Chapitre 27

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On est lundi, et j'arrive un peu en retard au travail. J'ai le pas léger, la tête dans les nuages, les yeux pétillants et j'ai envie de serrer tout le monde dans mes bras! Non, je ne suis pas sous LSD! Ce que j'ai est bien mieux. Même si le réveil a été une course contre la montre et que je reste un peu sur mon envie, je suis heureux. Je me dirige directement vers le bureau de Mélanie.

Dès qu'elle me regarde, je comprends qu'il y a un truc qui va de travers. Je lui dis bonjour et lui demande si tout va bien, si elle n'aimerait pas commencer par une petite pause.

-- Je suis désolée, mais ça ne va plus être possible, me dit-elle le regard baissé.

Intrigué, j'entre dans son bureau et ferme la porte derrière moi. Non pas que je veuille absolument continuer, mais je m'inquiète vraiment.

-- Qu'est-ce qui s'est passé? Enfin... si tu veux en parler.

-- C'est Jean-Charles... Mon compagnon... Quand je lui ai raconté qu'il m'arrivait de me caresser au travail, il a... eu des mots... durs...

Elle se met à pleurer, presque en silence. Il semblerait qu'elle ait été blessée profondément. Comment a-t-il pu? Heureusement pour lui que je ne le croise jamais.

-- Une souillon... désaxée, rajoute-t-elle.

J'en reste coi un instant. Il y a encore des mecs en France pour considérer la branlette comme une déviance? J'avais cru comprendre que quand c'était devant lui, pourtant, le petit Jean-Charles ne s'était pas senti offensé. La peur, le besoin de se sentir surpuissant, seul maître de la libido de sa femme. Je ne le connais pas et il me fait déjà gerber. Je suis certain qu'il a une raie sur le côté.

Je me penche sur le bureau et plante mon regard dans celui de Mélanie:

-- Tu veux bien me faire un petit plaisir, Mélanie?

Elle ne comprend pas pourquoi je lui demande ça après ce qu'elle vient de me dire, mais hoche la tête en passant un mouchoir sur ses joues.

-- Ne laisse plus jamais quelqu'un te parler comme ça. Sauf si ça t'excite. Il te dit ça parce qu'il a peur que si tu jouis sans lui, c'est que tu désires ailleurs, qu'il ne te suffit pas. C'est parce qu'il est faible qu'il essaye de te rabaisser plus bas que terre... Plus bas que lui, en fait. Parce que tu maîtrises ton plaisir et qu'il croit que ça porte atteinte à sa virilité. Toi, tu es forte, sûre de toi. Tu n'as pas à subir ce genre de mots s'ils ne sont pas désirés. D'accord?

-- Tu... Peut-être as-tu raison... Mais je l'aime, et il me regarde comme si j'étais un monstre, à présent. Je pensais juste l'exciter!

-- J'ai pas vraiment de conseil à te donner, Mélanie. Je connais pas votre histoire. Mais évite de me le présenter un jour. Tu es une belle femme, sympa, ouverte d'esprit et qui ne demande qu'à croquer la vie. Si j'étais toi, je le laisserais dans sa morosité.

-- Il m'a demandé ma main la semaine dernière...

-- Deman... Ça se dit encore? Quoi qu'il en soit, demande-toi ce qu'il en sera quand vous serez mariés et qu'il te considérera comme sa propriété. Pas sûr qu'il s'ouvre à de nouveaux horizons. Enfin, comme je te disais, j'ai pas de conseil à te donner.

-- Je crois que c'est lui qui va me quitter... Et j'ai peur. Je connais ses défauts mais je l'aime.

Je lui souris, essaye d'être compatissant, me rendant compte que j'ai peut-être été un peu trop virulent.

-- Alors, il devrait se rendre compte de la chance qu'il a, non? Si tu l'aimes tant et souhaites le garder, fais en sorte qu'il se souvienne pourquoi il veut se marier. Je suis pas sûr qu'il aimerait que tu sois frustrée sexuellement. J'imagine que c'est pas pour rien qu'il te demande ça après que tu lui aies montré la manière dont tu... C'était génial! Enfin... Tu vois ce que je veux dire.

