Scène à deux

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Écrit en écoutant notamment : Dezkatek – Break The Rules

Morgane bondit du fauteuil et jeta un regard par la fenêtre de la chambre de son ami Alex.

— Ah, j’ai l’impression qu’ils arrivent ! Je suis trop excitée ! Des mois que j’attends ce moment !

— Mouais, ce qui est certain, c’est que ça te fait plus plaisir qu’à moi, répliqua Alex.

Dehors, une Mercedes assez classieuse, suivie quelques instants plus tard par un fourgon blanc moins luxueux, se garèrent dans la rue étroite. Morgane se précipita vers les escaliers en appelant son ami, qui rechignait un peu plus, dans sa chambre parfaitement rangée pour l’occasion. Elle sortit et fit de grands signes en direction de la berline pour signifier à l’équipe qu’ils étaient arrivés au bon endroit.

La chose s’était bien arrangée : le tournage allait commencer ce vendredi, à la veille de la semaine de vacances de Pâques, dont Alex et elle allaient profiter avant d’entamer les derniers mois de leur année en fac de maths. Tandis qu’Alex observait attentivement la scène, perché sur le perron de la porte d’entrée, Morgane alla tout de suite saluer les cinq membres qui composaient l’équipe de l’émission Queer Eye France. L’équipe de cadreurs et de cameramen débarqua à son tour, ils transportaient déjà des caisses de matériel qu’ils déposèrent devant le portail en attendant plus d’instructions de la part de leur réalisateur, vêtu lui d’un élégant costume.

Morgane était une fan absolue de l’émission, un show de téléréalité mettant en scène une équipe de cinq mecs gays très extravertis, venant « au secours » de personnes qui manquent de confiance en elles ou qui ne parviennent pas à trouver leur style. Adolescentes, Morgane et ses amies du lycée avaient suivi tous les épisodes de la version originale, américaine. Elles connaissaient tous les épisodes par cœur après les avoir revus plusieurs fois pour la plupart. Encore maintenant, lorsqu’elles se retrouvaient, elles se marraient comme des gamines d’être toutes plus ou moins tombées amoureuses d’Antoni Porowski, le beau gosse châtain « expert gastronomie et santé » de la série.

Et donc, il y a quelques mois, à la seconde près où elle avait découvert sur Instagram que le concept allait être décliné en France et qu’ils recherchaient des participants, elle avait immédiatement pensé à son ami Alex. Évidemment, celui-ci avait beaucoup rechigné, mais elle était convaincue qu’Alex en tirerait un bénéfice inestimable. Sous ses cheveux mal coiffés, sa moustache mal entretenue et sa timidité excessive se cachait un jeune mec plutôt attirant, même parfaitement baisable en fait. En plus, contrairement à l’immense majorité des étudiants de la fac, celui-ci vivait encore chez ses parents. Ok, il ne se trouvait qu’à cinq minutes à pied, mais à cet âge-là, prendre son indépendance est indispensable, quitte à se retrouver dans un logement du Crous douteux !

Maintenant, elle le tenait, mais la tâche n’était pas gagnée d’avance. Lorsqu’en septembre dernier, elle avait annoncé à Alex qu’elle avait envoyé une fiche de candidature à son nom à la boîte de production, il avait été pour le moins surpris.

***

— Non mais t’es sérieuse ? J’ai absolument aucune envie de me lancer là-dedans ! Franchement, est-ce que tu me vois dans une émission de téléréalité ?

— Bah franchement, tu serais le candidat idéal ! Justement, ce n’est pas une énième saison des Anges, là, c’est fait pour toi ! Je suis sûre que ça te ferait énormément de bien.

— Bah moi, moins… Je sais bien que tu voues un culte à la série, mais je n’ai pas envie de voir débarquer cinq énergumènes chez moi. De toute façon, je serai jamais sélectionné.

