Chapitre 12

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Gaël faisait les cents pas dans son bureau, la colère déformant ses traits. Ce Samwell avait l’air d’avoir compris ce qu’il voulait ! Il avait tout révéler à sa stupide nièce ! Elle n’était plus ignorante de ses origines ! Cela chamboulait tous ses plans ! Un cri de rage, presque inhumain s’échappa de sa gorge alors que le lourd bureau de chêne se fendait sous la pression de la colère de l’homme. Comme souvent, ses pouvoirs réagissaient aux émotions trop fortes de Gaël et ils se concentraient sur les objets. Comme un enfant qui aurait besoin de briser ses jouets pour se calmer. Gaël faisait de même avec ses dons, brisant les objets de son bureau.

- Père ! s’écria la voix d’Astrid qui alarmée avait finalement décidé de rentrer dans le bureau.

- Sors d’ici ! lui cria son père, la colère déformant ses traits.

- Non, répondit-elle, sèchement froidement. Elle sait et alors ? Elle ne sait pas qui je suis, cela ne change en rien notre plan, et si elle le découvre il suffit de lui faire croire que nous n’adhérons pas aux principes et préceptes de Morgane ! Gaël se figea et se tourna vers sa fille, une veine de colère battant sa tempe.

- Explique-moi ton idée, ordonna-t-il d’une voix dure. Astrid lui explosa donc son plan. D’accord, la gamine avait découvert d’où venait ses dons, qu’elle était une descendante de Merlin et alors ? Elle ne savait pas qui ils étaient. Astrid n’était pas inscrite avec son véritable nom de famille, elle pouvait toujours se rapprocher d’elle pour mieux la détruire ensuite.

- Elle se méfiera de toi ma fille, elle va se rapprocher du garçon.

- Mickaël ? J’en fais mon affaire père.

- Il ne se laissera pas séduire par toi ma fille.

- Je ne pensais pas le séduire lui, rit la jeune femme, bien que l’idée ne la dérangeait pas, elle serait juste suffisamment ambiguë pour que Talia se sente rejeté, pense n’avoir aucune chance avec lui et si cela ne marchait pas… Elle ferait imploser le groupe de l’intérieur, elle était très douée pour semer le Chaos.

- Mhm. Nous allons partir sur ça, je vais réfléchir à autres choses si cela ne fonctionne pas. Je ne voulais pas entrer en guerre ouverte mais maintenant je ne vais peut-être pas avoir le choix… Dans tous les cas, je ne peux plus pour le moment faire penser au suicide de Samwell. Je vais devoir faire autrement.

- Pourquoi ? demanda la jeune femme.

- Parce qu’il joue trop bien la comédie du « je vais bien », les médecins ne comprennent pas d’où sont venues ses envies… et ce petit vers de terre a réussi à me bloquer à nouveau l’accès à son esprit ! Je ne sais pas comment il a fait, mais il va falloir que je fasse autrement. Dans tous les cas, je vais renforcer la surveillance autour de la gamine. Préviens les hommes, mais qu’ils restent discrets ! Si ces dons s’éveillent rapidement… Elle va très vite les repérer.

- Bien, je vais leur transmettre vos ordres Père, répondit la jeune fille avant de saluer son père d’un signe de tête et de sortir de la pièce. Gaël était toujours énervé, mais sa colère devenait plus froide. Il répara son bureau d’un geste de la main avant de s’approcher de la fenêtre. Sa fille avait raison. Leur but était de les détruire, si elle était au courant, ce n’était pas si grave. Il suffisait de modifier le plan, le tout était simplement de réussir à les détruire.



Mickaël attendait devant la maison. Il était surpris, Talia n’était jamais en retard. Il s’approcha et sonna. Ils étaient rentrés tard la veille, mais il aurait su, il aurait insisté pour raccompagner la jeune fille plutôt. Il entendit un bruit précipité et la petite tête de Talia apparu par la porte.