Elle ricane enfin, termine d'essuyer ses larmes et m'assure que ça va mieux. Elle fera le nécessaire. Dans le pire des cas, je la sais bien entourée de tout plein de copines sûrement prêtes à lui dire combien ce n'est qu'un tocard (s'il la largue), ou quelle chance elle a de l'avoir (s'ils se marient).

Arrivé à mon bureau, la tension qui animait mon bas-ventre s'est calmée. Je me plonge dans mes dossiers présents - et dans des propositions pour la future maison d'édition - avec un enthousiasme qui me surprend et ne vois pas le temps passer. Je m'octroie une pause clope sur mon petit balcon et apprécie la vue plongeante sur les décolletés qui passent en-dessous. Juste ce qu'il fallait pour réveiller mes démons, même si le soleil joue à cache-cache avec les nuages. Mon imagination se met à voguer vers Annais et Amandine. Amandine et Annais. Mon cerveau m'envoie moultes images de corps qui se cognent, de gémissements et de cris de plaisir sans fin. Dans le même temps, mon coeur s'emballe. J'ai chaud, affreusement chaud. Je retourne à l'intérieur et me remets au travail en espérant me calmer. Mais c'est peine perdue. Elle est là, devant moi. Ses cheveux bruns se mêlent à ceux, blonds, d'Amandine. Je la sais seule chez elle avec son télétravail. J'en tremble tellement j'ai envie d'elle.

Une minute plus tard, j'ai fermé mon bureau à clé et je marche d'un pas décidé dans les couloirs de l'immeuble, ne saluant personne. Un seul but, une seule pensée, un seul désir. La sentir contre moi. Le temps se dilate et il me paraît passer des heures avant de me garer devant chez elle. Je dirige mon index vers la sonnette mais je n'ai pas le temps d'appuyer. La porte s'ouvre brutalement.

Elle est devant moi, déjà haletante, le regard fiévreux d'envie. J'entre sans rien dire et ferme la porte derrière moi. À peine a-t-elle claqué dans mon dos qu'Annais me saute dessus. Nos bouches se trouvent, se perdent, se cherchent. Nos mains se pressent avec urgence. Je n'ai pas le temps de réaliser ce qui se passe qu'elle est déjà torse nu et je me jette sur ses seins gonflés. Elle gémit. Enfin. Cette douce musique, rien que pour moi, cette fois.

-- J'ai l'impression que ça fait une éternité, me dit-elle, les mains dans mes cheveux alors que je suce ses tétons dardés. T'avoir juste pour moi.

-- Je t'aime, Annais. Comme un dingue, lui dis-je en tombant à genoux.

En moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, j'ouvre son pantalon et glisse jean et culotte à ses chevilles, me retrouvant face à son sexe reluisant de désir.

-- Je t'aime aussi tellement, Julien.

Elle prend mon visage dans ses mains et le plaque en lâchant un cri entre ses cuisses. Je suis comme un adolescent qui goûterait pour la première fois à un sexe féminin. Brouillon, tremblant. J'aspire ses lèvres sans être certain de ce que je fais. Son odeur m'expédie à des lieues de là, dans un monde de luxure, où le plaisir règne en roi et Annais est sa reine incontestée. Elle est presque assise sur mon visage, et je la dévore, la sens jouir déjà, couler sur moi en se tenant à mes cheveux, me tirant sur le cuir chevelu et encaissant de violents spasmes, dont je peux sentir les effets contractants sur ma langue qui la fouille avec passion.

Haletante, elle me remet debout pour m'embrasser comme une folle. J'en profite pour faire voler mes vêtements. Elle lèche sa propre cyprine sur mon visage en feu alors que je me débarasse de mon pantalon. Je prends à partir de cet instant les choses en main. Je la soulève et elle serre ses jambes autour de mes hanches. Nos bouches se plaquent instantanément l'une contre l'autre, nos langues entrent dans une danse endiablée alors que je la porte jusqu'à la cuisine, où je la pose sur le plan de travail.