***

Seulement trois semaines plus tard, à sept heures du matin, alors qu’elle s’habillait tout en regardant ses mails, Morgane était partie dans un fou rire qui l’avait tenue plusieurs minutes. Son Alex était sélectionné pour un casting en présentiel. La mission prenait le bon chemin ; ils allaient forcément être séduits par le profil d’Alex.

Elle fut surprise de ne pas avoir à relancer son ami un million de fois pour qu’il s’y rende. Il était même parfaitement au courant des détails du casting et affirmait avoir préparé son pitch et quelques anecdotes le concernant. Il en était revenu tout sourire alors qu’elle l’attendait pour une petite soirée de débriefing. Elle mourait aussi d’envie d’en apprendre plus sur les coulisses de l’émission, quelles questions on lui avait posées, s’il avait déjà pu voir les mecs qui animent le show… Malgré l’accord de confidentialité auquel avait dû se soumettre Alex, sa soif de questions avait pu être étanchée.

Elle avait plus déchanté quand Alex lui avait avoué « qu’il s’était plutôt bien marré », ayant fait exprès de se présenter de la manière la plus inintéressante possible. Il avait évoqué sa passion pour le développement web en insistant sur l’historique des différentes versions d’HTML/CSS ou encore sur ses librairies JavaScript préférées, afin de jouer le côté geek à l’extrême. Tout cela sans oublier son étrange passion pour la guerre et certains sites peu recommandables où sont partagés en temps réel infos, images et films par les organisations militaires. Depuis le début de la guerre en Ukraine, il y passait encore plus de temps.

Selon Alex, le jury de sélection avait malgré tout manifesté des signes d’intérêt. Et effectivement, il faut croire que cette présentation déjantée a eu l’effet inverse de celui escompté !

***

Pour le plus grand plaisir de Morgane, les cinq mecs avaient peu à envier à leurs homologues de la version américaine. Elle salua d’abord Valentin, un blond solidement taillé qui portait le rôle d’expert vestimentaire, Clément, châtain au look plus chic et spécialiste déco, puis enfin, intima à Alex de faire de même. Ce serait quand même lui la star de l’épisode !

Alex invita avec un sourire crispé les nombreux membres de l’équipe de tournage à entrer dans la maison de ses parents, qui avaient pris une semaine de vacances. On avait tout de même prévu de tourner quelques plans en leur compagnie plus tard ; leur point de vue sur la situation intéresserait évidemment beaucoup les futurs téléspectateurs. Morgane, qui était arrivée tôt le matin, avait préparé le nécessaire pour offrir un petit-déjeuner agrémenté de quelques cafés, qui fut accepté sans broncher une fois que la majorité du matériel fut installée. Alex dévisageait régulièrement les trépieds, caméras et parapluies photos qui s’étaient entassés à la vitesse de l’éclair dans le hall d’entrée et le salon.

Le réalisateur rappela le plan pour la journée. On rejouerait d’abord l’arrivée de l’équipe – Alex et Morgane devraient reproduire au mieux l’effet de surprise –, ensuite viendrait la classique visite de la chambre d’Alex pour « faire connaissance » et montrer sa personnalité. L’après-midi serait consacré à la première phase du relooking dans une boutique d’habillement.

Alex hochait la tête à intervalles réguliers, comme un élève de sixième qui viendrait de faire sa rentrée face à son professeur principal. Morgane remarqua aussi que le regard de son ami se portait souvent sur Clément : c’étaient des regards courts et intenses, des faisceaux dont l’énergie lui procura même quelques frissons. En même temps, il n’avait pas tort : ce Clément se tenait impeccablement, les jambes croisées ; son regard acéré et naturellement séducteur se mariait étonnamment bien avec une coiffure stricte et une chemise ajustée.

Quelques dizaines de minutes après, le tournage commença réellement. Morgane s’était fait une petite place derrière un des cadreurs et observait avec délectation les premières prises tournées dans la chambre de son ami. Valentin y furetait en lâchant commentaire sur commentaire :

— Ah oui, en effet, on dirait une vraie chambre d’adolescent ! Alors ok, c’est plutôt cool, mais il faudrait finir par essayer de passer à autre chose. Enfin, je laisserai à Clément le soin de mener cette tâche, bien évidemment.

