Chapitre 10

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Mr Charles conduisit sa nouvelle soumise dans la pièce voisine, là une dizaine de personnes les attendaient. Dans le groupe, Mimi reconnu rapidement Jessy, la vendeuse de vêtements, Aurèlie, la masseuse de l’hôtel, et le contrôleur du train qu’elle avait pris pour profiter de son week-end SPA dans cet hôtel.

Lorsqu’elle avait pris la réservation, Mimi fût loin de s’imaginer comment ça se déroulerait, le jeu d’abord seule dans le wagon, puis la scène avec le contrôleur. Une fois à l’hôtel, elle sût que cet homme était un ami de Mr Charles, que ce dernier était descendu au même hôtel, heureuse coïncidence, et qu’il était prévu, pour le soir même, une soirée dans le donjon privé et secret du propriétaire, de ce fait elle y fût invitée par son professeur et amant. Entre temps, elle eut le droit à un massage d’Aurélie, employée de l’hôtel, ce massage eu un effet plus qu’excitant pour elle, qui fût à deux doigts d’en jouir.

Ce fût la suite du programme qui la déstabilisât le plus, être pour ainsi-dire enlevée, pour ensuite se réveiller allongée sur une table et contrainte d’y rester, incapable de scruter l’environnement, sans savoir qui lui tenait compagnie, être la cible des attouchements d’inconnus sous la direction de Mr Charles, avec l’interdiction de jouir. Scène déstabilisante et excitante à la fois. Une fois le jeu terminé, Mimi se prosternât aux pieds de son professeur, afin de lui offrir sa soumission, et de jouir intensément, avec une puissance qu’elle ne pouvait soupçonner. Il était désormais son maître.

En voyant l’assemblée devant elle, de personnes inconnues, d’autres un peu plus, Mimi leva la tête, fière de la soumise qu’elle venait de devenir. Un large sourire figurait sur son visage. Tous les regards se portèrent sur elle, épanouie comme jamais.

Mr Charles se pencha et lui chuchota :

- Tu es une soumise magnifique, toute l’assemblée t’admire.

- Merci maître, mais c’est vous qu’ils admirent je pense.

- Tu as sans doute un peu raison, mais pas seulement, toi et toi seule reçois leurs regards. Sois en fière, et je le serai.

- Bien maître.

- Profite de la soirée ma chienne, sois obéissante avec les dominants présents, respectueuse envers tout le monde, et tout se passera bien.

- Bien maître.

Puis, Mr Charles s’éloigna à la rencontre des personnes présentes, pour les saluer et discuter avec eux. Il n’eut aucun regard vers Mimi, qui resta plantée là, sans trop savoir que faire. Devait-elle suivre son maître, aller voir les visages connus ? Elle n’eut pas le temps de se décider, Jessy, suivie d’Aurélie, s’approchèrent, souriante.

- Te voilà des nôtres maintenant, dit Jessy souriante. Je te présente Dame Aurélie, que tu connais déjà, mais pas sous cet angle.

- Dame ? Je suppose que tu es une dominante alors ? interrogeât Mimi.

- Tu es novice, je te pardonnerais donc pour cette fois-ci !

Mimi ne comprit pas immédiatement ce que lui reprochait Dame Aurélie. Puis son regard rencontrât le sol, honteuse.

- V… vous êtes dominantes, je veux dire, repris Mimi.

- Oui jeune soumise, je suis une dominante. Maîtresse de Jessy, pour être plus précise. Saches que dans notre univers, les dominants et les dominantes sont, sauf avis contraire, toujours vouvoyés par les personnes soumises.

- Bien Dame Aurélie. Puis-je me permettre une question ?

- Poses toujours, je verrais si je veux bien y répondre.

- Tout à l’heure dans ma chambre … je veux dire … pour le massage, saviez-vous … vous voyez ?

- Je vois très bien Mimi, répondit-elle en riant, tu me demandes si je savais que tu serais là ce soir ?

