Vents d'ailleurs

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Je tombe une dernière fois,
Sur cette route d’autrefois,
Qui m’a couvert de tant coupures,
Surpris (que je fus,) devant sa démesure.

Je quitte cette méphitique terre,
Et je m’embarque sur la mer.
J’ai trouvé un nouveau chemin,
Où m’élancer vers mon destin!

Sous la brise fraîche de l’océan,
Je réfléchis sur mon vivant.
Il y avait un terrible vent aride
Et la terre était horriblement putride.

Le souffle du monde me harcelait,
Ces cris belliqueux me torturaient!
Il voulait détruire ce que j’étais,
Avec ses paroles sans aucune paix.

La terre changeait constamment,
Pouvant s’ouvrir à tout moment.
Elle s’amusait à faire trébucher.
Elle cherchait à nous blesser.

Sous la douce brise de l’océan,
Je laisse s’échapper cet ancien temps.
Je peux enfin oublier cette souillure,
Et réfléchir à un nouveau futur.

Des toiles se peignent par millier,
Et je vois tant de possibilités,
L’avenir me semble radieux,
Au point de me croire chanceux.

Soudainement, je vois des destinations,
Et s’envole ma rugissante imagination.
Les œuvres s’accumulent dans mon fort,
Et je me prélasse sur mes pièces d’or.

L’image d’un roi se fit,
Gouvernant sur ses petits,
Les protégeant des dangers,
Et les aidants à prospérer.

Fut remplacée l’image du suzerain,
Par celle d’un grand écrivain.
Un devenir où la rime m’amuse,
Où j’écris des odes sur mes muses.

Rassasié par ses agréables images,
Je me laisse dériver au large.
Somnolant sur l’idée d’arriver,
Je m’endors sur de belles pensées.

Une puissante tempête se mit à souffler
Et j’entends des cris d’un autre temps.
Jamais je n’avais cru revoir ce vent.
La panique voulait me submerger.

Je me réveille trempé de sueur,
Heureux que ce ne soit qu’un leurre.
Je regarde craintivement l’horizon,
Espérant que ce ne soit pas une vision.

Le bateau est finalement arrivé.
Après cette longue traversée,
Je peux enfin commencer,
Cette nouvelle destinée,

À peine sorti du port,
Je m’effondre sans tort.
Je viens de voir une belle flamme
Et elle refuse de quitter mon âme!

Je me relève en essayant de bien paraitre,
Espérant que je ne laisse rien transparaitre,
De cette honte qui m’envahit,
À l’idée que cette déesse me vit,

J’avance sur ma nouvelle voie,
Étonné par cette divine vision,
Et mon esprit est pris d’une interrogation :
« Pourrais-je la croiser encore une fois? »

Pris dans une certaine confusion,
J’en oublie de faire attention,
Et apercevant une perle étincelante,
Je rencontre une saillie imposante.

Ne la voyant pas arriver,
Je fus des plus étonnée,
Quand mon pied resta pour parler
Avec cette nouvelle « amie » arrimée!

Légèrement assommé,
Je me remets à rêver.
Je sens la chaleur d’une étoile,
Et j’admire l’éclat d’une toile.

Surpris de ses deux présences,
Je reprends le contrôle de mes sens.
Fasciner de voir ses deux diamants,
Scintiller dans l’obscurité soudainement.

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