Chapitre II

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Vite, je me repositionnai en plaçant mon buste contre son flanc. Je m'emparai de cette queue sur le point de flancher en la masturbant tendrement. Mon chéri était en train de dormir, je le sentis trésaillir dans son sommeil. Une brusque respiration soulèva sa poitrine tandis que sa bite commençait à se redresser... Oui-i-i-i !!!!! Super ! Elle redevint dure et brûlante... Tout ce que j'aime ! Sydney se réveilla en sursaut, redressant la tête. A peine avait-t'il ouvert les yeux, qu'il s'écroula dans le lit, en poussant un long râle de confort.

C'est que je la tenais maintenant, plus grosse que jamais et je n'avais pas envie de la lâcher. Le souffle de mon homme était de plus en plus puissant, saccadé, se transformant en grognements sourds. Les testicules étaient pleines, l'éjaculation imminente... Ah, Liz', tu ne peux pas savoir à quel point ces moments sont capitaux pour moi. J'ai chaque fois la sensation d'être payée une fortune...

J'ai placé mes lèvres autour de ce gland, je l'ai enveloppé de tout mon amour. Là où une prostituée chercherait à finir sa tâche au plus vite, j'ai pris mon temps pour laisser Sydney savourer le bonheur. Le plaisir est une montée à deux, et puisqu'il ne pouvait me pas pénétrer, je lui ai offert mon fourreau de substitution.

J'ai léché de ma pointe de langue, ce gland si doux, si lisse, si sensible... Son souffle rauque parvenait jusqu'à moi, plus intense... De nouveau, il perdait le contrôle, s'abandonnait... Il prenait son plaisir, c'était excitant... Mes machoires s'écartèrent de nouveau, et je léchais, suçais, pompais... J'ai alterné savamment les techniques que nous ont si bien enseignées nos monitrices de l' A.S.A.W.A.

Je l'ai senti se cambrer, suffoquer de plus en plus. Ses râles devinrent gutturaux, j'ai senti qu'il allait lâcher. Mais je n'ai pas eu le temps de m'en rendre compte. Une première gorgée surgit dans ma bouche, me faisant gémir de surprise. Une deuxième, plus abondante, manqua de m'étouffer. J'ai absorbé stoïquement les éjaculations, gardant le maximum de sa semence. Son produit gluant a enduit ma bouche d'un consistance étrange, à la texture informe et au goût salé. Ce n'était ni bon, ni mauvais, juste... inhabituel.

Sa bite gicla encore et encore, noyant ma langue sous un déluge de liquide, et baignant mes oreilles dans un torrent de râles. Entre deux borborygmes, je l'entendis articuler " Brytnee, je t'aime ". En retour, je me forcais à garder le sperme dans ma bouche. Ce qu'il a dit était si merveilleux que je lui devais une ultime faveur.

Une fois l'éjaculation achevée, j'ai redressé la tête pour me mettre face à lui. J'ai ouvert la bouche bien en grand pour qu'il voit tout son liquide argenté dedans. Puis, fermant la bouche, j'ai rejeté la tête en arrière pour avaler tout d'une gorgée. J'ai d'ailleurs failli avaler de travers, manquant de m'étouffer à nouveau... Un brusque " GLOU " s'était fait entendre, avant que je me mette à tousser. Heureusement, tout est vite rentré dans l'ordre, et j'ai ouvert à nouveau ma bouche, montrant ma cavité toute propre désormais...

J'avais le sourire, j'étais fière, mais tu me connais ; je ne m'attarde pas sur mes lauriers. M'élançant vers la table de nuit, je me suis emparé d'un verre de jus de fruits, que je m'étais préparée la veille. Je l'ai vidé d'une traite, et m'en suis fait un gargarisme quelques instants, avant d'avaler le tout. Alors, après m'être essuyée les lèvres avec le bras, je me suis allongée auprès de mon homme pour d'ultimes attentions.