- Oui madame, et si vous saviez ce qu’il adviendrait de moi.

- Alors, je ne savais pas si tu serais là ce soir, quand je suis arrivée tu n’avais pas encore pris ta décision. Mais je savais que si tu venais, il faudrait que tu sois dans les conditions dans lesquelles ton maître voulait que tu sois.

- Oh ! L’excitation ?

- Entre-autre oui. Ton état général était lié à une suite d’événement que Charles à merveilleusement orchestré, il faut l’avouer.

- Et vous y avez pris part ?

- Voilà, à sa demande, c’est moi, qui suis responsables des masseuses et qui suis venue en personne pour m’assurer que l’on s’occupe bien de tout. J’ai pu constater que tu as une peau très réceptive au toucher, Charles m’avait prévenue, il était loin du compte, tu es exceptionnellement réceptive, je dirais.

Mimi rougis instantanément, elle se rappela de son comportement durant le massage, et de sa tentative de faire rester Dame Aurélie, pour un jeu plus intime.

- Tu as honte d’avoir voulu plus ?

- Terriblement madame …

- Tu ne savais pas qu’y j’étais, de plus tu sembles très joueuse, sachant ce qui s’est passé avec ma salope.

- Oh, vous le savez ?

- C’était couru d’avance, quand Charles m’a demandé s’il pouvait t’envoyer dans la boutique de Jessy. Même si on ne peut être sures de rien, nous nous doutions que vous vous plairiez.

- Je vois madame, je suis tout de même gênée de vous avoir fait des avances ….

- Ne t’en fait pas, ça se règlera entre Charles et moi, pour le moment profites de la soirée, je te laisse avec Jessy, elle saura t’apprendre comment faire ici.

- Bien madame.

Dame Aurélie s’éloigna à son tour, pour laisser les deux jeunes femmes en tête à tête, elles se regardèrent un instant, repensant toutes les deux à la séance d’essayage dans la boutique de Jessy, puis rougirent d’excitation, elles rirent en cœur.

La vendeuse commençât par expliquer à Mimi quelles était les règles à suivre dans le donjon, en commençant par le dresscode, qui oblige tous les participants à avoir une tenue correcte, noire obligatoirement, les femmes, et en particulier les soumises doivent-être en jupe. Les personnes soumises doivent obligatoirement porter un signe distinctif et visible de leur soumission, le collier n’étant pas le seul. Jessy elle-même n’en portait pas, mais à la place des menottes de cuire arboraient ses poignets et ses chevilles. Ces explications aidèrent grandement la jeune femme à savoir quelles étaient les positions de chacun.

Ensuite, Jessy lui expliquât quelques règles élémentaires quant au comportement à avoir envers les personnes dominantes, comme le vouvoiement bien sûr, mais aussi, le fait de ne jamais les empêcher de circuler, c’est à la personne soumise de faire attention autour d’elle afin de ne pas les gêner dans leurs mouvements. Elle lui expliquât ensuite, que toute personne dominante était en droit de lui donner des ordres simples liés au déroulement de la soirée, comme de leur servir un verre, amener un plateau de petits fours, ou se mettre à quatre pattes pour leur servir de table.

Elle lui expliquât aussi, qu’il était fort probable qu’accompagnée de son maître, un autre dominant pourrait l’emmener faire une séance portant sur des pratiques que Mr Charles ne maîtrise pas mais qu’il souhaiterait la voir les faire.

- Merci Jessy, heureusement que tu m’expliques tout ça ! Je n’aurais pas su suivre ces règles sans ça.

- Une autre règle dans notre milieu, et d’accueillir les nouvelles personnes soumises, surtout les novices, pour leur faire le topo de ce qui se passe ici. Dans ton cas c’était indispensable sachant que tu n’as pas eu le temps de t’y préparer avec ton maître.

