14 - Clock

12 minutes de lecture

 Laure se jeta dans les bras de son grand-père Herbert, qui la serra fort contre elle en riant. Ils se firent la bise plusieurs fois avant qu'ils ne s'écartent l'un de l'autre.


 « Alors, comment tu vas depuis la dernière fois ? demanda-t-elle d'un ton pétillant.

  • Oh, tu sais ce que c'est, on ne voit pas assez ses grands-enfants, on déprime…, répondit-il en avec un chagrin comique tellement il était feint.
  • Roh, arrête. On s'est vus la semaine dernière !
  • Ahah, je t'embête, va. »

 Il lui fourra la main dans les cheveux, lui frottant le crâne avec énergie, et elle rit en se débattant.

 « Papy, enfin !

  • Trêve de gamineries ! déclara-t-il abruptement. Je ne t'ai pas fait venir pour ça ! Allez, viens, viens ! »

 Herbert courut presque vers le garage gigantesque aux portes closes, toujours aussi alerte et en forme malgré sa soixantaine bien tassée. La jeune femme roula des yeux, se remit les cheveux en place d'une main et trottina à sa suite. Il ouvrit la porte annexe après avoir déverouillé les quatre ou cinq serrures installées dessus et la fit entrer avec empressement. Elle obtempéra de bon cœur, et admira le capharnaüm qu'était ce garage. Des squelettes d'inventions passées, des antiquités, des piles de cartons éventrés contenant vieux livres et paperasse, des établis encombrés, il y avait de tout et de n'importe quoi, le nécessaire selon son grand-père. Mais, de manière étonnante, au centre de tout ce fatras, pour la première fois depuis bien longtemps, un espace était dégagé, ou tout du moins bien plus accessible. Et au milieu de cet espace, il y avait un… un truc.

 Laure considéra la chose dans le silence presque parfait, uniquement troublé par le tic-toc irrégulier d'une horloge ancestrale qui agaçait prodigieusement la jeune femme, mais que son grand-père affectionnait beaucoup – même si il ne trouvait jamais le temps pour la remettre à l'heure ou la réparer, trop occupé à ses inventions. Et d'ailleurs…


 « Qu'est-ce que c'est ? demanda Laure en s'approchant d'un pas respectueux tout autant que prudent, vu l'état du sol.

  • Ceci, désigna le vieillard avec une immense fierté dans la voix, est la première étape vers le voyage spatio-temporel ! »

 Elle considéra l'amas de machineries et d'électronique, la console vétuste bricolée à la va-vite, les câbles énormes parcourant le garage et serpentant entre les piles de… choses… qui traînaient partout, l'écran crachant un flot incompréhensible et continu d'informations en tous les sens. La jeune fille soupira.


 « Papy, ça m'étonnerait que tu aies inventé une machine à voyager dans le temps dans ton garage.

  • Mais ce n'en est pas une ! »

 Surexcité, le vieillard enjamba le fatras qui jonchait le sol sans même le regarder, parfaitement à l'aise dans son environnement, et tapota avec fierté sur le métal de la machine. Celle-ci ronronna pour toute réponse, comme elle le faisait depuis tout à l'heure.


 « Ceci est un analyseur et modulateur spatio-temporel, extrêmement restreint et limité. En soit, il ne peut pas nous faire voyager dans le temps, mais un jour, avec un peu de chance, il pourrait– »

 Il ne termina pas sa phrase. Pendant un bref instant, en un point très localisé, l'univers sembla imploser : un vacarme tonitruant, comme si l'air était avalé dans un aspirateur gigantesque, accompagné d'une lumière aveuglante, de toutes les couleurs. Laure hurla de douleur, comme son grand-père. Lorsque cela cessa enfin, elle cligna des yeux plusieurs fois.