Valentin se jeta sur le siège de gaming d’Alex, s’aida du bureau pour se propulser et faire plusieurs tours sur lui-même comme un gamin. N’ayant pas fini sa démonstration, il s’empara du casque à oreillette et de la souris en s’écriant :

— Hello la team, ici AlexLeBG, votre streamer League of Legends préféré ! J’espère que vous êtes chauds pour suivre quelques games d’anthologie !

Alex lui jeta un regard noir, lui faisant comprendre qu’il appréciait moyennement qu’on touche à son setup. Heureusement, Valentin trouva rapidement une nouvelle occupation en allant disparaître au milieu des chemises du dressing d’Alex.

— Alex, comment est-ce que tu définirais ton style vestimentaire ?

— Euh… je ne sais pas, je dirais plutôt… normal !

— Exactement ! Beaucoup trop normal ! Tu as le droit d’aimer les couleurs sobres, mais même ainsi, on peut faire beaucoup mieux, je te l’assure.

— Alors je suis impatient d’essayer ça, dit-il avec un enthousiasme qui ravit Morgane.

Elle lui fit un signe d’encouragement de la tête et leva ses deux pouces en sa direction.

***

En début d’après-midi, l’équipe se sépara. Alex, Valentin et un autre mec prirent la direction du centre commercial, tandis que le reste de l’équipe et Morgane restèrent sur place afin de filmer quelques rushs qui serviraient au montage final, mais aussi de réaliser une interview avec elle.

Morgane et Clément s’installèrent face à face dans deux fauteuils en cuir modernes en forme de coquille d’œuf ouverte.

— Ok, démarra Clément, tu as pu travailler la liste de questions en amont ?

— Oui, bien sûr !

— Super ! Tu as l’air plus à l’aise que ton ami, dit-il avec un léger rire. N’hésite pas à d’abord reformuler mes questions quand tu réponds, d’accord ?

En plus de sa tenue impeccable, ses dents brillaient d’un blanc qui rendit Morgane jalouse.

— Il a toujours été assez mystérieux, dit-elle en réponse à la première question posée par Clément. Parfois, je m’inquiète pour lui, je préférerais qu’il sorte plus ; c’est la croix et la bannière pour le traîner dans une quelconque soirée ! Il préfère travailler sur ses projets persos. Ça doit être sympa d’être aussi passionné, mais il y a quelque chose qui me dérange. Il y a deux mois, on ne l’a pas vu de la semaine en cours, il développait son appli vingt-quatre heures sur vingt-quatre ! C’est pas une blague, la nuit ne l’arrêtait pas !

— D’accord, plutôt intéressant ! Donc vous vous connaissez depuis le début de la fac ?

— C’est ça ! On s’est rencontrés au milieu de notre première année de fac, mais on n’a jamais beaucoup parlé de son adolescence… il a bien voulu m’avouer qu’il avait eu des gros problèmes de harcèlement au lycée, mais c’est tout. Par contre, ce dont je suis certaine, c’est que ça ne l’aide pas à s’affirmer.

— C’est là toute notre mission, répondit Clément en souriant de plus belle. Et est-ce qu’il te présente parfois des mecs qu’il rencontre ?

— Non… il serait sûrement trop gêné pour ça, et puis de ce que je sais, il ne s’est jamais engagé dans une relation… longue, disons. Ah, et d’ailleurs, vous ne serez pas obligés de garder ça au montage, mais il avait l’air en gros crush sur toi ! Il a passé toute la matinée à te mater !

— Pas faux ! intervint le cameraman. Et d’ailleurs, ça semblait réciproque, n’est-ce pas Clém’ ? T’aimerais pas te taper un petit geek asocial sur les bords ?