- Oui, et je suis heureuse que ça soit toi qui m’explique, et bien sûr, encore plus heureuse que tu sois ici, dît Mimi avec un large sourire qui en dît long sur l’attirance de qu’elle avait pour Jessy.

- Donc, quand j’ai refusé notre tête à tête, je savais que je passerais la soirée, même le week-end avec ma dame, et ne sachant pas à quel point tu faisais partie de notre univers, je n’ai pas osé tout te dire. Maintenant, tu t’en doutes, nos tête-à-tête seront encadrés.

- Oui, on sentit la déception dans la réponse de Mimi.

- Ne t’en fais pas ma belle, ils ne nous interdiront pas de nous voir.

L’étudiante retrouvât son grand sourire plein de malice, et regarda Jessy avec envie, comme si celle-ci fu nue prête à bien des plaisirs. Le silence s’installa, puis le regard de Mimi commença à faire le tour de la pièce, observant les convives, retrouvant son maître. Lorsque son regard se posât sur lui, elle eut une bouffée incontrôlable, une envie irrépressible d’aller se blottir contre lui. Il semblait passer une bonne soirée, riait, le regard moqueur, plein de malice, prêt de lui se trouvaient Aurélie, le contrôleur, et un homme qu’elle ne connaissait pas. Mr Charles en riant, tapât plusieurs fois l’épaule du contrôleur, Aurélie et l’autre homme rirent ensuite.

- Jessy ? Qui sont les personnes avec Dame Aurélie et Mr Charles ?

- Deux dominants, Mimi se retint de rire et rougit.

- Le premier, Jean, est le propriétaire de l’hôtel, il me semble que sa soumise devrait être dans le coin.

- Le second Marc, est contrôleur dans les trains, il n’a personne en ce moment. Notre rupture, lorsque je me suis mise au pieds de Dame Aurèlie, semble avoir été dure pour lui.

- Ça s’est mal passé ?

- Je dirais qu’il a compris mon besoin de le vivre autrement, mais je pense qu’il avait plus de sentiments pour moi qu’il aurait voulu l’avouer. Après, il a eu quelques soumises louches que nous n’avons vu ici qu’une seule fois chacune. Ce soir il semble seul.

- Je vois.

- Ce soir, j’ai l’impression qu’il fait l’objet des moqueries.

- Tu trouves ? Mimi baissât le regard, un peu honteuse, mais presque fière d’elle.

- Quoi ? Tu sais quelque chose ?

- Moi ? Je ne me permettrais pas de raconter des choses sur un dominant, je ne pense pas que ça soit une chose autorisée, si ?

- Juste à moi ! S’il te plait !

- Je ne devrais pas … Surtout qu’il a été ton maître.

- Justement, c’est par ce qu’il l’a été !

- Je ne suis pas sure. Quelqu’un pourrait entendre.

Après quelques minutes de négociation Jessy emmena Mimi dans une pièce à l’écart pour qu’elle lui raconte son aventure avec Marc, durant laquelle il s’était montré docile, loin du dominant qu’il laisse paraître auprès de son entourage. La vendeuse n’en crû pas ses oreilles et eut peine à prendre les paroles de Mimi au sérieux. Mais les détails que l’étudiante lui livra ne pouvais pas être inventés.

Puis Jessy se remémorant sa relation avec lui, fini par se rendre compte que certaines parties de la personnalité de Marc étaient confusantes, il semblait souvent à la limite de basculer vers la soumission. La vendeuse lui expliquât que, dans sa soumission, encore plus que dans son quotidien, elle était toujours en train de jouer avec les limites, tester jusqu’où elle pouvait aller avec les autres. Avec Dame Aurélie, elle n’avait pas autant de latitudes avant la punition qu’avec Marc. De la même manière, elle n’oserait jamais jouer sur la frustration de sa maîtresse, ou même faire semblant de refuser d’exécuter un ordre. Avec lui, elle était toujours dans l’opposition, il lui était même arrivé de donner des ordres, et même de lui mettre une claque sur les fesses ans qu’il n’y ait de punition en retour.

