J'étouffe, enfermée dans cette pièce que les gens appellent le "monde". Je ne vois que routes bétonnées et squares très peu fleuris où seuls les mégots poussent en abondance. J'inspire un air pollué que seuls des mutants comme nous pourraient respirer, j'expire essayant de vider mes poumons pour obtenir une sensation de légèreté. Je ris face à mes faiblesses qui font de moi une Femme. J'ai peur, de laisser le temps filer, lui qui ne crachera que mes regrets quand il s'en ira. Je pleure, il m'a eue, je le sens tenir ma jambe, lui qui revient me faire broyer du noir. J'exulte cachant ma peine entre deux rires forcés. Il m'aura bientôt au creux de sa main. Dans cette pièce appelée "monde", je me perds.