Le visage de l’intéressé rougit instantanément, mais il se reprit :

— Ouais mais non… plaisantez pas, on n’a rien à voir tous les deux…

***

Il était six heures lorsqu’Alex et les autres furent de retour. Il tira la langue pour signifier à Morgane que l’après-midi avait été long et épuisant ; elle voulait bien le croire ! Pendant que l’équipe débriefait et se félicitait de cette première journée réussie, Alex fila à la cuisine et revint avec quelques boissons fraîches qu’il distribua une par une.

— Merci, lui dit le réalisateur, on t’a senti bien stressé au début, mais tu apprends vite le métier !

— Tout à fait d’accord ! approuva Morgane.

— Merci aussi, c’est vrai qu’il a fallu refaire pas mal de scènes au début… dit Alex. J’imagine que vous avez l’habitude de ce genre de… profils ?

— Mais oui, évidemment ! Et puis, on recherche quand même de l’authenticité, sinon les téléspectateurs n’accrocheraient pas. Et ne t’inquiète pas si on « dramatise » légèrement la situation au montage. Une des clés du succès est de donner aux gens un sentiment de supériorité, ça les rassure quant à leurs propres problèmes, ça les fait se sentir mieux.

***

Un quart d’heure plus tard, Clément demanda s’il pouvait s’allonger sur le canapé. Morgane remarqua rapidement que le teint de son visage s’était éclairci, comme si le sang avait reflué de ses joues. Face à sa réaction inquiète, Clément articula avec un débit de voix ralenti :

— Oui… pas de souci normalement… depuis que j’ai attrapé cette saloperie de covid l’an passé, j’ai ce genre de baisse de tension de temps en temps ; on ne sait pas trop d’où ça vient.

— Tu as besoin de quelque chose en particulier ?

— Mmh, juste un thé bien chaud, ça me fait du bien. Il ne faut pas s’inquiéter, en général ça ne dure pas plus d’une heure.

Alex se chargea de cette mission pendant que le reste de l’équipe terminait de ranger une partie du matériel. Décision fut prise de laisser Clément se reposer jusqu’à ce qu’il se sente mieux. Il appellerait un chauffeur privé plus tard dans la soirée tandis que Morgane et Alex s’assureraient que tout rentre dans l’ordre. Les deux amis saluèrent l’équipe de tournage.

— À demain après-midi pour la suite des opérations ! lança Valentin avant qu’Alex ne referme la porte de la maison de ses parents.

— Bon, c’était cool comme journée, non ? dit Morgane.

— C’est vrai que je m’attendais à pire. On monte dans ma chambre ?

Sur la canapé, Clément avait fermé les yeux, bras croisés sur le ventre.

— Tu vas devenir une vraie star ! Tu sais, je t’envierais presque.

— N’abuse quand même pas ! D’ailleurs, tu n’avais pas une soirée de prévue avec des amis à Paris ?

— Euh, si ! Mais j’ai encore le temps ! Je sais bien que tu ne seras pas trop chaud pour m’accompagner, alors autant rester encore quelques minutes, non ?

— Ouais… mais fais gaffe, on ne sait jamais que le RER ait des soucis.

— Pour l’instant, il n’annoncent rien de particulier sur mon appli, dit-elle après avoir sorti son téléphone.

— Je dis juste ça parce que la semaine dernière, j’ai mis quasiment deux heures pour monter jusqu’à Châtelet.

Alex était bizarrement insistant et invoquait des arguments assez peu crédibles, mais Morgane décida de ne pas trop discuter ; c’est vrai qu’il avait déjà fait un gros effort. À moins que…

— T’essayerais de te débarrasser de moi pour t’occuper de ce petit gars, en fait ? dit-elle avec un sourire en coin.

Alex se raidit.

— Pas du tout, qu’est-ce que tu vas imaginer ?

— J’ai juste remarqué quelques regards aujourd’hui ; je dis ça, je dis rien !

***

Alex était enfin seul chez lui… avec Clément, qui dormait maintenant paisiblement dans le salon. Il fit un rapide tour dehors, balayant du regard la rue de gauche à droite plusieurs fois, puis ferma la porte d’entrée à clef.

