ALCOOL

4 minutes de lecture

Bonjour !! Voici la seconde partie de cet écrit, j'espère qu'il vous plaira (dans tous les cas, l'écrire me plaît XD). Les prochains chapitres arrivent bientôt ^^

Bonne lecture !!


Samedi. Jour de repos. Je vais pouvoir sortir, profiter un peu. Levée tard, je vis au ralenti jusqu’au soir : manger, me poser dans mon lit, l’ordinateur sur les genoux, me perdant dans le visionnage de vidéos abrutissantes, manger, me préparer pour la soirée.

23h31… rien. Le téléphone reste silencieux. Aucune sonnerie. Mon décrochage raté d’hier a dû mettre un terme à la boucle… cela me déçoit un peu : j’aurais voulu répondre au moins une fois. Mais bon, cela prouve qu’il a enfin réussi à passer outre. C’est en quelque sorte un soulagement.

Je sors de chez moi, direction le centre-ville. Je vais me perdre dans les ruelles sombres à la recherche d’un bar pour boire un peu, pour passer le temps.

Je pénètre à l’intérieur de l’un d’eux. L’ambiance chaude de la pièce alcoolisée me fait sourire : peu importe l’endroit, c’est toujours la même ambiance.

Je m’installe au comptoir. L’homme qui me fait face me dévisage, songeur. Je soupire et lui tend ma carte d’identité. Je suis majeure, merci !

Après l’avoir regardée un petit moment, il me la rend et se décide enfin à me demander :

« Qu’est-ce que je vous sers ?

_ Un whisky. S’il-vous-plaît. »

L’alcool fort réchauffe. C’est ce que je me dis à chaque fois.

Il me présente un verre à moitié vide. Je lève un sourcil interrogateur.

« Réglementation de l’établissement. Vous êtes majeure mais vous n’êtes pas un homme, mademoiselle. »

Je sens que je vais m’énerver… Je vide mon verre d’un trait et paye, décidée à finir ma soirée ailleurs. Alors que je me prépare à partir, essayant de me calmer, il prend, malheureusement pour lui, la parole :

« Vous avez raison de partir, vous n’auriez pas été de taille à m’affronter, mademoiselle. »

Bon… ça va être raté.

***

« Dégage et reviens pas, connasse !!! »

Bon… j’ai vraiment pas pu me calmer… C’est déjà la cinquième fois en deux mois, va falloir que je laisse couler. Il y a tellement de salauds sur Terre, je peux pas tous les frapper. Mais cette fois, je pouvais pas : le sexe féminin n’est pas inférieur, oh que non ! Je lui ai bien montré le contraire à ce con : en un coup, il était au sol, K.O. Tout comme ses gorilles d’ailleurs. Décevant. En plus d’être macho, il était nul pour échanger des coups… ça m’ennuie.

« Je crois que ma soirée est finie… on va se rentrer. » pensé-je.

Euh… oui. Bien sûr ! C’était sans compter sur moi : je me suis paumée, je crois. On va prendre la première à gauche, on verra !

Alors que je marche, morose, soupirant, mon pied rencontre un caillou : je shoote dedans, ça m’occupe. Je continue à frapper dedans alors que j’emprunte au hasard des rues désertes… jusqu’au moment où la pierre m’échappe et va rencontrer la tête d’un chien errant endormi. Mon premier réflexe, m’excuser ; mon deuxième, fuir le plus vite possible devant les babines retroussés de la bête réveillée.

« Je suis dans une merde phénoménale !!! »

Je cours et cours et cours encore, essayant de semer le chien à mes trousses. Je cours à ne plus pouvoir respirer. Je tourne à droite, à gauche et… me retrouve dans une impasse.

Je m’écroule au sol. Mes jambes ne veulent plus me porter. C’est tout. J’ai quand même réussi à larguer le chien ! Je n’en suis pas peu fière ! Je reprends mon souffle, les poumons en feu et les jambes en coton.

« C’est vraiment pas ma journée ! »

Et ça n’a pas l’air de vouloir s’arranger : l’impasse dans laquelle je suis en train de mourir étouffée est occupée. Trois mecs encapuchonnés se battent contre une unique et frêle silhouette (oui, ce n’est pas un vrai combat : il n’est pas très équitable). J’ai un peu mal pour lui…

Mais ce ne sont pas mes affaires ! Je récupère mon souffle dans l’idée de partir. La défense implacable du mec frêle me retient : cette garde et ces coups !!! C’est majestueux ! Je m’incruste donc dans le combat en tant que spectatrice.

Encore quelques coups bien placés dans la gueule de ses adversaires et la victime du début, surpassée par le nombre, se dégage et sort vainqueur du combat. Je ne peux que l’applaudir.

« Quelle droite !!! » remarqué-je à voix haute.

Il me regarde, le regard flou, les jambes flageolantes. Je crois qu’il va s’effondrer au sol…

Il tombe vraiment au sol. Et dans les pommes, aussi… Super !

« Quelle journée de merde ! »

Je me retrouve à porter le corps endormi de cet inconnu sur l’épaule, cherchant le chemin de mon domicile sûrement à quelques dizaines de minutes de là… Je prends mon courage à deux mains et avance, résolue, vers une enseigne illuminée au fond d’une ruelle : un bar vendant de la joie… de mieux en mieux ! Je pose mon fardeau sur le trottoir et demande mon chemin, regardant avec un intéressement nouveau, les yeux seuls de l’interlocutrice qui me répond.

Mon chemin indiqué, je ne demande pas mon reste : je récupère l’inconnu et me dirige vers chez moi. Il a l’air frêle mais qu’est-ce qu’il est lourd ! Mais bon, je pouvais pas le laisser inconscient dans cet endroit pourri, entouré des trois mecs qu’il a battu !

Quoique… j’aurais peut-être dû.



* Voilà !! Le ton de l'histoire est maintenant bien présenté XD J'espère que ça vous plaira !*

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