 Une forme se tenait devant eux. Humanoïde. Oui, c'était une femme, aux cheveux courts, pleine de cicatrices, les traits tirés, avec une machine étrange sur le dos. Laure cligna des yeux. C'était…


« Désolé, papy, mais ton invention s'arrête là. »

 La Laure du futur dégaina une sorte de pistolet de sa ceinture et s'apprêta à tirer dans les entrailles de la machine. Mais le vieil homme s'interposa, l'air paniqué.


 « Surtout pas ! Tu n'as pas conscience des risques !

  • Je les connais parfaitement !
  • Mais tu ne comprends pas que nous risquons– »

 «… boucle ?! »

 Herbert se précipita vers la machine et tapota l'écran mourant. Il eut la confirmation qu'il craignait alors que celui-ci s'éteignaint – définitivement. Il se laissa glisser au sol avec un air défait, silencieux. Les crépitements de la machine s'arrêtèrent enfin, ne laissant pendant un bref instant que l'écho perpétuel et irrégulier de l'horloge.

 La Laure qui venait de tirer rabaissa son arme.


 « C'est un risque que j'ai accepté, papy. Comme toutes les autres incarnations de moi.

  • Et quelque chose que tu vas devoir subir, maintenant.
  • Alors nous sommes dans la boucle ?
  • Oui. Je… Si je m'attendais à… à ça… »

  Silence.


« Au moins, on ne s'en rendra pas comp–

  • EST-CE QUE QUELQU'UN PEUT M'EXPLIQUER CE QU'IL SE PASSE ?! »

 La Laure qui ne comprenait rien à ce qui se passait venait de hurler la question. L'autre Laure, plus vieille, se tourna vers elle.


 « J'ai empếché là fin du monde, voilà ce qu'il se passe.

  • Mais… QUOI ? COMMENT ?
  • Je viens du futur. Herbert, notre grand-père, a permis l'invention de la machine à voyager dans le temps, mais cela a entraîné un grand chaos spatio-temporel, jusqu'à ce qu'un ordre émerge, contrôlant toutes les lignes temporelles, s'assurant sa propre pérennité à tout prix. Je suis revenu à la source afin d'empêcher un tel résultat, et permettre à au moins une ligne temporelle d'exister. »

 Silence. Le tic-toc irrégulier de l'horloge continua, dommageant un peu plus les nerfs fragiles de Laure – les deux, en l'occurrence, mais surtout la plus jeune des deux. Elle regarda sa comparse les yeux grand ouverts, mutique, interdite. Son grand-père et l'autre Laure l'observèrent un instant avant de reprendre leur conversation.


 « Papy, j'ai fait ça pour notre bien.

  • Et tu nous as condamnés ce faisant. Tu as dommagé l'espace-temps. Si mes théories sont bonnes…
  • Elles le sont. Tes échos infinis répétés par l'Ordre par fluctuation temporelle ont assuré que tu ne puisses te tromper afin d'assurer leur propre avènement de manière systèmatique, comme je le disais.
  • … certes. Eh bien, cela veut donc dire que nous sommes coincés là, en boucle.
  • Oui, en boucle. Mais de l'explosion sont nées d'autres lignes temporelles. Si celle-ci est condamnée, les autres ne le sont pas nécessairement. C'est le seul espoir que nous avons.
  • Quelle horreur… si j'avais su…
  • Tu ne pouvais pas savoir. Et tu n'avais pas vraiment le choix. L'Ordre s'est assuré que…
  • LA FERME ! »

 Laure aux cheveux longs hurla de nouveau. Elle attrapa un objet quelconque et le lança sur son double du futur, qui l'esquiva sans efforts. Elle reprit :


 « Marre de vos histoires, marre de tout ça, marre de cette fichue horloge de MERDE– »


 Laure lança une clé à molette de toutes ses forces à travers le cadran, mettant enfin fin au tic-toc infernal.


 « Est-ce que vous allez CLAIREMENT me dire ce qui se passe ?!

