Les Colocs de l'Espace Profond

12 minutes de lecture
L'espace.

Le grand, gigantesque, p'tet bien infini espace.


Le Silta WG-50.

Un vaisseau de plaisance privé partagé par cinq colocataires et un animal peu affectueux.


Un voyage : une boucle.

Ce grand tour à travers la Voie Lactée, le Silta WG-50 l'effectuait depuis plus de trois siècles, seules quelques portions du trajet initial avaient été modifiées suivant les exigences imposées par une civilisation spatiale forcément instable. Le Code Cuisine, nommé d'après le lieu où il avait été signé par les mythiques fondateurs de la colocation, contenait les détails de cette boucle, ainsi que les règles de vie que chacun se voyait supposé de respecter pour le bien-être de tous. Ce Code pouvait paraître fort complexe au néophyte, mais il restait plein de bon sens, et tendait à s'alléger quelque peu. En effet, presque tout le chapitre consacré au ménage venait par exemple d'être rendu caduque grâce à l'acquisition, votée à l'unanimité, d'un robot ménager. Équipement jusqu'alors tabou sur le Silta, cet assistant artificiel fort pratique se montra rapidement indispensable en calmant bien des tensions liées aux « tours de ménage » en vigueur depuis l'an 1 de la Coloc. La Tradition avait montré ses limites, place à la Modernité !


Concernant les achats en commun permettant de réduire au maximum le coût de la vie à bord, quelques solutions simples et éprouvées : une imprimante à nourriture alimentée par une pâte à nutriments bon marché et des colorants pour assurer aussi bien salades que pizzas, une colonie de fourmosaures afin d'assurer le nettoyage des vêtements, ainsi qu'un abonnement à un serveur fournissant toutes sortes de contenus culturels pour trois fois rien, et ce de manière quasiment légale.


Le Silta WG-50.

Rien de parfait, mais une petite communauté bon enfant évoluant au gré des départs et des arrivées. Chaque génération aura eu ses bonheurs et ses disputes, ses héros et ses voleurs, mais un esprit collectif prenait corps grâce à la transmission des habitudes les plus anciennes, comme celle qui consistait à n'utiliser les toilettes qu'en position assise, que l'on soit mâle ou femelle.


Prochaine étape : une station spatiale orbitant autour d'une planète caillouteuse sans grand intérêt.


* * *


– Jozy, viens-voir.

– Deux secondes, Gumbar, je termine ma séance de Splat-Hop.

– Bouge ton boulos, Jo, ça sent pas bon ce que je viens de trouver là.


Ainsi interpellée, l'elfe se sentit obligée d'écourter sa séance de sport et descendit de son disque magnétique. Tout en s'approchant de la console de pilotage, elle empoigna la serviette attaché à sa ceinture et essuya son crâne rasé.


– Quoi encore ? Quelqu'un a dévalisé ta section du frigo ?

– J'espère bien que non, sinon je mène mon enquête et cette fois je balance le ou la coupable dans le vide… C'est plutôt ça que je voulais te montrer. Regarde, notre prochaine étape… tu te rappelles ?

– La station MIR 2201, ouais. Ça devrait être sympa, si tu voulais pas y aller il fallait le dire avant de toute façon. On est sur le trajet traditionnel.

– Je sais bien. Moi aussi j'ai envie de visiter la station MIR avec son musée de la haute-couture, sa fabrique de parfums à base de sueur de Zeblons, et tout le reste, mais…

– Quoi ? Accouche !

– Elle est hors service. Démantelée.

– Zluuuuuuuut !! C'est trop con, ça. Rhaaa, qui était responsable de la carte pendant le dernier cycle ? On aurait pu faire un détour par Riho-D… Tandis que là on va se taper une base temporaire de ravitaillement toute naze, fait chier…

– Ben, en fait…

– Gum ? Non…

– Beeeeh heeeu…

– Ah non, me dis pas qu'en plus on arrive après la phase de transition pré-vide ?

