On peut rêver

Une minute de lecture

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Marion tu me dis que je te fais rêver

Tu ignores que moi je ne rêv’ que de toi

Et de pouvoir un jour te tenir dans mes bras.

Espérant que bientôt je pourrai m’immiscer

Dans tes rêves secrets et puis te caresser

Comm’ la feuille l’oiseau, sur la branche assoupi

Et je t’emmènerai de l’aurore à la nuit

Sur les riv's éternell's de la félicité.

Quand au petit matin, nous serons épuisés,

Allongés sur le sable où une ancienne amante

Te faisait frissonner, ô ma belle amaranthe

Tu clameras alors devant le monde entier,

Comm’ la ros’ de Ronsard qu’il souhaitait baiser

Et qu’il voulait mener sous les arbr’ admirer

Des feuilles à l’envers l’extatique beauté,

Du temps que j’étais belle, Ioneau m’a célébrée.

Alors pour te venger de t'avoir remisée

A la troisième place sur mon album photo

Jalouse et froid' beauté tu prendras tes ciseaux

Pour être seule à jouir de ton Emasculé.

Un jour viendra peut-être ô toi ma belle aimée

Où l'eunuqu', comme une larve à tes pieds, pourra

Te remercier perfide et puis t'étranglera

T'enfonçant dans la gorg' le sexe confisqué.

Alors belle Marion tu mourras étouffée

Et je jouirai alors pour mon ultim' fantasme

Du spectacle navrant de ton dernier orgasme

Avant de m'en aller en enfer te r'trouver.

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