Chapitre 2

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J’ouvre les yeux. Je suis attachée en sous-vêtements sur un lit, mes poignets sont croisés et mes jambes sont écartées. Pourtant j’ai juste cligné des yeux, en tout cas c’est ce que je croyais. Je ne sais pas comment il fait ça mais ça ne me plait pas de savoir qu’il m’a déshabillée. Je regarde autour de moi, la chambre me fait peur. Elle est glauque, très sombre, toujours entourée de murs calcinés. Visiblement je suis toujours au même endroit mais pas dans la même pièce. Je remarque que je suis sur un vieux lit à baldaquin noir avec des rideaux au couleur du reflet de ses yeux. Je suis toujours dans sa prison. La double porte en lave s’ouvre en face de moi. Il s’assoit sur un canapé noir de forme arrondi qui fait le tour du lit. Il se met devant moi et me regarde. Il est torse nu, son corps décrit sa force et son regard montre ses intentions. Il croise les jambes et attend amusé. Je serais curieuse de savoir ce qu’il l’amuse autant.

- Pire qu’un mec qui reluque une fille. Ricane-t-il.

- Quoi ?

Je suis étonnée quand il dit ça, j’étais perdue dans mes pensées et il m'a sorti d’un coup de ma rêverie.

- T’as fini de me mater? Me lance t’il arrogant.

- Mais je ne mate personne.

Je n'ai pas fait attention à ce que je faisais. Je le matais vraiment ?!

Et pas qu’un peu.

- Tu t’es même pas rendu compte que tu étais en train de me reluquer. Je te plais, hein ?

Il monte sur le lit et se met au dessus de moi. Son corps bouillant contre le mien est à peine supportable. Sa main remonte le long de ma jambe. J’aime autant que je déteste ce contact.

- Je vais te faciliter la tâche. Mais en échange je vais faire pareil avec toi.

- Je vous interdis de faire ça !

- Comme si tu pouvais m’interdire quelque chose. Dit-il moqueur.

Il retire son pantalon et je détourne le regard pour ne pas voir l’inévitable. Il passe sa main dans mon dos et commence à retirer les attaches de mon soutien-gorge.

- Ne faites pas ça !

- J’ai encore rien fais et je te rappelle que tu m’appartiens.

- Jamais !

Il attrape entre ses dents mon soutien gorge et le lance à l’autre bout de la pièce. Ma respiration est rapide, je panique, je ne peux rien faire pour l’empêcher.

- Je confirme t’es bien une déesse vu la beauté de ton corps.

Je refuse de le regarder. Il passe sa main sur ma culotte en dentelle blanche, ce qui me fait réagir. Il se met à sourire en voyant mes réactions.

- Alors on est sensible jolie déesse.

Mon corps se contracte d’un coup sec. Il pose ses mains de chaque côté de ma culotte et commence à la retirer, je me paralyse en auto protection. Je sens ses doigts brulants renter en moi. Je me mets à hurler sous la douleur.

- Oh ! On est toujours vierge. Dit-il d’une voix chaude.

Il a dû en avoir plein des femmes vierges, comme des expérimentées. Je ne veux pas savoir si elles étaient consentantes. Il m’embrasse dans le cou et je ferme les yeux pour éviter son regard. Il retire ses doigts et je sens son sexe contre moi.

-Je vais tellement de l’enfoncer profondément que tu pourras prendre n’importe quelle queue après.

Je tremble et redoute de le sentir en moi. La panique me donne envie de pleurer mais les larmes ne viennent pas. Il me rentre brutalement son sexe ardent et la souffrance me fait supplier d’arrêter.

- Fragile.

Connard

Habituellement je ne suis pas fragile mais là il me fait vraiment mal. Et c’est pire quand il commence à bouger en moi.

- Arrête !!!

C'est la seule chose qui arrive à sortir de ma bouche.

- Chuuuut. Dit-il en prenant son plaisir dans ma douleur.

Il s’amuse à accélérer le rythme, je tremble de tout mon corps et j’ai l’impression que ça ne s’arrêtera jamais. Je prie pour qu’il cesse de me briser mais rien n’y fait. Il m’épuise et les os de mon bassin ne supportent plus sa violence. Mon rythme cardiaque est trop rapide et ma respiration aussi. La douleur s’amplifie quand il éjacule en moi, je n'arrive ni à parler ni à bouger.

- Écoute le plaisir que tu me procures. Grogne-t-il à mon oreille.

Il arrête enfin de bouger et sort de moi aussi brutalement qu’il est rentré. Je n’ai plus la force de crier. Je remarque le sang qu’il y a, je baisse la tête épuisée et détruite. Quand je la relève, il est en train de se rhabiller et me regarde en me lançant un sourit satisfait de ce qu’il m’a fait. Je continue de trembler et j’ai toujours mal. J’ai envie de vomir j’ai une boule au ventre, je me sens sale, je me sens humiliée et dégoûtée. Je lâche prise et pleure, je veux que ça s’arrête, et que plus jamais il ne recommence.

- Arrête de chialer. Dit-il d’une voix agressive.

Il me détache les jambes puis les poignets. J’essaye de regarder où sont mes affaires mais je vois que mes sous-vêtements sont à l’autre bout de la pièce.

- Cherche pas tes affaires tu n’en as plus.

- Pourquoi ? Dis-je d’une voix tremblante.

- Va falloir t’y habituer, tu porteras rarement des vêtements.

Je vais devoir rester nue devant lui voire devant ses serviteurs.

- Mets ça. Dit-il en me donnant des sous-vêtements rouges en dentelle.

J’essaye de bouger mais j’ai trop mal pour réussir.

- Démerde-toi mais quand je reviens si tu ne les as pas mis je recommence.

Il part. Il n'est donc pas épuisé. Je ne veux pas qu’il recommence. Je continue de pleurer et de trembler mais je me force à mettre ce qu’il m'a donné. Chaque mouvement que je fais m’envoie une douleur au fond de mon ventre. Je n’aurais pas pensé qu’en étant une déesse je me ferais violer par le diable.

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