- Excuse-moi ! dit-elle à mi-voix, je… attends-moi, s’il te plait, j’en ai pour dix minutes ! Entre, dit-elle avant de remonter rapidement à l’étage. Un rire amusé étira les lèvres de Mickaël. Elle était toute mignonne au réveil. Il entra et l’attendit dans l’entrée. Moins de dix minutes plus tard, elle arrivait habillé d’un pull chaud, d’un jean et les cheveux rapidement attacher en un chignon un peu brouillon.

- Tu es toute mignonne comme ça.

- Arrête de dire des bêtises, dit la jeune fille en rougissant et enfilant ses bottines, c’est bon, ajouta-t-elle en enfilant son manteau avant de passer son sac. Je suis prête.

- Ton écharpe ?

- Dans mon sac.

- Ok, allons-y alors, répondit Mickaël amusé. Il retourna à sa voiture attendant Talia qui verrouillait la maison. Une fois qu’elle fut installée, il allait lui-même au volant et démarra.

- Je suis désolée… répondit Talia.

- C’est rien, ça arrive les pannes de réveils, t’aurait dû insisté pour rentrer si t’étais fatiguée.

- Je n’étais pas fatiguée… Je me suis juste endormie il y a quoi… une demi-heure ? Je n’arrivais pas à dormir. Mickaël fronça les sourcils.

- Comment ça se fait ?

- Ca arrive parfois, répondit Talia en haussant les épaules et regardant par la fenêtre. Mickaël resta silencieux, il sentait que c’était un sujet qu’elle n’avait pas envie d’aborder.

- Dans ses cas-là vient me voir, ou parle-moi sur skype, j’ai l’sommeil léger, je te répondrais.

- Je vais pas te réveiller ! dit Talia indigné en se tournant vers lui.

- Tu me réveilleras pas t’inquiète. Talia le regarda dubitative, elle n’oserait jamais lui envoyé un message,

- Faut que j’allume l’ordi si je fais ça, ça vaut pas l’coup.

- C’est vrai que tu n’as pas de téléphone, rit Mickaël, tu es vraiment un ovni.

- Je sais, mais j’en ai jamais eu besoin jusqu’ici non plus, dit la jeune fille avec une légère mou gênée.

- Sois pas gênée, c’est sûre que si tu n’en avais pas besoin cela ne te servais à rien d’investir dans un portable.

- J’en ai parler à Alban… Il m’a dit qu’on irait voir ce week-end…

- Si tu as pas envie d’en avoir un, te force pas à en prendre un non plus.

- J’ai envie… C’est plus pratique si on veut se contacter quand même…

- C’est sûr, dit Mickaël garant la voiture sur le parking avant qu’ils ne remontent jusqu’au lycée.

- On va être en retard par ma faute…

- On est loin d’être en retard Talia, rit Mickaël, on va arriver juste à l’heure c’est tout. Talia serra la bandoulière de son sac, et pressa le pas pour rattraper Mickaël. Ils arrivèrent en même temps que leur professeur et s’installèrent rapidement et le cours commença. La jeune femme se concentra et écouta la professeure. Mickaël fut plus distrait, il regardait Talia, elle avait épuisée.

- Mika ! Chuchota Samira en lui donnant un coup de coude, arrête de la fixer, c’est mal poli. Mickaël leva les yeux au ciel mais s’exécuta il savait qu’il allait finir par mettre Talia mal à l’aise. La matinée de cours passa rapidement et l’heure de la pause déjeuner arriva.

- Je vous attends dehors, dit Talia, j’ai besoin de prendre un peu l’air…

- Tu as de quoi manger ? Demanda Mika suspicieux.

