6
Moins d'une minute de lecture
Ses bras sont des tiges
Les duvets de ses poils noirs sont des nuages qui laissent apparaître le soleil
Ses poings fermés sont des rochers à flanc de falaise et ses doigts
glissent comme des averses
Son sexe est une plante gorgée d’eau
Sous sa hanche, la chair se courbe comme des pétales ouvertes
Son ventre est la terre mouillée qui pétrit mon corps
Ses épaules et son cou sont une large maison
Dans ses oreilles il y a des oiseaux qui chantonnent
Sa bouche est une mer, j’entre dans son eau chaude
Je brûle mes mains sur
Sa peau, le sable brûlant de son visage
Évidemment ses yeux
sont peuples
Annotations
Versions