nSi le confinement n'avait que l'aspect de vous éloigner des gens, tel l'asociable que vous êtes, j'aurais pu l'accepter sans problème. Sauf qu'il y a un détail qu'on oublie de préciser : le vie continue et quand je dis "vie" je parle de notre merveilleuse institution appelée l'école.

Et oui, ça peut paraitre comme un concept obscur pour certains, mais se lever avant 8h pour travailler dans sa chambre entourer de choses tellement plus intéressantes que le calcul intégral n'est pas évident. Tout le monde n'a pas la rigueur nécessaire pour se lever à temps pour un cours en visio à 8h du matin.

Autre détail qui pourrait avoir son importance: tout le monde n'a pas une connection à toute épreuve ni un matériel au top de la technologie qui ne bug jamais. Oh que non.

Dernière chose qui m'a personnellement énervée: le PDF. Certes, c'est pratique pour les enseignants , mais quand on travaille 7 heures d'affilée à travailler sur un DM pour se taper encore 3 autres longues heures à transformer toutes nos merveilleuses photos de professionnel bas marché en un unique PDF, vos nerfs éclatent comme une pignata lors d'une kermesse. Un bain de sang de neurone et de self-control.

Si c'est pour m'énerver ainsi devant mon ordinateur jusqu'à penser sérieusement à le détruire, autant laisser les écoles ouvertes. Ou définitivement fermer, ça dépend si on pense encore à avoir un avenir (personnellement, je n'ai pas encore fait la maison de mes rêves remplie de passages secrets donc je tiens quand même à avoir un futur).

En général, j'en ai marre de voir les deux années les plus importantes de ma vie de lycéenne mises de côté, de savoir que si ce stupide corona qui avait emprunté le nom d'une bière commerciale n'était pas là, j'aurais pu faire mieux que ça. De devoir attendre sagement sans rien dire pendant que d'autres se prélassent en faisant des fêtes ici et là.