Il se pencha sur Clément, observant ce visage proche de la perfection, et le secoua plusieurs fois, de plus en plus vigoureusement, sans réaction de sa part. Il le hissa ensuite avec difficulté sur ses épaules, traversa le salon et s’engagea avec prudence dans les escaliers. Le poids de Clément le fit vaciller plusieurs fois, mais il parvint à le transporter jusque dans sa chambre et à le déposer sur le lit. Il ajusta un oreiller sous sa tête et remonta la couverture jusqu’au niveau des épaules du jeune homme aux cheveux châtains. Ses mains caressèrent doucement ses pommettes et se perdirent dans ses cheveux.

— Alors, Clément, par où commencer ? C’est vrai que ça fait quelques années maintenant… J’ai eu peur que Morgane ne vienne tout gâcher, pas si facile de s’en débarrasser sur ce coup. Enfin, sans elle, je n’aurais pas eu cette occasion…

Dans le lit, Clément était plongé dans un sommeil profond. On aurait dit la version masculine de la Belle au bois dormant.

— Tout ce bordel m’a tout de suite plus intéressé quand j’ai découvert que tu animais l’émission avec tes quatre collègues. Heureusement, elle n’y a vu que du feu ; elle était juste trop satisfaite de me voir passer ce casting…

Alex fit quelques pas, allant et venant silencieusement autour du lit. Sa voix changea alors soudainement de ton :

— Je suis sûr que tu m’as reconnu ! Mais c’est à peine si j’ai eu droit à quelques regards. Ou peut-être que tu n’as simplement jamais réalisé… Pourtant, comment oublier le petit Alex du lycée ; de tellement bons souvenirs, hein !

Il médita encore quelques instants avant de reprendre :

— Le coup de la soirée de fin d’année de Première… toi et tes greluches étiez presque devenus de vrais potes, j’ai enfin cru à quelques remords après avoir passé l’année à harceler un gars juste pas très à l’aise socialement. On a même trinqué ensemble, plusieurs fois ! Pour la première fois depuis des mois, j’avais l’impression de vivre comme un vrai lycéen, de passer une bonne soirée entre amis, tantôt à discuter, tantôt à danser au rythme de la musique. Et puis, pour t’amuser, tu m’as fait croire qu’Antony était secrètement en crush sur moi et que je devrais aller lui parler, que j’avais toutes mes chances. Ok, il me semblait plus qu’hétéro, mais j’étais éméché et je voulais simplement « vivre », alors j’y suis allé… et je me suis tapé la honte de ma vie ! Je me suis enfui en courant, les dix kilomètres à pied en pleine nuit jusque chez mes parents n’étaient rien en comparaison. J’étais mortifié, je n’en ai pas dormi pendant deux jours.

J’espérais que l’été fasse oublier cet évènement, mais l’année de Terminale fut à l’image de la précédente. Et le pire dans tout ça, Clément, c’est que tu me plaisais. C’est sûrement la seule chose qui m’a fait supporter cette longue traversée. L’occasion de prendre ma revanche était donc toute désignée…

L’idée finale m’est venue après le casting, pendant que je cherchais des infos sur toi ; un vrai travail de détective, crois-moi ! C’est l’interview où tu évoquais ton fameux souci de santé qui a fait germer le plan. Ces chutes de tension pouvaient tellement facilement se confondre avec les effets des petites « gouttes magiques » !

J’avoue que je craignais d’avoir mal géré le dosage en te voyant toujours éveillé après une demi-heure, alors j’en ai rajouté un peu dans le thé. Pourtant, ça avait bien marché en le testant sur moi... Enfin… je digresse, il est l’heure de commencer. C’est presque dommage, tu ne te souviendras de rien demain. On va passer une chaude soirée.

Alex sortit délicatement une caméra d’un de ses placards et l’installa de manière à filmer la pièce de manière panoramique. Son doigt enfonça sans hésitation un des boutons et le sigle « REC » apparut à l’écran.

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