Chapitre 4 : Monsieur Turpin

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Une demi-heure s'est écoulée, nous arrivons enfin à la Baye de Saint-Paul. Nous volons en direction de la grande plage de sable noir. La Baye de Saint-Paul est une immense ville. Les villas se trouvent en bord de mer. Les paillotes constituent le reste de la citadelle.

Enfin, nous arrivons sur la plage. Je regarde les villas. Chacune est différente. Certaines ressemblent à un immeuble de deux étages, à une petite forteresse ou à une maison. Elles sont placées les unes à côté des autres .Yohan s'arrête devant une charmante demeure. La façade est en granite, le toit est pointu or. Elle est posée sur un terre-plein. Le jeune coursier me dépose sur le seuil. Je descends de son scooter. Avant que je sonne à la porte, il me dit : Enfin, nous arrivons sur la plage. Je regarde les villas. Chacune est différente. Certaines ressemblent à un immeuble de deux étages, à une petite forteresse ou à une maison. Elles sont placées les unes à côté des autres .Yohan s'arrête devant une charmante demeure. La façade est en granite, le toit est pointu or. Elle est posée sur un terre-plein. Le jeune coursier me dépose sur le seuil. Je descends de son scooter. Avant que je sonne à la porte, il me dit : 

— Voici la maison Turpin. C'est lui même qu'il l'a construite. Je l'ai aidé pour la maçonnerie. Il reste encore quelques petits travaux. 

— Je la trouve magnifique ! m'extasiai-je.

— Attend de voir l'intérieur, tu vas être impressionnée. Monsieur Turpin est gentil. Il a fait des études d'architecte et c'est un philosophe. Il te traitera bien.

— J'ai hâte de le rencontrer ! 

— Avant que tu rentres, je voudrais te poser une question. 

— Laquelle ? Lui demandai-je surprise. 

— Souhaiterais-tu m'accompagner au gang de la Buse, ce soir ? Tu m'as sauvé et je voudrais t'inviter. 

 — Mais, le couvre-feu sonne à 18h00. La sécurité sera dehors à cette heure-ci. On risque de se faire repérer ! lui répondis-je. 

 — Ça sera le moment d'utiliser ton nouveau don ! Et ne t'inquiète pas, on ne me repère jamais. Je ferais attention à toi. Je viens te récupérer à 17h00. Ensuite, je te déposerais chez toi pour que tu puisses te reposer. Et après, nous irons là-bas. Alors acceptes-tu ?

— D'accord ! Je t'attendrais devant la maison ! acquiesçai-je. 

 Yohan démarre son moteur et reprend le chemin inverse. Il me fait un signe de la main au loin. Je le lui rends à mon tour. Avant de frapper à la porte, je prends une longue respiration. Puis, je toque sur celle-ci. La porte s'ouvre sur Monsieur Turpin. C'est un homme âgé d'une quarantaine d'années. Il mesure au moins 1m75 et il est charismatique.

Il a de courts cheveux bouclés ébène, des yeux en amandes d'un noir intense et des lèvres fines. Sa peau est mate. Il porte une robe de chambre dorée avec les initiales « OT » marquées dessus en haut à gauche. 

— Bonjour, je vous attndais. Je me nomme Oliver Turpin. Je vous souhaite la bienvenue chez moi. Entrez et faites comme chez vous ! m'accueillit-il jovialement. 

     À cet instant, j'entre chez lui. Je me trouve dans le hall d'entrée. Celui-ci est grandiose. Tous les murs sont en marbre blanc. Un lustre en cristal est accroché au plafond. Un escalator aux marches opalescentes est placé sur la gauche. Nous continuons la visite. Nous arrivons dans le salon. La pièce est immense. Un canapé flottant trône au milieu de celle-ci. Situé juste en face un écran géant translucide. Au fond du lieu se trouve une porte en bois. Nous marchons vers elle. À présent devant, monsieur Turpin tourne la poigné en fer forgé . En entrant, je suis impressionnée par la beauté de cet endroit. De grandes baies vitrées en guise de mur donnant vu sur l'océan. Un bureau en marbre blanc est placé au centre de la pièce. La chaise derrière l'office ressemble à un nuage. Posé sur le bureau, un téléphone avec projection holographique et un ordinateur opalescent. 

— Comment trouvez-vous le bureau ?

— Je le trouve magnifique ! m'extasiai-je. 

— C'est ici que vous allez travailler ! m'annonça-t-il.

— Je ne comprends pas. Les femmes de la classe moyenne sont censées être domestiques de la maison. lui répliquai-je d'un ton perplexe.

