Les embêtements commencent

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Ève

Le fermier rentre à pas lourds et vite dans sa petite ferme aux murs de bois brunâtres, tremblant légèrement d'inquiétude. Il bondit vers son téléphone avec affolement. La sonnerie du téléphone résonne fortement, ce qui fait d'ailleurs sursauter Ève. Finalement, un homme à la vois sinistre quoique réconfortante.

- Oui, ici la police?

Le fermier hésite quelques secondes avant de répondre à l'apareil.

- Oui, euh...il y a une femme conplètement cintrée qui se trouve assise sur mon champ, et elle se prend pour la messagère de Dieu.

- Méssagère de Dieu, vous dites? Comme Jeanne-d'arc?

De la sueur chaude et inconfortable coule du front de l'homme à l'apareil. Il a soudain peur que quelquechose d'affreux ait lieu ici, non loin de chez lui.

- Oui, je le craint, comme Jeanne-d'arc. Je suppose qu'elle aussi va être brûlée au piquet, mais dites moi qu'non, bon sang!

Le policier pouffe délicatement, pensant que c'est le fermier qui est fou, et non la femme dans son champ, d'où le policier pense avoir êtée inventée par ce paysan.

- Ne vous inquitez pas, monsieur, nous arrivons dans moins d'une heure, espérons.

Le fermier se sent soudain rassuré. Il expire doucement avec un sourir énorme sur sn visage. Il s'empresse de dire l'adresse de sa ferme à la police, et raccroche sans même dire merci. Il prend une chaise qui se tient à côté de lui, et s'assoie. Il attends que la police arrive, et Ève aussi attends dans le champ de cet homme.

Une demi-heure plus tard, deux voitures blanches avec des couleurs bleus et noires font un son énorme, le son d'une sirène bruyante et dérangeante, se garant au plein sur le blé du fermier. Il sort de sa ferme et commence à crier.

-Eh! Mon champ! Bande de cochons! C'est mon champ, qu'vous ruinez! Je me plaindrais au gouvernement, bon sang!

Il cours vers les deux voitures en criant et bougonnant. La porte de la première voiture de police s'ouvre, et un homme grand et mince, avec une grande barbe brune, et de faibles cheveux grisâtres place son pied sur le blé écrasé par le gros pneu caouthoueux de la voiture.

- Je m'appelle Jean Bougreaux, agent de police. Ne vous inquiétez pas, nous allons nous ocuper de la situation.

Il montre alors son badge de policer, et sa carte d'identité.

- Ce que vous allez vous ocuper, c'est d'mon champ qu'vous venez de détruire!

Jean montre un visage de dégout, puis écrase méchament son pied, ajoutant un ''oups.'' après son acte. Le fermier, se tenant le pieds par les mains en criant de douleur, tombe par terre, le sang giclant hors de son orteil.

- Sortez ce gueux hors de ma vue. Apportez-le à l'hopital, je crains qu'il se soit cassé l'os du doigt de pied.

Ève, aillant vue toute la scène, se lève brusquement et cours dans la direction opposée des policiers. Jean et ses équipiers la voient tout de suite.

- Attrapez-la, je la veux en prison! Tout de suite!

Jean marche alors tranquilement vers sa voiture. Il entre et se pose sur un siège, clapant des mains pour demander au conducteur de conduire.

- Ramenez-moi à l'agence de police.

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