-- Baise-moi, Julien... Je veux sentir ta queue au plus profond de moi...

Elle descend de son perchoir et me tourne le dos avec son petit sourire en coin. Mais son regard est suppliant. Que c'est bon de sentir qu'au-delà de l'envie de jouir, il y a le besoin viscéral que cela vienne de moi. Exactement comme j'ai besoin de jouir d'elle. Et il n'y a pas un instant où j'hésite. Je veux la sentir, vraiment. J'écarte ses fesses et me plante en elle sans enfiler de capote. Elle se tend d'abord, cambre son dos puissamment, puis trémousse ses fesses contre mon bas-ventre pour tenter de gagner encore quelques millimètres de mon chibre dans son vagin qu'elle serre de toutes ses forces par à-coups. Un véritable massage pelvien!

Mes mains glissent sur sa peau et viennent s'emparer de sa poitrine. Suivant le mouvement, elle se relève un peu en ondulant ses reins, gémissant d'un profond plaisir encore contenu pendant que je malaxe ses seins, avec cette impression que je m'y accroche pour ne pas sombrer. Mon nez dans ses cheveux reçoit une véritable déflagration d'odeurs. Ses cheveux fruités, sa peau salée, sa cyprine sucrée. Tous mes sens en éveil, je peux tout sentir d'elle, jusqu'à son impatience à me sentir la pilonner.

Ma main glisse sur son ventre et mes doigts viennent appuyer sur son clitoris gorgé de sang. Elle se crispe. L'autre remonte sur son cou et je la maintiens ainsi, sans bouger. Elle s'immobilise, dans l'attente. Elle halète, son sexe palpite d'envie tout autour du mien.

-- Je t'en supplie, prends-moi... J'en ai besoin... Besoin de toi...

Je ne sais pas comment elle fait pour me déclarer des choses pareilles à un tel moment. La seule réponse que je réussis à lui offrir, c'est un puissant coup de boutoir qui la fait crier. Ce simple geste qui me fait cogner le fond de son antre sonne comme un point de départ. Mon bassin repart en arrière pour lui asséner un nouveau coup de gland contre son utérus. Elle râle sourdement en jouissant à nouveau. Je me rends compte que je la connais de mieux en mieux. Les premières fois, j'avais presque l'impression qu'elle n'allait pas jusqu'à l'explosion. Maintenant je sais, et je sens dans tout mon être qu'elle explose à répétition, continuellement, l'orgasme précédent nourrissant et grossissant le suivant.

Mon bas-ventre claque contre ses fesses, elle inonde nos cuisses de son nectar, nos gémissements sonnent à l'unisson dans la maison. À mesure que je la pilonne ainsi, je la sens se ramollir. Mes mains quittent son cou et son bouton pour la laisser se pencher à nouveau sur le plan de travail, où elle se laisse tomber, puis tourne un visage reluisant de sueur, rouge vif, vers moi:

-- Défonce-moi, Julien... Comme la dernière des putes, la salope du quartier que je suis... Fais-moi oublier tout le res... Aaaaahhh!!

Réflexe. Mes mains sont venues marquer la peau de ses fesses avec virulence. Mes paumes me brûlent mais peu importe. Je lâche un grognement en attrapant sa tignasse et la baise. je la défonce, putain. Elle s'accroche comme elle peut au bord du plateau, ses mains glissent, elle s'empresse de retrouver une prise, comme si elle tentait de ne pas se noyer.

Mes assauts sont virulents, incessants. Je sais que je ne vais pas durer longtemps comme ça. Mais la voir perdue, bientôt submergée par le plaisir me rend totalement dingue.

-- Oh oui, Annais!! Tu la sens, maintenant? C'était ça que tu voulais, ma salope?

-- Oh oui! Comme... ça! rage-t-elle en voyant ses mains glisser à nouveau de leur prise.