  • Ma chérie, déclara Herbert d'un ton fatigué, il s'avère que… mon invention était un franc succès. Et que nous sommes coincés dans une boucle. Pour toujours. Mais au moins, nous ne le saurons pas.
  • Pas tout à fait, nota Laure du futur. Avec un peu de chance, un écho spatio-temporel pourrait venir la briser, provoquant une nouvelle déchirure dans la boucle.
  • Extrêmement improbable. Cette boucle est stable, et cela m'étonnerait…
  • ARRÊTEZ ! »

 Ils se turent.


 « Est-ce que vous pouvez enfin me dire ce qu'est cette satanée… »

 La Laure du futur tira en plein dans le cœur du moteur. La machine hurla, siffla, l'écran crépita, incapable de suivre les informations qui arrivaient. La vision de Laure devint trouble. Elle eut l'impression de voir double, triple, plus encore, comme si de multiples versions d'elle-même se propageaient en tous les sens, alors que le moteur paraissait comme imploser et exploser à la fois.

 Herbert se réveilla, en sueur, le tic-toc irrégulier de son horloge le ramenant aussitôt à la réalité. Le rêve s'effritait déjà, mais pas le mal de crâne qui allait avec. Il grogna en se levant de son siège, et chercha son verre – vide, évidemment, constata-t-il. Sa tête était en feu, et comme d'habitude, il s'était endormi au beau milieu de son atelier. Il se frotta les tempes. Il croyait se souvenir…

 D'une machine. Oui. Il en voyait les méandres, les plans. Comme s'il l'avait déjà construite des milliers de fois. Tout était clair. Limpide. Il regarda les brouillons qu'il avait sur son plan de travail. Si proche et si loin à la fois…

 « Quel abruti j'ai été ! maugréa-t-il. Tout est si… évident ! En utilisant les propriétés de… »

 Il ne finit pas vraiment la phrase, concentré sur son invention. Son chef-d'œuvre. Il le sentait, cette fois, c'était la bonne. Ce serait… révolutionnaire.

 Il n'avait aucun temps à perdre.

 « –d'être coincés dans une … »



 La machine se tut d'un coup. Herbert termina sa phrase ave une légère hésitation :


 « … boucle ? »


 Il s'approcha de la machine et tapota l'écran mort. La Laure du futur parut attentive, comme si elle guettait quelque chose. Après quelques seconde d'attente, elle soupira et rangea son arme. Ce fut à ce moment que la Laure qui n'avait pas tiré sur l'invention de son grand-père se jeta sur elle comme une furie :


 « Qui êtes-vous et qu'est-ce que vous avez fait à l'invention de mon grand-père, espèce de … ! »


 L'autre Laure la rejeta avec aisance, sans même paraître y penser.


 « Je n'ai pas le temps pour ces enfantillages, Laure. Je suis toi. Du futur. J'ai remonté dans le temps pour empêcher un chaos spatio-temporel qui a failli détruire le multivers, mais qui fut derrière suivi par un ordre dictatorial utilisant le voyage spatio-temporel pour imposer sa volonté sur toutes les lignes temporelles, assurant sa pérennité et son existence. Le seul espoir que nous avions était de revenir au commencement et de mettre fin à la machine avant même qu'elle ne soit conçue. »


 La Laure au sol se releva difficilement. Elle murmura, presque pour elle-même :


 « J'ai… comme une impression de déjà-vu…

  • Sûrement. Briser un modulateur spatio-temporel, même restreint, crée un trouble temporel qui se manifeste par une transmission d'informations des lignes temporelles brisées à travers le temps. Certaines d'entre elles se manifestent comme une surimpression sur nous-même, et c'est d'ailleurs ainsi que l'Ordre– »

 La Laure du futur ne termina pas sa phrase. Elle tourna brusquement la tête vers la machine qui se relançait d'un coup, plus ou moins réparée par Herbert entretemps. Elle s'apprêta à crier quelque chose, mais là encore, les évènements ne lui laissèrent pas ce choix.