- Non, mais je n’ai pas faim, j’ai juste besoin d’air…

- Mhm… ok. On te rejoint là-bas. Talia lui sourit, voulant le rassurer avant prendre la direction de la sortie. Elle marcha quelques minutes avant de s’installer sur un banc, elle s’appuya contre inspirant profondément avant de fermer les yeux passant une main sur son visage. Elle était fatiguée. Elle aurait aimé dormir un peu plus cette nuit, mais elle avait été incapable de fermé l’œil. Et le peu qu’elle avait dormi n’avait pas été réparateur. Elle rêvait de choses qu’elle ne comprenait pas toujours, parfois c’était comme de souvenirs parfois de moments heureux mais d’autres fois c’était violent. Des morts, des guerres et l’adolescente se réveillait, incapable de se rendormir la terreur déformant ses traits. Elle rouvrit les yeux sentant une présence près d’elle.

- Salut, tu vas bien ? demanda Astrid, la jeune femme qu’elle avait vu au bar.

- Oui oui, je profite du rayon de soleil, mentit Talia. Elle regarda la jeune femme, Astrid c’est ça ?

- Oui, et toi c’est… Talia ? La concernée hocha la tête. Elle ne savait pas vraiment ce que lui voulait Astrid, ni même pourquoi elle était venue la voir et cela l’intriguait, elle sentait quelque chose qui la dérangeait, d’étrange émaner de la jeune femme aux cheveux violets-noirs.

- Tu… voulais quelque chose en particulier ? demanda Talia, un peu méfiante et distante.

- Oh ! Rien de spéciale juste discuter un peu ! Tu m’as l’air vraiment gentille et puis j’ai le sentiment qu’on se ressemble sur pas mal de point ! s’exclama-t-elle joyeusement.

- Euh… D’accord, dit Talia un peu perturbée. Elle avait beau être dans le lycée depuis un peu plus d’un mois maintenant, et tout aussi longtemps avec son groupe d’ami, elle n’avait pas fait connaissances avec d’autres personnes, trop timide pour aller vers les autres mais surtout incapable de savoir quoi dire aux autres. Elle se sentait gauche, maladroite et pas assez intéressante pour tenir une conversation, alors forcément lorsqu’Astrid lui disait vouloir discuter… Talia stressait.

- Tu t’habitues au lycée ? J’ai entendue dire que tu étais nouvelle.

- Ah oui… Ca va, l’ambiance est plus cool que dans mon ancien lycée… C’est mieux.

- Je vois, tu étais où avant ?

- Lycée Saint Joseph, c’était plus stricte.

- Je connais, dit Astrid, tu es dans quelle section ?

- Littéraire… et toi ?

- Scientifique, j’ai assez de littérature chez moi, j’aurais fini par tournée folle, rit-elle. Talia ne compris pas vraiment où elle voulait en venir et fit un sourire un peu contrit à Astrid. Elle n’aimait pas vraiment l’attitude qui se dégageait de la jeune femme et espérait que ses amis allaient bientôt arrivés. Elle lui tint pourtant la conversation, poliment sans en dire trop sur elle-même comme toujours. Elle entendit soudain la voix de Mickaël

- Talia !

- Hey… ! dit-elle une fois qu’il fut arrivé à sa hauteur, un léger soulagement transparaissant dans ses yeux.

- Ca va ? Elle hocha la tête alors qu’Astrid prenait la parole,

- Salut !

- B’jour, répondit froidement Mickaël, tu viens Talia ? On mange en intérieur au final, Sasa a trop froid. Désolé.

- C’est pas grave… Au revoir… dit-elle à l’adresse d’Astrid qui souriait, avant de se lever et de suivre Mickaël. Une fois assez éloigné d’Astrid elle souffla, Merci…

- Elle te voulait quoi ?

- Discuter…

- Ouais… méfies-toi d’elle, elle a pas une bonne réputation. C’est une fouille merde.

- Elle a pas l’air méchante mais… quelque chose chez elle me dérange… murmura-t-elle.

