AMALGAME

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« L'erreur humaine est d'avoir abandonné ses instincts au profit de la mécanique cérébrale. Alors que l'humain aurait dû utiliser ses instincts comme complément du mécanisme cérébral.

On a fait passer ses envies avant ses besoins, pour ensuite faire passer ses envies pour ses besoins.

L'erreur est d'avoir annulé certains mécanismes au lieu de compartimenter l'ensemble, de façon à préserver la chaîne logique : chaque chose découle d'une autre, chaque mécanisme en déclenche un autre.

On a finalement oublié la loi de Lavoisier : « rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme ». Donc tout se qui nous a été donné par la nature doit être utilisé. Si l’on veut s'élever au dessus de la condition animale, qui est notre condition originelle, il faut apprendre à hiérarchiser correctement ces dons de la nature. D'où le besoin de ritualisation, le besoin d'ordre. Ainsi on évite de s'emmêler dans les lymbes de la mécanique mentale. De même qu'on évite d'inventer de faux remèdes, tels que la psychanalyse, qui nous embourbe davantage dans notre soupe d'imbécillité émotionnelle ! Les émotions ont tendance à générer le désordre. Plutôt, l’absence de maîtrise des émotions.

L'animal n'est régi que par ses instincts. Nous humains prétendons être mieux parce que, soit disant, nous possédons une conscience ! Et bien, c'est cette conscience qui devrait nous élever, pourtant, nous en sommes bien loin ! Alors qui est meilleur ? Celui qui n'a pas ou celui qui n'use pas de ce qu'il a ?

Nous ne produisons que du plagiat intellectualisant. Nous ne créons plus. Nous n’innovons plus.

La magie n'est que l'illusion de ce que l'esprit humain ne peut ou ne veut entendre. Le rationnel seul est le chemin vers la vérité. Tout est logique, même le magique. Il suffit de chercher. Se poser les bonnes questions, puis agir.

Finalement que se passe-t-il aujourd'hui ? L'humain vit de ses instincts, se persuadant que c'est son intellect qui lui dicte sa conduite. Hors il abandonne le mécanisme intellectuel au profit de ses désirs, prétendant que ceux-ci sont l'objet de l'évolution humaine dans la société. La société, non la communauté. On consomme, on ne vit plus. C'est la Grande Guerre de l'information. Plus besoin d'un gouvernement totalitaire à la 1884, il suffit d'abrutir la population. Tant qu'elle a « du pain et des jeux », elle ne mouftera pas. La révolution populaire a été tuée dans l’œuf. Bons petits esclaves bien dociles. Stupides brebis adorant un dieu en toc.

Le meilleur moyen de contrôler quelqu'un c'est de lui servir ce qu'il croit vouloir. »

O'Donnell.

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