Juste au moment où je perds tout contrôle. La pression qui m'anime devient tout à fait insoutenable. Je plaque son visage contre le bois et fais tomber sur elle, en elle, un véritable raz-de-marée de coups de reins. Elle ne sait plus où elle est, elle abandonne, ne tente plus de s'accrocher mais reçoit simplement. Elle subit avec son sourire en coin et une larme au coin de l'oeil. Cette vision me bouleverse. Je la rends heureuse.

Alors comme si rien de tout ça ne s'était passé, je me mets à aller et venir avec douceur, ondulant mon bassin tout en me penchant vers elle pour trouver sa bouche. Je ne me rends pas bien compte à quel point elle doit se contortionner pour m'offrir ses lèvres, mais c'est si bon. Elle pleure à chaudes larmes en lâchant des petits jets de cyprine sur moi. Je reste planté en elle sans bouger pour ressentir chaque seconde comme si c'était la dernière. Ses contractions finissent par me faire jouir en elle. Tout mon foutre qui tapisse les parois de son sexe. Je me répands, en elle et sur elle, terrassé. Heureux.

Je ne saurais dire combien de minutes passent ainsi avant qu'elle ne me signale que je suis en train de l'écraser, mais elles resteront dans mes souvenirs comme faisant partie des plus belles de ma vie. Lorsque je me retire d'elle pour la laisser se relever, ou du moins respirer, mon sperme coule de son entre-jambe et je trouve ça magnifique. Je tombe à genoux et viens y plaquer ma bouche. J'aspire entre ses cuisses le mélange de nos sécrétions et dans un baiser langoureux, nous le partageons. Exactement comme je souhaite partager tant de choses avec elle.

Malheureusement, elle doit rapidement reprendre le boulot. La capacité qu'ont les femmes à récupérer des ébats les plus fougueux m'a toujours interpellé. Ou alors elles font semblant. Elles vous tournent le dos un instant le temps de relâcher, ou, comme Annais, prétextent plein de choses à faire. Oui, ça doit être un complot mondial qu'elles ont formenté depuis de nombreuses générations! Parce que lorsque je me retrouve dehors, je suis lessivé. Je sors mon paquet de cigarette de ma poche. Il est tout défoncé. À tous les coups, j'ai marché dessus. Je m'en allume une tordue. Un pan de ma chemise n'est pas dans mon pantalon et par réflexe, je regarde en direction des vieux voisins qui surveillent constamment la rue. Qui surveillaient. C'est vrai qu'ils ont déménagé. Sur le portail, il y a un écriteau avec le nom et le numéro de l'agence qui la vend.

Je monte dans la voiture, l'esprit vide. Musique, Maestro! Aussitôt, Iggy commence à hurler dans les enceintes. Voilà, ce que j'appelle un vrai début de semaine!

Et mon arrivée à l'appartement semble ne pas avoir été attendu si tôt! J'ouvre la porte et entends le bruit d'un vibro. Pas de sursaut, pas de visage gêné. Elle reste allongée dans le canapé et me sourit, les jambes écartées pour que je puisse admirer sa vulve dégoulinante pendant qu'elle appuie son petit jouet vibrant sur son clitoris. Je reste un petit instant debout devant elle, tout simplement heureux de la voir ainsi... et légèrement excité, je dois bien l'avouer. Elle me fait signe de m'approcher et tends sa main libre vers moi.

-- Tu ne m'embrasses pas, chéri?

Je lui prends la main et viens m'asseoir par terre, tout près de son visage, pour goûter à ses lèvres pulpeuses. Alors que nos langues jouent ensemble, elle agite son jouet sur son bouton de plaisir et se tend légèrement.

-- Raconte-moi ta journée, Julien...

Je lui souris, amusé qu'elle veuille que je lui parle de mon boulot pendant qu'elle se branle. Mais je joue le jeu. Je pose ma main sur sa peau brûlante, ses seins aplatis aux mamelons bandés. Je suce le plus proche, la faisant gémir de plus belle. Elle stoppe le vibro pour se calmer et plante un doigt en elle en m'écoutant:

-- Quand je suis arrivé, j'étais frustré de ne pas avoir pu jouir au réveil. Alors je suis allé voir Mélanie. Elle a pleuré en me disant qu'elle a avoué à son mec qu'elle se branlait au bureau.