 Comme un bruit d'aspirateur à vous vriller les tympans. Et un éclat aveuglant, dans des couleurs presque impossibles.


 Une Laure propre sur elle, en uniforme noir, avec une machine bien plus compact et élégante sur le dos, apparut de nulle part. Elle dégaina en même temps que sa vis-à-vis, séparée d'elle par la machine tout juste remise en route.


 Laure tirèrent.

 Laure s'effondra au sol comme une poupée. La Laure en uniforme noir rabaissa son arme avec un sourire froid. Elle se tourna vers son grand-père blanc comme un linge, qui venait d'être le premier homme de l'Histoire à voir sa petite-fille du futur tuer son autre petite fille du futur. La survivante lui lança :

 « Beau travail, grand-père. Comme toujours. Et maintenant, tu vas finir cette machine, et nous allons nous assurer que tout se passe comme prévu.

  • Jamais ! Pourquoi est-ce que je vous aiderais ?!
  • Parce que j'ai déjà tué une Laure aujourd'hui et que je n'hésiterai pas à en tuer une autre. »

 La Laure initiale réagit enfin à cette annonce, détachant les yeux de son propre cadavre. Être la première personne à voir un double temporel de soi-même tuer un autre double de soi-même était loin d'être agréable. Elle se retint de vomir.

 « Tu n'oserais pas.

  • Qu'importe ce que tu penses, papy. Tu sais très bien que tu ne risqueras pas la vie de ta petite-fille chérie. »

 Le vieil homme jeta un regard à celle-ci. Son visage n'était que détresse. Il hocha la tête.

 « D'accord. Mais laissez-la partir.

  • Avec plaisir. Allez, file, toi. »

 La Laure du présent ne se le fit pas demander deux fois. Elle partit en courant et en pleurs. Herbert secoua la tête.

 « Vous ne pourrez pas toujours gagner, vous et votre satanée Ordre. Cette Laure-là reviendra pour vous hanter.

  • J'en doute fort, papy. »

 La jeune femme en uniforme noir eut de nouveau son sourire glacial.

 « Je me souviens parfaitement de ce qu'elle a subi après, et de comment elle est devenue la magnifique femme que je suis. »

 Le vieil homme acceuillit la nouvelle avec dignité. Il répondit :

 « Vous ne pouvez pas savoir. Les possibilités sont infinies. Elle peut tout aussi bien être celle qui vous mettra une balle dans la tête.

  • Oui, c'est vrai. Mais vous savez quoi d'autre est infini ? »

 La femme laissa une pause soigneuse avant de répondre.

 « L'Ordre. »

 Laure s'effondra au sol comme une poupée. L'autre la regarda tomber au sol, dans son uniforme noir impeccable, avant de faire de même. Elle toucha sa blessure du doigt et contempla le sang abondant qu'elle en récolta avec une expression figée, presque ébahie. Quelques instants plus tard, Herbert et la Laure initiale étaient sur elle, l'empêchant de tomber au sol.

« C'était… l'autre possibilité, murmura l'agonisante.

  • Chut, du calme, Laure, ma petite, ne bouge pas.
  • Non, ça va papy, ça va, je… c'est normal. Tout va bien. Laissez-moi…
  • Tu ne peux pas dire ça, Laure, je ne peux pas te laisser…
  • Je suis… encore là… »

 Disant cela, la Laure du futur serra fort la main de celle du passé. Elle souffrait manifestement, mais la seule chose que lisait cette dernière sur son visage, c'était une profonde tristesse. Défaite. Elle s'acharna toute fois.

 « Vous devez… partir. L'Ordre… est infini. Il va venir. C'est fini. Votre seule chance… est de recommencer. Encore.

  • Mais… Je… Tu… Tu n'y penses pas ! cria la Laure initiale.
  • Laure… Je… je suis passée par là moi aussi. J'étais… toi. »

 Une larme coula sur son visage.