– Si. Ça se joue à pas grand-chose mais la base temporaire a dû disparaître maintenant. On va débarquer dans le vide. Réservoirs à sec.

– Oh putain…

– Comme tu dis.

– Non mais là je comprends vraiment pas. Quand on a fait le point il y a vingt cycles sur la suite du parcours on a fait tous les relevés nécessaires et chaque étape a pu être validée.

– Sauf que la carte n'était pas à jour.

– Bordel de zlut, quoi ! C'est pas possible. Réunion de coloc !


D'un geste vif, Jozy releva le cache en plastique protégeant un immense bouton rouge, puis écrasa son poing contre ce dernier. Une alarme retentit alors, et il ne fallut attendre que quelques secondes avant d'en entendre les premiers effets. Des bruits de pas, des colocs qui accourent : on n'utilise pas le bouton rouge sans une bonne raison.


Dirna, compagne de Gumbar, issue du même clan de nains, arriva la première, la barbe encore barbouillée de peinture et de glaise.


– Une réunion d'urgence ? Chouette, il se passe enfin un truc !

– Calme-toi, ma chérie, ça risque d'être un peu compliqué à gérer…


Sur ces mots, Gatien, humain au chômage diplômé en « conception et direction de projets culturels », ainsi qu'Olmo, orque cuistot sur le vaisseau et coach en séduction lors des escales, rejoignirent les trois autres colocataires dans la salle principale. Gumbar expliqua calmement la situation aux nouveaux arrivants. Olmo réagit le premier.


– Mais Gumbar ! Arkh !! Comment ç'peut arriver qu'not'carte soit pas à jour ? On est t'jours abonné au fournisseur de données, non ?

– Je viens de vérifier et… en fait… un paiement a été rejeté. On dirait qu'ils nous ont envoyé un message pour nous prévenir, mais il est arrivé pendant qu'on fêtait la Fondation de la Coloc… Quelqu'un a dû effacer ça sans prendre la peine de lire. Faut dire qu'on était bien torchés.

– Arkh… vérifie la raison du rejet ! Normalement tout est automatisé, on n'a pas eu d'souci d'puis… ben… en fait d'puis qu'je vis ici j'ai jamais vu ça.

– Je suis dessus, j'y suis presque. Ah…


Un nom clignotait sur l'écran.

Tout le monde se tourna lentement vers la personne incriminée.

Gatien, galérien depuis toujours, leva les mains, paumes vers ses « amis », pour tenter de calmer la fureur qu'il sentait poindre en eux.


– Ouais. Vous avez l'air un peu fâchés. Je le sens. Et je le comprends ! Carrément ! Je suis de tout cœur avec vous les gens. Mais c'est pas de ma f…


Une crispation soudaine des muscles de l'assistance, notamment des muscles servant à filer des beignes, incita Gatien à revoir un peu sa défense en laissant pour une fois de côté le pas-de-ma-faute.


– C'est pas… c'est pas… si… grave. Oui, c'est relou, je dis pas. J'étais un peu en misère de thune récemment. Mais je suis sur un projet, ça va marcher ! Je rembourserai ce qui a pu manquer, et je ferai même un cadeau à la coloc. Un plateau de chess-curling ça vous dit ? Jozy, t'aimes ça, non ?

– Je m'en branle de ton plateau à la con. Avec tes embrouilles on va se retrouver en orbite autour d'une planète désertique, sans ravitaillement possible, que ce soit en carburant ou en nourriture. Tu vas l'acheter quand, ton cadeau ? Une fois qu'on sera tous morts de soif et momifiés dans un coin du vaisseau ?

– Vous êtes certains de pas en rajouter un peu, quand même ?


