Même si le clavier ne peut pas se prétendre psy, il reste néanmoins le meilleur oreiller
Sur lequel les larmes peuvent couler dollemment et silencieusement en toute intimité
Aujourd'hui j'ai besoin de me confier, d'extérioriser
Ce n'est pas parce que tu m'as rejeté que j'ai pu finalement l'accepter
Certes, l'absence de mots et la distance ont fait que de ma tête, quelques fois, tu en sortais
Mais cet après midi je n'ai pu empêcher
Empêcher mon coeur de se resserer
Se resserer autour de l'espoir de te retrouver
Je ne sais pas quels sont les sentiments auxquels je te fais penser
Est ce de la haine, du dégout du mépris ou simplement le fait d'être soulagé
De ne plus supporter mes je t'aime non partagés
Mes crises de folie quand tu étais tout prêt
Je me rends peut être encore plus folle en t'écrivant , à toi qui ne fais plus parti de ma destinée
Et bizarrement quand j'écris, ma tête se vide de ses pensées
Tandis que ma bouche prend soudainement un gout salé
Est ce le sel de la mer dans laquelle je me noierai pour t'avoir à jamais
Ou simplement celui de mes larmes qui réclame l'être aimé

Mais que fais je, sérieusement, ai je le droit de me plaindre alors que tu te plainderais
Tu te plainderais surement si cette histoire avait continué
Cette histoire ou je t'aimais et toi m'ignorais
Cette histoire où tu fuyais et je m'accrochais
J'espère toujours secrétement arriver
Arriver à te faire tomber dans mes filets
Car de toutes les huitres tu es sans doute la plus précieuse et la plus convoité
Ta perle est le coeur que je n'aurais jamais
Néanmoins je continue d'espérer
Vais je me gacher la vie de ne penser qu'à te ramener
Ou bien laisser faire le temps et son hasard bien fait
Même si te voir près d'une autre m'est désormais
Inssuportable, j'en ai les entrailles broyées, l'âme déchiquetée

Au moins une chose qu'on ne pourra jamais me dérober :

Je t'aimais je t'aime et je t'aimerais