- Mhmm, aller entre avant de devenir un glaçon, rit Mickaël en lui ouvrant la porte de la salle de travail où ils avaient l’habitude de se retrouver pour manger. Samira et Samiael étaient déjà installés et avaient attaqué leur sandwich, discutant et se chamaillant gentiment. Talia les observa et cligna des yeux, un sourire étirant ses lèvres. Samiael venait d’embrasser Samira pour la faire taire.

- Alors comme ça c’est du sérieux vous deux ? Dit Mickaël en s’installant. Les joues de Samira avaient pris une jolie teinte rosée tandis que Samiael répondait;

- Plutôt oui…

- Je suis content pour vous mais Sami…

- Ouais ?

- Fais pas l’con.

- J’y compte pas, dit-il en regardant Samira avec beaucoup de tendresse. Talia s’installa et sursauta lorsque Mickaël poussa un récipient vers elle.

- Mange.

- J’ai pas faim Mika… Il fallait pas…

- M’en fous tu manges, t’as rien manger ce matin, je tiens pas à ce que tu nous fasses un malaise ou que tu perdes un os. C’est une soupe de carotte-curry-coco.

- Je…. Merci, répondit finalement Talia en prenant la cuillère qu’il lui tendait. Les quatre amis déjeunèrent ensemble, se taquinant comme à l’heure habitude.

- T’es bien silencieuse Talia, fit remarquer Samiael.

- Je suis toujours silencieuse, dit la jeune femme avec un léger sourire.

- Ouais, fin là pire quoi, tu réponds à peine.

- Fatiguée… désolée.

- Faut dormir la nuit ! Mickaël tu lui as fait quoi après l’avoir ramené, rit le jeune homme alors que le brun lui faisait un joli doigt d’honneur.

- Je suis un gentleman moi monsieur. Je laisse ses dames dormir la nuit ! Talia les regarda, les yeux ébahis avant d’ouvrir la bouche.

- Samiael ! T’es con ! dit-elle alors que le rouquin éclatait de rire.

- Oh putain, t’aurais dû voir ta tête Talia. Samira leva les yeux au ciel,

- Alors ça pour faire des sous-entendus salaces tu es là, mais pour répondre en cours…

- Je suis trop occupé à me retenir de t’embrasser, dit Samiael avec un sourire en regardant sa petite amie.

- On vous laisse ? dit Mickaël en levant pour aller jeter les papiers, parce que je tiens pas à faire de cauchemars cette nuit moi. Talia ne savait plus où se mettre mal à l’aise par la tournure que prenais la conversation.

- Je… Je vais prendre l’air.

- J’t’accompagne, dit Mika en attrapant sa veste avant de sortir avec Talia. La jeune fille pressa le pas prenant la direction de la cours arrière, elle inspira profondément en sentant l’air froid sur son visage. Elle ferma les yeux un instant s’arrêtant. Elle sursaut en sentant qu’on l’enlaça.

- C’est beau hein ? Souffla Mickaël en posant sa tête sur l’épaule de la jeune fille.

- Oui… dit-elle en regardant les sommets enneigés par les premières neiges de la saison, j’ai hâte qu’elle descende…. Souffla Talia, frissonnant.

- T’as froid ? dit Mickaël.

- Ca va.

- Talia…, la réprimanda-t-il.

- J’ai l’habitude du froid Mika, répondit la jeune fille, et puis vu comment tu me tiens je risque plus d’avoir froid… souffla-t-elle en sentant le rouge envahir ses joues.

- Raison de plus pour que je ne te lâche pas alors, rit le jeune homme. Talia secoua la tête,

- Tu pensais qu’ils allaient nous le dire ?

- Qui ça ?

- Sasa et Sami.

- Ah, ouaiiis, Sami aurait fini par vendre la mèche avec un truc tout con, il est incapable de rester silencieux, surtout si ça concerne une fille…

- Je vois. Ils sont mignons.

- Ouais, répondit Mickaël, et toi ? C’est quand que tu te trouves un gentil garçon, la taquina-t-il.

- Je vous ai vous, répond Talia.

- Pas un ami Talia.

