Épilogue 

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Epilogue

Comme un chat paresseux, Noël s’étira longuement dans son lit. Son corps lui donnait l’impression de peser plusieurs tonnes. Brutalement, les événements de la nuit lui revinrent en tête. Il avait quelques raisons d’être fatigué !

Il sortit les mains de sous la couette. Elles étaient lisses et fraîches, sans la moindre ridule. "Ah, donc comme lors de cette nuit magnifique, mon corps s'est encore transformé ? ", se dit-il.

Rapidement, il bondit jusqu’à la salle de bain. Face au miroir, il constata qu’il était redevenu le Noël qu’il connaissait depuis déjà pas mal de temps ! Il portait son beau pyjama rouge et ses cheveux étaient en bataille comme chaque matin. Alors, ses yeux balayèrent l'espace et l'évidence lui sauta au visage : il était bel et bien rentré à la maison !

De grands cris montaient du rez-de-chaussée. Il descendit quatre à quatre et se trouva nez à nez avec sa sœur. Elle avait une longue chevelure blonde, presque liquide et des yeux aux reflets mordorés qui lui rappelèrent quelqu’un.

Sous le sapin étincelant, de jolis paquets étaient harmonieusement disposés. Il sembla à Noël qu’il avait déjà vu le papier d’emballage quelque part. Il sourit intérieurement : le Père Noël avait bien insisté sur le secret.

Bientôt les parents descendirent à leur tour. Le papier cadeau vola dans tous les coins de la pièce. On déballa tour à tour un camion de pompier, une poupée, un train électrique, et un jeu de Monopoly. Papa et Maman avait mis de la musique, il faisait chaud et l’odeur de brioche et de chocolat chaud chatouillait aimablement les narines. On était bien en famille. Pourtant quelque chose, une incertitude chiffonnait Noël. Avait-il rêvé cette nuit ou avait-il réellement vécu cette fabuleuse aventure ?

Soudain, sous le sapin, l’œil de l’enfant fut attiré par quelque chose de familier. Il s’approcha et découvrit, à moitié caché sous le support un long poil brun, lustré légèrement irisé.

Ça, je sais ce que c’est, pensa-t-il illico, c’est un poil de Biscotte, ou alors de Caviar. J’ai dû l’embarquer en descendant du traîneau. »

Il ramassa prestement ce trésor inestimable et le fourra délicatement dans la poche de sa robe de chambre. Tout à l’heure, il lui trouverait une cachette à sa mesure.

Si d’aventure, cher lecteur, tu trouves également un poil brun, blanc ou gris sous le sapin, peut-être… alors, que toi aussi… mais… motus et bouche cousue, tout cela doit rester entre nous.

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