle d'un plaisir intense, ses doigts ne quittent plus son sexe et je la surprends à relever la tête vers la personne qui nous regarde. L'homme nous montre qu'il se branle, même s'il se cache un peu.

-- Ça t'excite hein, petite salope? lui dis-je en ralentissant un instant.

-- T'imagines même pas...

Elle ne le quitte plus des yeux et se branle joyeusement jusqu'à se faire jouir. Sa rondelle se resserre sur ma verge et me lance des pics de plaisir qui font partir mon bassin en avant. Je tire sur ses tétons en reprenant mes assauts. Elle plaque ses mains contre la vitre et continue de jouir. Je plonge mon nez dans sa nuque, dans ses cheveux. Je ne sais plus où je suis. Comme si je n'étais plus que cette queue serrée, ces mains qui pressent ses seins gonflés. Son odeur me rend fou, totalement cinglé. Je pourrais détruire la fenêtre si je pensais que ça la ferait jouir encore plus fort. Ses cris sont mêlés de "Aïe" qui ne font que m'exciter décidément plus.

Et je le sens venir. Un orgasme foudroyant. J'ai beau tenter de l'empêcher de venir, de ralentir un peu mes va et vient, rien n'y fait. Il monte inexorablement, me brûle de l'intérieur. J'ai envie de la regarder en jouissant. Je me recule pour la retourner, mais d'un geste vif, elle pose une main sur mes hanches et tourne son visage pour me regarder. Elle rayonne littéralement. D'une voix douce, presque suppliante, elle me demande:

-- Viens en moi... Je veux te sentir gicler dans mes entrailles.

Il ne m'en faut pas plus. Mon bassin repart en avant en libérant tout le désir que j'ai pour elle, tout mon amour. Au fond de son cul. Je la serre contre moi. Mon visage contre son omoplate, je tressaille en elle, qui couine de plaisir. Il me faut plusieurs vagues de plaisir avant de me rendre compte qu'à chaque jet de foutre dans son séant, elle gicle un petit jet de cyprine.

Un battement d'oeil plus tard, nous sommes allongés au sol, l'un contre l'autre. Je n'arrive pas à parler et sombre dans le sommeil, enveloppé de son odeur.

Nous nous réveillons ensemble. Je ne saurais dire combien de temps est passé mais nos corps sont encore brûlants. Amandine nous caresse tous les deux, un regard doux posé sur nous.

-- Que vous êtes beaux, nous dit-elle, avant de nous embrasser chacun notre tour.

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