Ma douleur, mon cœur, toi
Publié le 06/11/19
J’ai mal. Terriblement mal. Il n’y a pas de remède pour ça. Enfin si, mais celui-ci est trop loin. La douleur me perce depuis des mois, c’est cuisant. Personne ne mérite ça. Un supplice atroce. Une brûlure, des épines déchiquetant peu à peu mon cœur. Au fil du temps, mon organe se mutile lui-même, entrouvrant de plus en plus une plaie. Le chagrin est un déchirement, une épreuve déplorante, mais pas insurmontable. J’ai besoin de mon calmant, ma potion, ma drogue… Sans quoi, je ne vis plus. Oh ! Ma douleur, elle est là. Elle monte, ça me ronge. J’ai envie de pleurer, de crier, d’en finir, mais ça ne servirait à rien. J’ai besoin de mon antidote, mon sérum mais c’est loin, trop loin.
Mon remède, c’est lui. Il le sait, mais n’en fait rien… Qu’importe, la douleur pertinente m’apprend la patience et à accueillir sourire et bras ouvert, une douce mort… Sans lui, sans ses doux mots, son amour pour moi, mon cœur s’entaille de blessure profondes, consumant mon cœur petit à petit. Quand je finirai par mourir, il ouvrira mon corps et verra alors, mon cœur en mille morceaux. Si le courage lui prend et qu’il le reconstitue, il lira « Je te pardonne ».
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