Fanny arrive enfin devant la cathédrale.

— D'après ce que j'ai compris du message, ce doit être ici. Et j'espère que c'était le dernier ! Elle lit un petit écriteau sur le mur.

— Six euros l'entrée. Très bien, allons-y. Après avoir effectué le règlement, Fanny se dirige vers le puits au centre. Elle regarde autour d'elle et marche vers les colonnes.

— Pas le temps d'admirer les plafonds peint et le bestiaire fantastique, se dit-elle. Il faut que je retrouve Jules. Elle cherche pendant un moment, mais aucune trace de son mari. Elle décide d'entrer dans librairie-boutique, peut-être y trouverait-elle quelque chose.

— Rien ici non plus je...

Elle interrompt sa phrase car le titre d'un ouvrage attire son attention : « Fanny » de Marcel Pagnol. En ouvrant le livre, elle découvre une enveloppe destinée à son attention. À l'intérieur, ce message y est glissé :

« Près du puits se trouve la somme demandée

Maintenant à vous de la quémander,

Et quand vous l'aurez trouvé

Le dernier concurrent pourra vous embrasser. »

— M'embrasser ? Qu'est-ce que ça veut dire encore ? Elle réfléchit un instant puis s'exclame :

— Ça y est j'ai compris. Combien de fois on s'est moqués de moi avec cette expression, y compris Jules quand il perdait. Et si c'est lui qui me fait une mauvaise blague, je vais lui rendre ce qui lui appartient, croyez-moi !

Elle court de nouveau vers le puits.

— Mais pourquoi le dernier concurrent ? Il y en a d'autres ?

Elle aperçoit un morceau de papier qu'elle n'avait pas vu auparavant. Elle a juste le temps de le lire :

DIX CITEES TERMINEZ, TAXE SOURNOISE

Quand tout à coup, elle sent quelqu'un derrière elle et une main se poser sur son bras.