Le musée

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Arrivés proche d'une bâtisse, le père et la fille se gare sur le parking visiteurs. Ils descendent du van et s'informent sur les tarifs.

— Alors, six euros l'entrée, gratuit pour les moins de vingt-six ans et les Cagnois, annonce Antoine. C'est une super initiative.

— Je trouve aussi, approuve Mathilde.

— Très bien, allons-y.

Après avoir acheté un ticket d'entrée pour Antoine, ils prennent une brochure à l'accueil posée sur sur un meuble à l’accueil.

— Écoute ça papa : « En 1907, Auguste Renoir a fait bâtir sa villa dans le domaine des Collettes sauvant ainsi de l'abattage une oliveraie centenaire. En 1960, la ville de Cagnes-sur-mer achète le domaine pour en faire une musée d'une douzaine de pièces où tout est demeuré en l'état. » La visite promet d'être intéressante.

Antoine prend un air faussement étonné.

— Eh bien ça alors ! Tu ne cesseras jamais de m'épater ma fille. Je ne savais pas que tu aimais l'art impressionniste. Bien que je n'avais pas de doute sur l'art téléphonique.

— Ah ah ah, très drôle papa. Bon, on va voir ses tableaux ?

Dans une des pièces de la demeure, Mathilde stoppe net lorsqu'elle aperçoit une personne examiner une sculpture.

— Papa, dit-elle en chuchotant, regarde là-bas cette vieille dame. Je l'ai vu à l’hippodrome aussi. C'est elle qui nous a demandé cette somme bizarre, on dirait qu'elle nous suit depuis Sainte-Maxime.

— Et pour quelle raison ? rétorque Antoine. Tu te fais des idées, c'est juste une simple coïncidence. Ou alors elle participe aussi à cette fameuse chasse au trésor.

Mathilde se tourne vers lui avec un large sourire.

— Si c'est le cas, j'avais raison. Yu me dois un burger.

— Tu perds pas le nord toi, répond son père en riant. D'accord, on termine la visite et on va au centre commercial.

— Super ! Et si on allait voir les jardins ?  

À l'extérieur du musée, Antoine s'approche d'une sculpture dans le jardin pour lire l'inscription sur la plaque. Sa lecture attentive terminée, il appelle sa fille sans toutefois se retourner. 

— Mathilde viens voir ça.

Il se tourne et regarde autour de lui. Pesonne.

— Mathilde ? Tu es où ? Mathilde !

Antoine prend son téléphone dans sa poche et compose le numéro de sa fille. Paniqué, il décide de se diriger vers l'entrée du musée, peut-être est-elle allée aux toilettes. Sur le chemin, il s'arrête quand il entend une sonnerie qui ne lui est pas inconnue. Il ramasse le portable de Mathilde qui est posé sur une enveloppe.

—Qu'est-ce que c'est que ça ? se demande-t-il de plus en plus inquiet.

Les mains tremblantes, il s'empresse de l'ouvrir et découvre ce mot à l'intérieur :


« Une autre disparue

Une impression de déja-vu

Mais vous ne devez vous inquiéter

De sûr vous allez la retrouver


En ce lieu où le ballon est roi

L'un d'entre vous sera le premier

Situé sur cette belle Riviera

Est-ce donc vous le prédestiné ?

Vous serez enfin tous réunis

Animés d'un même sentiment

Mari, sœur, fille et ami

Tout ceci est fascinant »

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