La vue du groupe se resserrant immédiatement autour de lui en arborant des dents largement plus visibles que d'habitude lui donna un indice quant à la réponse : ils n'avaient aucunement la sensation d'exagérer. La chose devint encore plus évidente lorsqu'ils se saisirent de lui pour l'accrocher, tête en bas, au bras mécanique multi-usages naviguant le long du plafond. Maggy, l'Esprit de Bord, être informatique en charge de la plupart des fonctions du vaisseau, tenta sans grande conviction de faire valoir son humble point de vue :


– Hmm… Dois-je vous rappeler que le fait d'accrocher un être vivant à ce bras ne rentre pas dans les conditions générales d'utilisation de cet équipement ? Et que, de ce fait, tout accident résultant de cette action peu responsable ne saurait engager votre compagnie d'assurance ?

– Ta gueule, Maggy ! entonnèrent en chœur les colocataires, Gatien compris, d'un ton las marquant une certaine sensation de déjà-vu.

– Hé, mais… l'assurance… reprit Dirna… l'assurance nous fournit les codes pour utiliser l'émetteur inter-système de secours !

– Non, déplora Gumbar, nous avons décidé d'un commun accord de réduire notre niveau d'assurance il y a quelques cycles de cela…

– Ouais, parce que Jozy considérait que les assurances c'était de l'arnaque, hein ? Lança Gatien du haut de son perchoir.


La discussion se transforma en brouhaha bordélique dont personne ne pouvait se tirer avec élégance, mais le fait était là : le vaisseau disposait bel et bien d'un émetteur puissant permettant d'appeler des secours à plusieurs années lumières de distance, mais la portée effective d'un appel dépendait du niveau d'assurance souscrit. Olmo proposa de pirater le dispositif afin d'accéder aux portées les plus avancées, mais personne ne disposait des compétences nécessaires à ce haut fait. De toute façon, si un vaisseau arrivait en découvrant un signal falsifié, aucune obligation ne le tenait à accomplir la moindre bonne action, tout lui serait au contraire autorisé sans la moindre poursuite possible pour acte de piraterie.


La tension retomba lorsqu'il s'avéra nécessaire de décrocher le rougeoyant Gatien pour lui éviter une mort prématurée. Le groupe se plaça aux quatre coins de la salle principale, chacun dans ses pensées. Un brainstorming silencieux de cinq cerveaux partagés entre panique et abattement. Au moment où Gatien commençait à craquer, se fondant en excuses verbeuses et interminables, le vaisseau sortit de sa Croisière Inter-système au son des bips et des bops lancés par les ordinateurs de navigation.


Le spectacle s'offrant à l'équipage infortuné les tira un moment de leurs idées noires. La planète rocheuse FFS 2343, avec ses reflets rouges et sa couche nuageuse chaotique, promettait au moins de devenir un tombeau des plus élégants… Rapidement bien sûr, l'instinct de survie reprit le dessus, et l'assemblée s'affaira sur les scanners dans l'espoir de découvrir quelque base de secours, ou un vaisseau de passage. Quelques minutes de transpiration furent nécessaires avant de découvrir la seule présence alentour : un vaisseau à l'arrêt, avec de nombreux systèmes éteints. Gumbar se dit que l'Esprit de Bord pourrait sans doute approfondir le sujet.


– Maggy, peux-tu communiquer avec ce vaisseau ?

– Très bien. Leur interface de communication est ouverte. J'initie le contact.

– Merci, Maggy.

– Voilà. Nous avons eu une longue et complète discussion à propos de ce qui est arrivé à cet équipage. Des touristes hors circuits officiels qui voulaient choisir eux-mêmes leurs destinations en se basant sur de vieilles autobiographies de pèlerins plus ou moins célèbres. Ils n'ont même pas imaginé que certaines de ces destinations pouvaient avoir disparu. Tombés à court de carburant tout comme nous, ils ont décidé de profiter de leurs capsules de cryogénisation pour attendre sagement le passage de voyageurs plus prévoyants.

– Je vois. Nous ne pourrons pas nous payer ce luxe. Que leur est-il arrivé ensuite ?