-- Elle lui a parlé de toi? me chuchote-t-elle dans un souffle de plaisir.

-- Non. Mais ça lui a suffi pour la traiter de souillon... et de désaxée... Alors que la semaine dernière, il la demandait en mariage.

-- Oh oui, une souillon... Une salope qui aime qu'on la regarde se faire jouir, qui aime faire grossir ta queue et la faire gicler aux chiottes.

Je la vois glisser un deuxième doigt en elle et pose mes doigts sur son clitoris pour continuer à lui raconter ma journée:

-- Malgré tout, ça m'a calmé, alors j'ai bossé, ensuite. Des contrats à terminer, à retravailler parce que l'ego de certains n'est pas assez mis en valeur... Puis sur la future maison d'édition. En rédigeant la ligne éditoriale, j'ai remarqué qu'il y aurait de la place pour une collection d'un genre spécifique. Une collection érotique. Les romances érotiques commencent à faire un carton. Ce serait dommage de rater ce truc par pudeur, tu crois pas? Je leur en parlerai demain.

-- Oh oui! Tu prendras la tête de cette collection, dénicheras les auteurs les plus cochons...

Elle se branle plus clairement alors que je fais tourner son petit membre érectile avec paresse. Mon excitation me donne une voix de soprano, chaude et profonde.

-- Des mecs et des femmes qui n'ont pas froid aux yeux, qui savent, par leurs mots, exciter les corps jusqu'à les tendre dans un orgasme fulgurant. Oui, je vais demander à m'occuper de ça, si c'est accepté. Je me vois déjà sur les salons de l'érotisme, ou d'autres événements de ce genre. Ce serait génial.

-- Oh putain, oui, Julien!

Je retire mes doigts pour la laisser se doigter plus sérieusement, claquant sa paume contre sa vulve coulante. Mais je ne veux pas qu'elle jouisse tout de suite. Je veux qu'elle explose quand la suite arrivera.

-- Donc j'ai bossé un peu là-dessus, sur les argumentaires, etc... Puis j'ai repris mon boulot normal. Chiant. Quand je suis allé fumé une clope, j'ai pensé aux deux femmes de ma vie.

-- Oh Julien, lâche-t-elle en ralentissant, les yeux emplis de tendresse.

Je bande comme un âne, mais je tente de ne pas montrer à quel point elle me rend dingue. Toujours assis par terre, mon visage près du sien, je lui souris et lui caresse la joue.

-- Je reviens de chez Annais. On a baisé. Elle a même éjaculé, je crois bien. Y en avait partout.

Ses doigts s'enfoncent violemment en elle et tout son corps se tend, traversé par un orgasme qu'elle n'a pas senti venir. Elle joui sans me quitter des yeux, et je suis à deux doigts de la suivre tellement elle est magnifique. Je ne m'arrête pourtant pas de lui parler, comprenant que c'est de nous imaginer qui la fait partir ainsi.

-- Elle a joui une première fois sur ma bouche, mon visage. Puis je l'ai prise sur le plan de travail de la cuisine. Violemment, comme...

-- Comme une belle salope! me coupe-t-elle dans un spasme violent.

-- Oh oui, Amandine... Je l'ai défoncée comme la salope qu'elle devient quand je suis avec elle. Je l'ai baisée jusqu'à la faire gicler sa cyprine, par petits jets, alors que j'ondulais doucement dans sa chatte.

Son regard se perd dans une jouissance quasiment douloureuse. Ses doigts ne bougent plus, ou alors seulement au fond de son vagin qui coule sur le canapé. Son autre main serre un sein, le presse comme une orange et son souffle est devenu complètement anarchique. Je dois continuer, son regard me supplie de tout lui raconter. Alors je me penche à son oreille et lui sussurre:

-- J'ai joui à mon tour, au fond d'elle, sans bouger. Y avait juste nos contractions, son vagin qui pompait ma queue. Je sentais mon foutre jaillir de ma queue et tapisser les parois de son antre.