Maintenant, elle en était sure, Marc était trop doux pour être dominant. Les deux jeunes femmes rirent ensemble aux dépends de Marc.

Lorsque la discussion fut terminée, elles voulurent revenir avec le reste du groupe, ce fut sans compter sur l’apparition de leurs dominants respectifs. Chacun les regardant avec colère, montrant que leur escapade à l’écart ne leur plaisait pas, et qu’elles avaient fauté.

Jessy se décomposa instantanément, les larmes lui montèrent directement, puis elle se jeta à genoux, au pieds de Dame Aurèlie. Mimi, mal à l’aise, regarda bouche bée, elle ne sut trop quoi faire. Puis elle se mis en position de soumission au pieds de Mr Charles.

- Pardon maître, balbutiât-elle.

- Sais-tu au moins pourquoi ?

- Je ne suis pas sure maître, par ce que nous sommes venues ici sans rien dire ?

- Pas sans rien dire non, sans m’en demander l’autorisation.

- Oh oui maître, j’en suis navrée.

- C’est valable pour toi aussi Jessy ! Repris Aurélie. Autant Mimi est novice, et il est compréhensible qu’elle n’ait pas encore les réflexes liés à son appartenance, mais toi ! Quelle-est ton excuse ?

- … Jessy ne répondit que par des sanglots.

- Réponds !

- J…. V… Votre chienne n’a pas d’excuse ma dame.

- Pourquoi êtes-vous venues ici toutes les deux ? pour faire des cochonneries salopes ?

- Non ! Cria Mimi, regrettant instantanément le ton qu’elle vint d’utiliser.

Les regards des deux dominant de posèrent sur elle, ils reflétèrent une grande colère. Mr Charles tourna les talons sans rien dire. Mimi tomba sur ses mains et se mit à pleurer. Dame Aurélie se tourna ensuite vers Jessy, l’agrippa par ses cheveux, puis la fit avancer à quatre pattes vers un coin de la pièce. La fit se redresser sur les genoux, la vendeuse se calla instinctivement dans le coin, puis croisa les bras dans le dos. Aurèlie sorti un cadenas de ses poches puis lui fixa le deux poignets ensembles, sans le refermer, puis elle se tourna pour attraper une chaîne fixée au mur, l’ajoutât à la boucle du cadenas, puis le referma.

- Restes là ! lui ordonnât-elle. Ce sera bientôt ton tour, mais commençons par la sauvage.

Aurèlie rejoignit Mimi, toujours à quatre pattes, pleurant le départ de son maître. L’étudiante ne remarqua la présence de la dominante que lorsqu’une traction sur ses cheveux la fit se mettre face à elle. Puis elle la fit trainer vers le centre de la pièce, là se trouvaient une chaine avec des menottes suspendue au plafond, sur le sol deux chaînes avec chacune une menotte étaient scellées à moins de deux mètres l’une de l’autre.

La masseuse lui relâchât les cheveux au profit de la première cheville, sur laquelle elle fermât une première menotte, puis la secondes sur l’autre cheville. Mimi ne savait plus ce qu’il se passait, la scène lui sembla totalement irréelle. Puis, Dame Aurèlie lui accrocha les poignets aux deux dernières menottes.

- Ne bouge pas !

Mimi n’émit aucun son, la dominante, s’éloigna pour actionner un interrupteur sur le mur, les bras de la jeune femme furent tirés vers le haut par les menottes, puis une fois tendus, la traction verticale la força à se lever, quelques secondes plus tard les pieds de Mimi ne touchèrent plus le sol, les jambes écartées par les chaînes fixées à ses chevilles. L’ascension s’arrêta là. Dame Aurélie quitta la pièce à son tour, laissant ainsi les deux jeunes femmes seules dans un silence total.