– Des voyageurs plus prévoyants sont arrivés. L'Esprit de Bord, Solkhân, a mis fin au processus de cryo, mais les visiteurs ont abordé en hâte le vaisseau hibernant avant que l'équipage n'ait le temps de récupérer leur plein potentiel physique. Les voleurs ont abattu les dormeurs, puis ont rassemblé tout ce qui pouvait avoir de la valeur. Effets personnels, armes, pièces mécaniques de pointe...

– Merde, et ils se sont barrés ? Comme ça ?

– Pas tout à fait. Alors qu'ils s'apprêtaient à repartir, Solkhân a rallumé ses systèmes de propulsion et a éperonné l'engin pirate qui, sans équipage, et vraisemblablement sans Esprit de Bord doté d'initiative, est allé s'écraser sur la planète en contrebas. Puis il a privé les assaillants d'oxygène afin de retrouver le calme et la justice à son bord.

– Pas commode, le Solkhân…

– C'est un EDB de la génération 113, connus pour leur caractère expéditif.

– Mais attends. Si je comprends bien il y a sur la surface de FFS 2343 une épave qui logiquement devrait toujours disposer de plusieurs cellules énergétiques non vides ?

– Elles sont prévues pour résister à ce genre de crash en effet.

– Très bien, merci. Les amis, tout va bien ! Il ne nous reste plus qu'à…


Quel malheur !

Gumbar annonça qu'il ne manquait plus qu'un misérable vote. Pour décider de QUI irait à la surface pour récupérer les cellules. La discussion fut encore une fois très animée. Gatien fut bien sûr rapidement pressenti, mais il sut faire valoir le fait qu'il avait été le dernier à nourrir le griffon. La tâche étant aussi crainte que respectée, on oublia un moment le rôle de l'humain dans la tragédie en cours. Les débats pré-vote ne menant à pas grand-chose, le groupe se mit à voter de manière quelque peu chaotique, et c'est au bout du deuxième essai qu'ils parvinrent à désigner Dirna, qui se frotta nerveusement la barbe en apprenant la nouvelle. Vraisemblablement, le fait d'avoir cherché à sauter son dernier tour de vaisselle avait joué en sa défaveur.


Le boulot n'avait tout de même rien d'insurmontable.

Le Silta WG-50 se posa à proximité du crash. Il suffisait à Dirna d'enfiler une combinaison, de sortir avec un chariot, d'aller fouiller l'épave, de soulever quelques cellules un peu lourdes et de rapatrier tout ça dans le Silta. Forcément, ça sonnait toujours plus pénible que la peinture à l'huile ou la poterie, mais cela restait dans les cordes d'une naine qui se respecte.


* * *


Dirna pénétra dans le sas de sortie. Son chariot antigrav serait facile à déplacer, même plein. Elle demanda à Maggy de ne pas la harceler comme à son habitude, puis désactiva l'intercom, qu'elle n'emploierait qu'en cas de difficultés, pour se mettre un peu de musique à fond les oreilles. Rien de tel pour faire baisser la pression tout en donnant de l'énergie. Les notes puissantes de son groupe favori, les Mi-Cadavres, inondèrent ses oreilles dans le fracas qu'elle espérait. La porte extérieure s'ouvrit. Elle sortit.

Une quarantaine de mètres à parcourir pour arriver au site de crash. La progression fut un peu lente en raison du terrain accidenté, mais aucun souci ne vint perturber la récupératrice. Elle parvint à l'épave : sacré morceau, ce vaisseau, mais désormais rien d'autre qu'un éparpillement de ferrailles diverses. L'approche avait dû être rapide, sans fioritures. Badaboum. Rien de grave pour Dirna dont ça facilitait la tâche. Ses capteurs à énergie lui indiquèrent la position des cellules. Leur extraction demanda un peu plus de temps. Au moins les moteurs d'assistance de sa combinaison rendaient l'opération possible, pas de quoi se plaindre.

