Je voudrais pouvoir lire dans ton regard

Le couleur rouge de l'amour passion

Je voudrais pouvoir croire qu'en dehors de toi

Le monde s'arrête aux hivers glacés

Je voudrais croire à la tendresse

De tes yeux, de tes gestes

Je pourrais croire en la beauté de la vie, de cette nuit,

Quand je pense à toi

Mais les rêves ne sont que chimères

Et le monde s'effondre autour de moi

Les tours que j'ai construits resplendissent

Bastion d'espoir de ma passion

Mais l'avenir, notre avenir

N'ai que larmes, n'ai que cendres

Je pourrai croire que le bonheur

Réside en ta présence à mes côtés

Que la vie s'enlaidit

Quand je ne te vois pas

Que le monde a toutes les couleurs

Quand tu me serres contre toi

Mais je sais que les rêves

Bien que trop souvent stériles

Ne laissent pour souvenir

Qu'un arrière-goût d'amertume

Le feu aurait pu jaillir

Flamber, s'épanouir et éblouir

Nous n'avons pas cru à ce joyau

Tout était trop parfait

Nous avons laissé le monde

Le déchiqueter en lambeaux

Et inonder la flamme

Qui aurait pu nous consumer

Pauvre petite larme

Détruite avant d'être née

Morte d'avoir trop aimé

Ne m'emporte pas avec toi

Dans la vague trop forte des regrets.