Quelques minutes à peine s’étaient écoulées depuis que les deux jeunes femmes s’étaient faites surprendre à l’écart de tous par leurs dominants, et qu’elles avaient été contraintes par des chaînes à rester seules dans la pièce.

Pourtant, cette attente leur parue durer une heure. Mimi était entrée dans une sorte de transe, se sentant plus la tension qui se faisait sur ses poignets. Elle avait complètement perdu la notion de l’espace.

Ce fût ce moment que, d’un seul pas, Dame Aurélie et Mr Charles entrèrent dans la pièce. Ce fut le professeur qui entra en premier, masquant derrière lui la dominante. Seule Mimi pût les voir, Jessy ne pouvait qu’observer le mur qui se trouvait devant elle.

Dès que son maître s’écarta, la jeune femme pût apercevoir un objet en cuir, roulé dans la main de la masseuse, elle eût peur de deviner ce dont il s’agissait, mais ses yeux ne la trompèrent pas, Dame Aurélie tenait bien un fouet de cuir, elle sentit, instantanément, un sentiment de panique monter en elle, jamais elle ne pourrait recevoir, ne serait-ce qu’une caresse de ce type d’objet. Mimi nourrît l’espoir que son utilisation ne lui serait pas destinée, mais qu’à la place ce serait Jessy. Puis elle se dît également que le fait de vouloir que ce soit son amie et amante qui en reçoive les coups, faisait d’elle une égoïste, ce n’était pas dans ces habitudes, elle se mît alors à vouloir tout faire pour que la vendeuse n’en fasse pas l’expérience. “Je ferais tout ce qu’il faut.” se dit elle intérieurement. Puis Mr Charles prît la parole.

- Bien ! J’espères que ces quelques instants vous ont permis de réfléchir à ce que vous avez fait.

- Oui maître.

- Oui monsieur.

- Qui est la fautive de cette mise à l’écart sans autorisation ?

- Moi ! Répondirent-elles en cœur.

- Ça ne nous fera pas avancer, l’une d’entre vous devra être punie.

- C’est à cause de moi maître, s’empressa Mimi.

- Explique-toi !

- Je voulais raconter à Aurélie ce qui c’était passé dans le train, et je ne voulais pas que d’autres entendent, alors nous somme venues ici.

- Dans le train ? Avec Marc ?

- Oui maître, répondit-elle honteuse.

- Et toi Aurélie ? Qu’as-tu as dire ?

- En fait monsieur, c’est moi qui ai poussé Mimi à me parler, et comme elle ne voulait pas me dire devant tout le monde, et que je suis une salope impatiente, je l’ai emmenée ici pour qu’elle me raconte.

- Bon, j’ai un problème, selon ce que vous dites, vous êtes toutes les deux fautives, et si ce n’est pas le cas c’est que l’une de vous deux ment, laquelle ?

Aucune des deux soumises ne répondit. Dame Aurélie déroula le fouet court et souple, puis d’un geste léger et sec le fit claquer dans le vide. Le bruit puissant raisonna dans la pièce, les deux jeunes femmes gémirent de frayeur, mais ne se dénoncèrent pas pour autant. Le fouet raisonna encore deux fois, une près de Jessy, qui en senti le souffle, la seconde près de Mimi, qui fondit en larme instantanément.

- C’est moi qui mens, dit Mimi en sanglot. Je suis une chienne menteuse, je ne veux pas que Jessy se fasse fouetter, ce n’est quand même pas de sa faute si j’ai fait ça dans le train, elle ne peut être punie pour ça.

- Eh bien voilà ! Nous savons tout, déclara Dame Aurélie. Nous allons pourvoir décider quelles seront vos punissions, nous allons revenir.

Une nouvelle fois les deux jeunes soumises se retrouvèrent seules dans la pièce, elles ne dirent pas un mot. Elles eurent peur que leurs dominants reviennent sans qu’elles ne les voient et que la punition soit plus forte.