-- Sans...?

-- Sans capote, oui. Comme avec toi, pour les deux femmes de ma vie.

Cette fois, c'est tout son être qui se tend. Elle remue sur le canapé comme une épileptique, traversée de soubresauts violents. Mais je ne m'arrête pas là.

-- Et j'ai tout aspiré. Mon jus et le sien qu'on a partagé en s'embrassant.

Cette fois, elle semble terrassée. Elle retire ses doigts de son sexe et relâche son sein. Pourtant, elle laisse tomber mollement son bras pour venir tâter mon entre-jambe plus que tendu et me dis:

-- Je veux goûter... Je veux vous goûter tous les deux.

Je lui souris et me lève. Elle profite de me regarder me débarasser de mon pantalon et mon caleçon pour reprendre son souffle. Lorsque je m'approche d'elle, sa bouche s'ouvre, réclamant mon pieu raide à m'en lancer des petites douleurs plutôt agréables.

C'est un soulagement indescriptible que de sentir sa langue caresser mon gland, puis ses lèvres l'aspirer pour l'engloutir. Je passe une jambe par-dessus elle et m'assied sur sa poitrine.

-- Tu aimes le goût de mon amante sur la queue de ton homme, chérie? lui demande-je en caressant sa crinière blonde flamboyante.

-- J'aimerais y goûter à chaque fois que tu la baises, me dit-elle avant de lapper ma verge sur toute sa longueur.

À mon tour de gémir, à mon tour de plonger dans la douceur de la luxure. Elle m'avale à présent complètement, ses mains posées sur mes fesses pour m'imprimer un rythme lent de va et vient dans sa bouche, jusqu'à ce que ses lèvres se referment sur la garde de ma queue. Rapidement, je sens un doigt titiller ma rondelle et le râle de plaisir que je lâche alors la fait relever les yeux sur moi, un léger sourire aux lèvres alors qu'elle garde mon gland en bouche. Doucement, elle l'enfonce. Ma respiration saccadée lui donne les informations nécessaires à la progression possible. Puis je me tends, lorsqu'elle atteint un point sensible en moi. Je sens mon anus serrer son doigt fin et elle reprend, satisfaite, ses allers et venues le long de ma bite.

Mon bassin me brûle, mon corps est en feu. Son regard de braise me consume littéralement alors qu'elle me suce de toute ma longueur avec une douceur qui n'a d'égal que son appétit. Et je me sens partir. Sa langue agile me caresse avec amour, sa gorge serrée sur mon gland me lance de pics de plaisirs insoupçonnables quand on n'a pas connu ça, et son doigt me projette vers l'orgasme...

-- Attends... lui dis-je en reculant mon bassin pour ressortir de sa bouche qui m'aspire comme si elle refusait de perdre ce contact.

Je m'allonge sur elle et tout en l'embrassant, me plante bien au fond d'elle. De la même manière qu'avec Annais, nos sexes pulsent l'un dans l'autre, sans bouger. De la même manière, nos bouches se collent l'une à l'autre alors que nous jouissons ensemble. Mon sperme jaillit en elle comme il y a peu en Annais. Je me noie dans ses yeux clairs, véritable océan de sensualité en cet instant.

Je reprends difficilement mon souffle, mon nez plongé dans son cou. Puis je me glisse entre ses cuisses et viens aussi aspirer le fruit de nos ébats. Dans un baiser langoureux, nous partageons le mélange de nos fluides jusqu'à être rassasiés. Elle me fait une place contre elle, me caresse le crâne avec cette douceur toute féminine et je soupire d'aise, de bonheur à l'état pur.

-- Finalement, tu nous aimes peut-être toutes les deux de la même manière, au fond...

-- Je sais pas, lui dis-je avec honnêteté. Ce qui est sûr, c'est que j'ai besoin de vous deux...

La réponse lui décoche un large sourire, et cette fois, nous soupirons ensemble.

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