- Oh. Pas besoin, répondit Talia sans hésiter alors même que son cœur s’accélérait dans sa poitrine, je suis pas intéressante de toute façon, et pis… Ca me paraît compliqué avec…, elle se tut. Elle pensait à ses dons, sa façon d’être, son passé. Il y avait tellement de choses qui étaient compliquées chez elle.

- Tu sais, tu choisis pas de tomber amoureuse Talia, et t’es pas quelqu’un de compliqué, suffit pas de trouver quelqu’un qui te ressemble, l’important c’est qu’il te comprenne. La jeune fille ne répondit pas, observant les montagnes qui les entouraient. Elle voulait croire en ce que lui disait Mickaël mais elle en était incapable. Elle doutait qu’on puisse la comprendre et l’accepter vraiment tellement qu’elle était. Elle soupira.

- Et toi ?

- J’ai déjà quelqu’un à qui je tiens, répondit Mickaël.

- Ah oui ? répondit Talia surprise en sentant son cœur se serrer.

- Oui, je l’aime beaucoup.

- Je ne savais pas… Et ça ne la dérange pas que… Que tu sois aussi tactile avec d’autres filles ? demanda-t-elle un peu gênée essayant de se dégager des bras de Mickaël, mais ce dernier ne lui en laissa pas l’occasion, la serrant un peu plus contre lui.

- On est pas ensemble et elle ne sait pas que je tiens autant à elle, répondit Mickaël.

- Mais il faut que tu lui dises ! T’es nouille !

- Elle est pas prête pour ça. La jeune fille se tortilla entre les bras de Mickaël, avant de finalement réussir à se dégager

- Mais qu’est-ce que tu en sais ? Elle n’ose peut-être pas te parler, ou alors elle pense peut-être que tu ne t’intéresses pas à elle ! Fonce ! Si ça se trouve quelqu’un viendra avant toi et elle en tombera amoureuse ! Mickaël éclata de rire. Talia semblait furieuse et cela le faisait doucement rire.

- Tu sais être passionnée quand tu t’y mets, t’énerves pas comme ça ! rit-il.

- Mais…

- Mais rien, je sais qu’elle n’est pas prête pour ça et qu’elle n’ira pas avec un autre.

- Comment peux-tu en être aussi sûr… ? demanda Talia perplexe.

- Parce que je la connais. Il était un peu surpris, il se serait attendu à ce qu’elle demande qui s’était mais elle n’en faisait rien.

- Tu ne me demandes pas qui c’est ?

- Parce que tu me le dirais ? demanda la jeune fille en le regardant dans les yeux. Mickaël resta figé, glacé par son regard envoutant. Effectivement, il n’arriverait très certainement pas à le lui dire.

- Non…

- Alors cela ne sert à rien que je demande, tu me le diras lorsque tu te sentiras prêt et que tu en auras envie. Je vais y aller, on a cours dans cinq minutes.

- Vas-y, je te rejoins, dit-il avant de la regarder s’éloigner, s’allumant une cigarette. Elle l’avait tellement vite cerné, alors même qu’il avait essayé de ne pas trop s’approcher d’elle, de ne pas trop s’attacher à elle, mais il était déjà trop tard. Il était attaché à elle, avant même de l’avoir rencontré, de savoir que la fille de son rêve était réelle. Il était tombé amoureux de Talia, pas lentement non, tout d’un coup. Comme une goulée d’air. Il l’adorait, elle lui faisait ressentir tellement de chose. Ce sentiment doux-amer qui l’habitait, il ne l’avait que rarement connu, mais il ne voulait pas le lui dire. Il n’était pas quelqu’un de simple, pas quelqu’un de bon pour elle. Elle était tellement douce, innocente, comment pouvait-il simple être tombé amoureux d’elle ? Il ne la méritait pas, et resterait silencieux sur ses sentiments. Il termina sa cigarette avant de rentrer à son tour, la journée de cours était loin d’être terminée.

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