L’attente fut interminable, Mimi s’endormi d’épuisement ainsi attachée. Jessy quant à elle commença à avoir de plus en plus de mal à tenir sur ses genoux. Lorsque la jeune vendeuse se rendit compte de l’assoupissement de sa voisine, elle siffla doucement pour qu’elle reprenne ses esprits au cas où l’attente se serait terminée d’ici peu. Son action pourrait permettre à la jeune étudiante d’éviter une punition supplémentaire.

Une heure s’était déjà écoulée lorsque Mr Charles et Dame Aurélie revinrent, en brisant directement le silence et faisant sursauter les deux soumises.

- Bien ! Nous avons décidé, indiquât le professeur d’une voix sèche, et bien audible.

- Etes-vous prêtes ? demanda Dame Aurélie.

- Oui répondirent timidement les deux soumises.

Sans un mot, les deux dominants se rapprochèrent de leurs soumises respectives, et à la grande surprise de celles-ci, les prirent dans le bras et les sortirent de leurs contraintes, puis les câlinèrent longuement. La punition fut désormais terminée. L’attente et la peur d’un châtiment plus fort avait suffi à les punir.

Une fois ce moment de réconfort terminé, Dame Aurélie emmena Jessy avec elle, la soutenant pour l’aider à marcher. Mr Charles à son tour relâcha son étreinte, en glissant un bras derrière les genoux de Mimi, et gardant un bras dans son dos, la porta afin de la faire sortir de la pièce.

La jeune femme pausa sa tête sur l’épaule de Mr Charles et regarda autour d’elle lorsqu’ils traversèrent la salle de réception, elle ne vit pas son amie, elle supposa qu’elle et sa dominante étaient repartie dans leurs appartements. Tout comme eux.

- Maître ? demandât-elle une fois sortis.

- Oui Mimi ?

- Où allons-nous ?

- Dans ta chambre ma jolie.

- Resterez-vous avec moi Maître ?

- Tu as besoin de repos ma jolie.

- Vous n’allez donc pas vous servir de moi ?

- Salope !

Ils arrivèrent à la chambre de Mimi, il ouvrit la porte et la déposa sur son lit. L’aida à se déshabiller, la jeune femme laissa ses mains parcourir le corps de son maître afin de trouver ce qui lui faisait envie. Visiblement, Mr Charles avait envie de se servir d’elle, son sexe était dur, en pleine possession de sa puissance.

- Tu n’en as pas eu assez ce soir ? lui demanda t’il.

- ….

- Retire tes mains ma salope !

- Mais, maître ?

- Tu as besoin de te remettre des émotions de ce soir.

- J’ai envie de votre plaisir maître.

- J’en ai pris beaucoup ce soir !

- Maître, s’il vous plait, fit-elle boudeuse.

- J’ai déjà décidé.

- Dormirez-vous avec moi alors ?

- C’est ce que tu désires ?

- Non, j’ai besoin de vous sentir à côté de moi maître.

Le professeur se leva, alla vers le fauteuil, retira un a un ses vêtements et les pausa dessus, jusqu’à se retrouver entièrement nu. Il se tourna vers sa soumise.

- Je te préviens, nous allons dormir ce soir, rien de plus.

- Oh oui maître, rien de plus. Merci maître.

Mr Charles revint vers le lit et s’allongeât à côté de la jeune femme qui se tourna vers lui et pausa la tête sur son torse, une main sur ses côtes. Il ne fallut que quelques minutes pour que tous deux s’endorment.

Durant la nuit, Mimi se réveilla, l’un et l’autre avaient changé de position. Elle lui tournait le dos, en position fœtale. Il était collé à elle dans la même position, leurs deux corps étaient parfaitement collés l’un à l’autre. Mr Charles lui tenait la poitrine. La jeune femme sentie que l’excitation de son maître était toujours présente.