— Je n'ai pas besoin d'une femme de ménage. Je possède un robot qui s'occupe des tâches ménagères. Aujourd'hui, j'ai besoin d'une secrétaire assistante. Je vous demanderais de vous occuper de mes dossiers, d'envoyer des courriers électroniques à mes clients et de prendre mes rendez-vous. Aussi, je voudrais que vous m'accompagniez lors des réceptions auxquels je suis invité. On en reparlera. Pour l'heure, je vais chercher votre travail pour aujourd'hui. Restez là, je reviens dans un instant. Me dit-il en prenant la sortie.

   Je reste seule dans son bureau pendant cinq minutes. Je regarde à travers les baies vitrées . L'océan est magnifique. Les rayons du soleil se reflètent sur la mer. J'ai toujours rêvé de voyager, de découvrir le monde. Une légende raconte qu'autrefois, un pirate nommait la Buse avait vécu sur l'île de la Réunion . Il aurait caché son trésor. Personne n'a trouvé sa cachette. Récemment, j'ai appris que le pirate aurait des descendants. Je me demande si le gang de la Buse aurait un rapport avec cette légende. Soudain, j'entends le cliquetis de la porte. En me tournant, je vois monsieur Turpin les bras chargés de document. Il est en compagnie d'un robot humanoïde. Il est grand aux courts cheveux bruns, la peau blanche, des yeux gris clair . Il est doté d'une intelligence artificielle . Il porte une combinaison dorée. 

 — Je vous présente humanoïde 974. En réalité, je l'ai appelé Bryan. Il gère la propreté de la villa. Il est mon confident et je le considère comme un membre de ma famille. Je vous ai ramené le travail à faire pour aujourd'hui. Vous allez classer les dossiers par ordre alphabétique. Arriverez-vous à vous en sortir ? 

 — Oui, monsieur. Je pense tout faire pour aujourd'hui. Acquiesçai-je. 

 — Très bien. Je vais vous laissez. Me dit-il en déposant les documents sur le bureau. Puis, il sort de la pièce en compagnie de son robot.

À présent, je suis seule avec la pile de document à classer. Il y en a plus d'une centaine. J'en ai pour plusieurs heures à tout ranger. Les minutes s'écoulèrent, je n'avais toujours pas fini. Soudain, quelqu'un frappe à la porte. Elle s'ouvre sur Bryan. Celui-ci m'apporte une salade de tomates violettes. Il me la tend. 

 — Tenez, c'est pour vous. C'est moi qui l'ai préparé ! m'annonça-t-il fièrement. 

 — Je vous remercie Bryan. 

— Monsieur Turpin voudrez savoir si tout se passe bien pour vous ? 

 — Pour l'instant, je m'en sors. Je devrais finir d'ici trois heures. 

 — Très bien. Je vous souhaite bon appétit et bon courage. 

     L'humanoïde sort en claquant la porte derrière lui. Je mange vite fait. La salade est délicieuse. À la fin de mon repas, je reprends mon travail. Trois heures après, j'avais presque fini. Je tombe sur une étrange invitation. Monsieur Turpin est invité à une soirée qui a lieu demain soir au gang de la Buse. Aussitôt, je fais le rapprochement avec le gang dont Yohan m'a parlé. J'ai hâte d'en apprendre plus. J'entends un cliquetis. Je me tourne vers la porte. Monsieur Turpin vient d'entrer dans la pièce. Il est vêtu d'une combinaison dorée. 

 — Je voulais savoir où vous en êtes ? 

— J'ai bientôt fini, Monsieur Turpin. Lui répondis-je. 

 — Vous avez très bien travaillé. Ça sera tout pour aujourd'hui. Vous pourrez terminer demain. Je vous libère plutôt. Demain, une longue journée vous attends. 

 — Monsieur, il n'est pas encore 17h00 ! Yohan doit venir me chercher à cette heure ci ! 

 — Je l'ai déjà prévenu. Il sera là dans un instant. Je vais vous raccompagner. Me prévenu-t-il.

Il se dirige vers la porte. Je me lève de mon siège. Je marche en direction de Monsieur Turpin. Nous sortons de l'office. Je traverse le salon et le hall d'entrée toujours en compagnie de mon patron. Il place son visage sur le capteur. 

 — Monsieur Turpin, la porte est ouverte ! s'exclama une voix magnétique.

À l'extérieur, le jeune coursier m'attend. En me voyant arrivé vers lui, il me demande : 

 — Alors comment s'est passé ta journée ? 

— Très bien. Je te raconterais plus tard. 

— D'accord. Allez monte ! Il me tend la main.

J'escalade sa moto. Le moteur tourne déjà. Il roule quelques mètres et prend son envol. Je suis contente de ma journée et de retrouver Yohan. J'ai envie de rentrer chez moi pour me changer. Et ensuite, partir à la découverte du gang de la Buse.

N'hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé de ce chapitre, en commentaire. J'espère que vous avez apprécié ce chapitre.

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