 « Mais… écoute bien ton grand-père. Car l'Ordre a beau être infini… »


 Elle s'accrocha désespérément à son sosie, et dans un dernier souffle désespéré, cracha :


 « Les possibilités… »



 Laure s'effondra au sol comme une poupée.

 Alors Laure vécut, traversa le Chaos, et rejoignit l'Ordre. C'était mieux que l'alternative. Elle le savait.


 Laure s'effondra au sol comme une poupée.

 Alors Laure vécut, traversa le Chaos, et s'opposa à l'Ordre. C'était mieux que l'alternative. Elle le savait.


Laure s'effondra au sol comme une poupée.

Encore.

Et encore.

Et encore.

Et encore.

Et encore.


Un million de pièces lancées en l'air.

Pile.

L'Ordre.

Face.

L'Ordre.


Comme une horloge cassée.


Tic.

L'Ordre.

Toc.

L'Ordre.


Un milliard de pièces.

Pile. Face. Pile. Pile. Face. Face. Face. Pile. Pile. Face. Pile. Face. Pile…


Tranche.




Laure se rua sur elle-même.

Le tir dévia.

Transperça le cœur d'Herbert.

Transperça le cœur de la machine.

Dans un crépitement tonitruant, la machine explosa.

L'espace-temps se distordit, rompit, claqua.

L'onde temporelle se propagea, brisa, éclata tout sur son passage.



 Laure lança une clé à molette de toutes ses forces à travers le cadran, mettant enfin fin au tic-toc infernal.

 « Est-ce que vous allez CLAIREMENT me dire ce qui se passe ?!

  • Ma chérie, déclara Herbert d'un ton fatigué, il s'avère que… mon invention était un franc succès. Et que nous sommes coincés dans une boucle. Pour toujours. Mais au moins, nous ne le saurons pas.
  • Pas tout à fait, nota Laure du futur. Avec un peu de chance, un écho spatio-temporel pourrait venir la briser, provoquant une nouvelle déchirure dans la boucle.
  • Extrêmement improbable. Cette boucle est stable, et cela m'étonnerait… »

 L'onde temporelle transperça la boucle, effaçant toute trace de son existence, hormis un écho trompeur.



 Herbert se réveilla, en sueur, le tic-toc irrégulier de son horloge le ramenant aussitôt à la réalité. Le rêve s'effritait déjà, mais pas le mal de crâne qui allait avec. Il grogna en se levant de son siège, et chercha son verre – vide, évidemment, constata-t-il. Sa tête était en feu, et comme d'habitude, il s'était endormi au beau milieu de son atelier. Il se frotta les tempes. Il croyait se souvenir…

 Tic. Toc.

 Il regarda l'horloge.

 Il pensa à sa petite fille, qui était venue la veille. Elle s'était encore plainte de cette horloge démoniaque. Il ne l'avait pas vraiment écouté, trop occupé par lui-même et ses propres affaires. Il avait prétexté avoir trop à faire pour réparer une vieille mécanique. N'avait qu'à peine écouté ce que lui racontait sa charmante petite-fille, qui se plaisait encore à venir voir son vieux grand-père.

 …

 C'est vrai qu'elle était infernale, à ne pas toquer avec régularité. Il récupéra quelques outils et se mit au travail sur le champ.

 Quelques minutes plus tard, l'horloge était enfin réparée.

 Tic.

 Toc.

 Le vieil homme admira avec fierté son travail. Il se nettoya les mains avec un chiffon et se rendit compte qu'il avait toujours soif. Il récupéra son verre vide et se dirigea vers le robinet au fond du garage en sifflotant, ignorant les plans et brouillons raturés qui traînaient sur son plan de travail. Son rêve avait complètement disparu de sa mémoire, remplacé par le tic-toc régulier de l'horloge réparée.

 Il avait hâte de la montrer à Laure.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Planeshift ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0