Elle oublia un instant sa condition de soumise, et toujours frustrée du refus de la veille, pris le sexe de son maître en main, le masturbant légèrement pour le faire grossir et durcir au maximum. Puis elle se cambra pour que celui-ci soit prêt à entrer en elle, son entre jambe était déjà trempé de désir et d’excitation. Malgré ses efforts, Mimi ne réussit pas à le faire entrer en elle de ce côté-là, la main de son maître sur son sein l’empêchât de se cambrer suffisamment pour que cela soit possible. Elle prit un peu de ce qui coulait de son entre-jambe pour humidifier et lubrifier son anus. Rien ne pourrait l’empêcher de le sentir en elle.

Cette fois-ci, Mimi sentis le gland grossis mais pas encore dure se présenter devant son petit trou. De petit il n’avait que le nom, son corps et son esprit désiraient tellement la délivrance de cette pénétration, que son anus se dilatât tellement qu’il sembla être prêt à aspirer le membre entier de son maître, elle se sentit tellement chienne que rien ne put l’arrêter dans son entreprise. Mimi continuât de masturber le membre durcissant, et de le faire se frotter contre elle comme si ce fut un sex-toy qu’elle s’apprêtât bientôt à faire pénétrer en elle, profondément dans un cri de jouissance tellement intense qu’elle crut réveiller Mr Charles, mais il sembla rester assoupis. Elle entreprit alors des va et vient se donnant ainsi un plaisir intense.

Soudain, une douleur intense se fi sentir sur sa poitrine, Mimi se stoppa alors pour observer son maître, qui avait serré de toutes ses forces avec sa main déjà posée, mais il avait toujours les yeux fermés, elle reprit alors ses mouvements, se délectant du mélange du plaisir anal et de la souffrance imposée à son sein.

La main de Mr Charles lâchât son étreinte, se leva d’un coup, le plus haut qu’elle put, puis vins s’écraser sur la fesse de la jeune femme avec un force intense, telle que la douleur qui en résultat fit instantanément pleurer Mimi.

- Salope !!! Hurla Mr Charles, tu veux tant que ça que je te baise ?

Il se leva et attrapa l’étudiante par les cheveux pour la faire aller jusque dans la salle de bain, attrapant au passage les bas de la jeune femme, sa propre cravate ainsi que sa ceinture. Il la jetât dans la baignoire, utilisa les bas pour lui lier les coudes et les cuisses, la maintenant ainsi à quatre pattes, la tête sur le bord de la baignoire. Il utilisât sa cravate pour lui maintenir la bouche ouverte en la positionnant sur le menton, puis en nouant très tendu derrières la nuque. Sa ceinture fendit l’aires une dizaine de fois, s’écrasant tour à tour sur chacune de ses fesses.

Puis il vin devant elle, enfournant son sexe au maximum de sa forme dans la bouche, jusqu’au fond de sa gorge, la maintenant ainsi d’une main derrière la tête. Il fit de nouveau claquer sa ceinture, cette fois-ci plus doucement, mais sur son dos, fit quelques va et viens dans sa bouche puis s’arrêtât et sortit de la salle de bain.

Mr Charles sembla fouiller dans la chambre sans succès, puis la porte d’entrée claquât avec un bruit grave et sourd reconnaissable, il venait de sortir. Il ne fallut pas longtemps pour entendre un petit bip indiquant le passage d’une carte, suivit du craquement de la porte qui s’ouvre, et qui se referme. L’homme était parti chercher quelques accessoires.

En revenant dans la salle de bain, le premier qu’il sortit fut un écarteur anal, qu’il fit pénétrer dans celui de la jeune femme et s’essarter rapidement à son maximum. Mimi gémis autant que ses contraintes lui permirent, ce qu’elle sentit ensuite la surprit, une chaleur liquide l’envahi, elle se senti être remplie, ce ne pouvait pas être la semence de son maître, la constance avec laquelle elle sentait le liquide l’envahir et la quantité ne laissaient aucun doute, il était en train d’uriner. Elle n’en revint pas, il était en train de l’emplir de ses déjections, une honte intense s’empara d’elle. Elle se senti rabaissée à l’état de pissotière, un objet, accroché au mur des toilettes publiques.

