L'indifférence.
Voilà donc le poison qui ronge cette vie,
Un visage détourné, un brin de mépris,
Des yeux clos, une intelligence étouffée,
Ce boulet de plomb qui accable nos pensées,
Qui écrase, qui broie, dans un terrible silence,
Des rêves brillants, de grandes espérances,
Qui meurtrit, qui blesse, qui fane et flétrit,
Les sourires, les émotions et l’esprit.
Une douleur sourde au plus profond du cœur,
Une angoisse intense, terrible peur,
Le regard fissuré et le souffle tari,
La confiance brisée, un espoir amoindri,
C’est cette ombre qui plane sur nos têtes,
Ce murmure, un tourbillon, une tempête,
Ce spectre dégoûtant qui a pour engeance,
Le seigneur oubli et dame indifférence.
Et tandis que l’ombre agrippe ma toile,
Quelques lueurs apparaissent, des étoiles !
Ce profond souffle qui entraîne nos âmes,
Étrange lumière, vaste flamme,
Éclat étincelant qui brise nos ombres,
Curieux astre scintillant dans la pénombre.
J'entends cette puissante voix, ce bel éclair,
« Je suis Andromède, de flammes et d’Ether ! »,
Vous reprendrez bien quelques affects ?
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