Une demi-heure avait dû s'écouler depuis sa sortie lorsque Dirna plaça une troisième cellule sur le chariot. De quoi rejoindre le prochain système civilisé sans problème. Elle coupa la musique et appela son compagnon.


– Gumbar !


Pas de réponse… Dirna tenta plusieurs fois durant son trajet de retour mais rien de plus n'en sortit. Elle se résolut à appeler l'EDB.


– Maggy ?

– Oui, Dirna ?

– Tout va bien ? Gumbar ne répond pas.

– Il ne peut pas répondre. Il est mort.


Dirna trébucha.


– Hein ? Quoi ? Pas de blague, c'est pas drôle !! Maggy, putain, me fais pas ça ! Va me chercher Gumbar, je veux lui parler immédiatement ! J'arrive. J'ai les cellules.

– Je ne peux pas faire venir Gumbar. Il est décédé.

– Qu'est-ce que tu racontes ? Qu'est-ce qui se passe ? Passe-moi Jozy !

– Elle est décédée.

– Bordel, Maggy, tu me grattes la barbe ! J'aime pas ce genre de délire. Explique-toi !

– Karl, votre griffon de compagnie, a été victime d'un accès de rage et a démoli la porte de son compartiment. Il a ensuite tué tous ceux qui ont croisé sa route. Il est à l'instant même en train de dévorer les poumons d'Olmo.

– Quoi ? Quoi ? Que… Comment ? Mais Gatien venait de le nourrir !

– C'est ce qu'il a affirmé en effet, mais je ne saurais le confirmer. Les stocks de Graina-Griff n'ont pas bougé depuis plus d'un cycle.

– Pourquoi tu nous l'a pas dit pendant qu'on votait ?

– Je ne suis pas censée me mêler de vos processus décisionnels.

– Et pourquoi… pourquoi tu m'as pas prévenue avant ?

– Vous désiriez opérer dans le calme.

– Connasse ! Je sais que tu m'as toujours détesté !

– Je vois que vous arrivez, je vous ouvre la porte. Attention au griffon.


Dirna entra dans le sas avec le chariot. Elle conserva sa combinaison et s'empara d'une des haches soniques de secours. Lorsque la deuxième porte du sas s'ouvrit, elle se rua vers la salle principale et y trouva le griffon toujours affairé sur Olmo. Elle planta sa hache dans l'animal sans hésitation. Après un cri de surprise, la bête donna par réflexe un grand coup d'ailes qui l'envoya cogner contre les consoles de navigation. Sonné, le griffon ne put se défendre qu'avec peine contre le nouvel assaut de la naine. Se faufilant entre ces coups de griffes et de becs chaotiques, Dirna ne put s'en tirer sans quelques blessures, mais elle parvint à prendre le dessus et à achever Karl.


Elle recula ensuite de quelques pas, jaugeant son état. La combinaison avait fait son office et les blessures seraient sans doute superficielles. Mais… tout à coup lui revint en tête l'horrible situation, et elle chercha Gumbar du regard. Il était là, gisant dans un coin de la pièce… Elle s'approcha et le prit dans ses bras.


Dirna mit du temps à sécher ses larmes, mais il fallut se résoudre à mettre les cadavres dans des sacs mortuaires. Elle se fit aider par le robot ménager, plus utile que jamais…


Un corps restait à trouver, toutefois… Un corps qu'elle aurait aimé rouer de coups une bonne fois avant de l'abandonner sur la planète déserte. Introuvable.

Alors qu'elle traversait un couloir déjà fouillé, Dirna entendit un bruit dans un compartiment de rangement. L'ouvrant avec fracas, elle y découvrit un Gatien prostré en position fœtale, qui sembla à la fois soulagé et inquiet de voir le visage de la naine.

Le regard de cette dernière dut être assez clair sur la suite des évènements, car Gatien se sentit obligé de sortir de son claquement de dents pour marmonner son dernier…


– C'est… c'est pas de ma faute !


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