Face intérieure I

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Nous sommes dans une fête foraine, dans un monde moderne mélangé avec de la fantaisie chevaleresque, tout le monde à l'air heureux, la joie se fait sentir partout, les gens jouent et s'amusent de tout leur saoul, des joutes sont organisées, des forains proposent des jeux de toutes les formes et de toutes les couleurs. J'étais dans une allée, entouré de tout le monde vivant autour de moi, heureux, et j'aperçu au loin une femme chevalier, nerveuse, regardant dans toutes les directions.

Curieux, je l’approchai et entama la conversation. Je ne me souviens pas quel a été notre discussion, mais j'avais saisi que son anxiété venait de son rôle de garde, et qu'elle avait peur d'échouer. Elle me quitta pour se positionner plus loin et recommencer. Avant qu'elle ne s'éloigne, je pose ma main sur son épaule, et me concentra. Aussi tôt, mon environnement devint silencieux et en ouvrant mes yeux à nouveau, je me retrouvais dans une grande salle vide, aux grands murs en acier, sans la moindre issue. L'espace vide était fait de la manière suivante, un bassin avait été creusé au centre, ne laissant que peu de place pour circuler sur les bords, et sur la droite, un promontoire surplombait l'endroit.

Il n'y avait aucune ouverture, vraiment. Tout ce que la salle avait, était un petit néon suspendu dans le vide, éteint car il était légèrement mal mis dans son encoche. Et pourtant, il faisait jour, d'une lumière ne projetant pas d'ombres, mais n'éclairant pas. De ma poche je sortais une masse, et je m’approchais d'un des murs. Je frappai le mur si fort qu'il eut une fissure, exactement comme si l'on brisait un miroir. De l'autre côté se distinguait nettement des yeux rouges sans forme, tentant de pénétrer par la partie fendue. Il n'y avait aucun son émis par ces créatures, cependant dans mon corps raisonnait un gigantesque brouhaha, par reflexe je couvris mes oreilles et je m'éloignais les ombres rampantes.

Je me plaça sur le promontoire, près du néon éteint, et avant même que je ne puisse poser la main sur ce dernier, une ombre prit forme et me chassa. Elle avait la forme de la jeune femme, la lame tirée au clair, tendue dans ma direction, le visage bas. Avant même que je ne puisse saisir la situation, elle me chargea avec une grande vélocité, me forçant à redescendre. Ma masse ne l'affectait pas, il n'y avait rien que je puisse faire, et elle poursuivi ses attaques. Durant un moment, mon esprit à divagué et l'ombre de la femme chevalier était au sol, immobile, se transformant progressivement en une flaque d'ombre.

Tout était finalement redevenu calme, jusqu'à ce qu'un bourdonnement silencieux refasse son apparition, les choses difformes avait pénétrées la pièce, et m'approchaient dangereusement. Je couru au néon, et je me mis à faire tout mon possible pour fixer le tube, après un long et difficile effort à bout de bras, la lumière se propagea dans toute la salle, et le néon m'absorba sans me laisser comprendre.

La fraction de seconde suivante, je me retrouvais ouvrant une porte donnant dans une vieille cage d'escalier délabrée de béton et de rouille, accompagné de 3 autres personnes en costume, visiblement aussi perdus que moi. Nous échangions quelques mots avant de décider des actions à effectuer, et la décision fut prise de suivre la lumière. Quelques étages plus hauts, en un clin d'œil, nous étions retournés dans le monde réel, entendant le bruit de la foule amusée et du soleil qui réchauffait le visage. Au loin, je vis la jeune femme, souriant paisiblement à des enfants qui passaient

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