Elle sentit d’un coup le jet de son maître lui traverser le dos, passer dans ses cheveux et venir envahir sa bouche, le gland de son maître faisant pression sur la cravate pour que le jet puisse passer. Mimi ne put faire autrement que de déglutir et avaler le liquide doré qui lui envahissait la bouche et l’empêchait de respirer correctement. Le jet s’arrêtât enfin, la jeune femme pleura à chaudes larmes, tellement ce qu’elle venait de subir l’avait rendue honteuse.

- Et bien ? tu ne voulais pas que je te remplisse ma chienne ? dit-il sur un ton mêlant énervement et amusement.

- Hurggg !

- C’est chose faite non ?

La jeune soumise, gigotât pour faire tomber la cravate.

- P… Pas de ça maître, dit-elle en sanglotant.

- Ah ?! De quoi alors ?

- De votre sexe, votre semence et votre puissance maître.

- Comme je te l'ai dit, tu n'auras rien cette nuit, faut-il que je t'attache pour que tu sois sage ?

- Oh ? Euh … Non maître, j'ai compris maintenant, je me tiendrai sage je vous le promets.

A vrais dire Mimi fut complètement refroidie par la scène humiliante qui venait de se produire, elle se sentit également minable de n'avoir pas su retenir ses pulsion, Mr Charles lui donnait tant, il l'épanouissait tant sexuellement que personnellement, et cela faisait deux fois que, ce soir-là, elle le décevait. Elle vint alors à penser que les punitions qu'elle avait subies en conséquence étaient plus que méritées, elle commença même à se sentir honorée de les avoir reçues.

La jeune femme avait appris beaucoup durant cette longue soirée, sur son maître, sur leur relation mais encore plus sur elle-même. Son maître était quelqu'un de ferme et qui ne laisserai rien passer lorsqu'elle viendrait à faire une erreur, il la punirait comme il se doit. En revanche Mr Charles saurait également la récompenser de plaisir immenses et insoupçonnables lorsqu'elle lui donnerait satisfaction par ses actes et ses propres dépassements d'elle, elle en était maintenant persuadée.

Leur relation serait basée sur le partage, le dialogue, l'apprentissage, et la découverte profonde d'elle-même et de son maître. Elle le savait désormais, elle ne saurait s'épanouir autrement que par le regard de son professeur et maître, par un dévouement aveugle a celui-ci qui saura l'orienter à chacun de se pas, la rassurer en cas de doutes. En somme elle était sa soumise et elle en était fière.

Ils terminèrent tous deux leur nuit dans le calme et le repos le plus total, prirent leur petit déjeuné dans le silence, les yeux dans les yeux, chacun faisait lire dans son regard les sentiments et les envies qu'il souhaitait partager avec son partenaire. Ensuite Mr Charles repartit pour sa chambre et préparer ses affaires en vue du départ de l'hôtel et le retour au quotidien ; Mimi en fît de même. Ils se retrouvèrent discrètement sur les marches se trouvant juste après la sortie, une voiture de luxe les attendait déjà avec à son bord Marc, Dame Aurélie et bien-entendu Jessy. Tout le petit groupe pris la route pour la gare, en plaisantant et rigolant.

Une fois à la gare ils prirent le train et montèrent tous les cinq en s'installant dans le même compartiment. Le trajet du retour se passa calmement, tous étaient bien fatigués de leur week-end. Mimi dormit un peu, ses rêves en revanche étaient moins calmes, ils lui rappelèrent le temps passé à l’hôtel et ce qu'elle aurait voulu qu'il s'y passe.

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