Jour 27 : Grimper avec Luciano Audino

2 minutes de lecture

La technologie féery était sans aucun doute géniale. Alors que Luciano aurait simplement dû s'enflammer tandis que son corps était baigné par la lumière du soleil couchant, mais il n'en n'était rien. Sa peau était comme immunisée face aux ultra-violets de l'astre. Les vampires s'étaient disciplinés au fil des années, Luciano l'avait remarqué lorsqu'il était humain. C'était il y a plus d'une cinquantaine d'année. La commercialisation et l'obligation de portée des artefacts adaptés à son espèce avait rendu la vie plus facile à tout le monde : Les humains étaient moins effrayés et les féeries beaucoup plus libre de marcher dans les rues sans craindre d'être prit en chasse par un groupe de chasseur de sorcière.


Luciano était heureux d'avoir été transformé en vampire en cette période moderne. Ce qui le faisait déchanté cependant, c'était de voir ce qu'il avait fit de son immortalité. Si lorsqu'il était encore humain, il avait été prisonnier du temps et de sa propre vie, aujourd'hui, il était prisonnier de son boulot. Un boulot à plein temps qui lui suçait son énergie et le temps qu'il avait à l'infinie.


Là, debout devant la fenêtre de sa chambre d'hôtel, le jeune vampire observait le soleil qui semblait résisté au sommeil. Agaçant et ennuyeux. Le concert privé qu'il donnait n'arriverait que dans trois heures et cela faisait plus de douze qu'il tournait en rond dans cette chambre, comme un lion cage.


Il finit par ouvrir la fenêtre, laissant s'engouffrer dans la pièce, un vent puissant créé par l'altitude, il laissa ce vent chaud le bercer quelques secondes avant de grimper sur l'étroit rebord de la fenêtre. Il n'y avait pas de balcon. En dessous, une chute de quinze étages l'attendait. Mais Luciano regardait la rue animée avec dédain. Même s'il s'écrasait, il n'en mourrait pas. La mort ne l'éteindrait pas aussi facilement. La peur de cette mort, il ne l'avait plus depuis longtemps.


Ses orteils nus pendaient dans le vide pendant quelques secondes avant que la créature nocturne ne bondisse tout en faisant volteface, s'accrochant avec adresse au rebord de l'étage supérieur. Il gravit ainsi la distance qui le séparait du toit, tout cela rien qu'à la force de ses bras.


Le toit était désert et le vent y était alors assourdissant. Il n'y avait plus le bruit du tram ou des voitures se klaxonnant… Plus aucun bruit à part ce vent qui l'enlaçait avec force et délicatesse, accompagné par la caresse du soleil qui commençait finalement à disparaitre derrière les immeubles.


Luciano se gorgea de ce léger sentiment d'invulnérabilité et des libertés tandis qu'il venait d'échapper à ses gardes du corps, il avait joué les acrobates juste pour ne pas avoir la présence d'une armoire glace derrière lui. Et puis aussi parce que s'était drôle de grimper sur les murs. Un autre petit bonus d'avoir accès à des pouvoirs de créature immortelle.

Annotations

Vous aimez lire Am@nda ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0