Je l'ai longuement embrassé, nos langues se sont mêlées tendrement, longuement... Je voulais le caresser une dernière fois, jouer avec son sexe devenu tout flasque, et tant d'autres choses encore... Mais le réveille-matin sonna. Il fallait que Sydney quitte les lieux au plus vite, et que je refasse le lit avant le retour de mon mari. Un brin de toilette rapide entre les deux, à peine le temps de me faire propre.... J'étais contrariée. Nous avions fait l'amour mais c'était comme si nous ne l'avions jamais fait. Mon corps était soulagé, mais intérieurement j'étais frustrée. Et c'était pareil pour lui...

Sydney est parti à contre-coeur, tandis que moi j'ai bataillé pour remettre la pièce en ordre. J'avais les larmes aux yeux. Etre arrachée à tant de bonheur pour redevenir la " bonne " épouse d'un mec que je déteste de plus en plus... Tu ne peux pas savoir à quel point je souffre... En plus d'être mal mariée, ne plus avoir de vie intime, ne plus sentir aussi souvent l'orgasme, ne plus crier jusqu'à en rendre gorge... Tout ça me manque...

Ma Liz', toi qui a ton homme à disposition, je t'envies. Tu m'as souvent raconté comment vous faisiez l'amour, racontes-moi comment vous l'avez fait dernièrement. Ca ne changera rien à mon sort, mais ça me ferait tant plaisir de lire tes descriptions du plaisir. Tu es tellement délicate, attentionnée. Et ton partenaire l'est tout autant que toi...

J'ai tellement envie de redécouvrir par ta plume ces sensations dont je suis privée depuis si longtemps, et je voudrais tant connaître celui qui te rend heureuse, et le féliciter pour ce qu'il fait pour toi. J'espère que, malgré la distance, nous nous reverrons enfin ; alors tu me présenteras celui qui te fait reine des femmes chaque nuit.

Je voudrais te demander quelque chose pour finir : fais l'amour à Malcom un maximum de fois possible, quitte à mourir dans les bras l'un de l'autre. Je sais trop ce que c'est que souffrir du manque, pour m'imaginer t'en savoir privée un jour. Ce serait un coup supplémentaire dont je ne pourrais pas me relever.

Embrasse ton homme de ma part, prends soin de toi, et ne m'oublies pas.

Je voudrais tellement être à tes côtés.

Je t'aime comme une soeur.

Brytnee. "

Toujours assise à son bureau, Elizabeth lisait et relisait sans cesse le courrier de son amie. Emue, elle mesurait le chagrin et le désarroi de sa compagne d'infortune. " Liz' " s'estimait en effet chanceuse, malgré les difficultés, de pouvoir mener la vie qu'elle voulait. Des demandes de mariages, elle en avait eu pléthore. Mais elles les avait toutes repoussées, par fidélité secrète pour son homme.

" Liz' " était peinée pour Brytnee, et embarrassée. La jeune femme avait conscience que tous les mots du monde ne pourraient soulager sa souffrance. Elizabeth avait l'intention de répondre à sa lettre, mais se sentait embarrassée. Elle voulait formuler sa pensée, mais les termes hésitaient à venir.

Posant la lettre sur le sous-main, " Liz' " s'accouda dans le fauteuil et soupira profondément. Elle regarda la pendulette posée sur le bureau, dont les aiguilles marquaient cinq heures dix du matin. Elizabeth comprit qu'elle ne parviendrait plus à s'endormir maintenant. Les yeux dans le vague, la jeune femme se laissa aller dans ses pensées, attendant impatiemment le retour de Malcom, parti quelques jours, le temps de voir un proche souffrant.

Avachie dans son siège, elle rejeta la tête en arrière, mettant en valeur sa pomme d' Adam aussi aussi fine que sensuelle. Les mains derrière la nuque, ses délicates épaules ressortaient encore plus, tandis que ses seins opulents leur volèrent aussitôt la vedette. Se déployant en deux hémisphères imposants, ils remuèrent quelques instants avant de pointer fièrement à nouveau, ivres de vie. Repensant à ses derniers rapports, " Liz' " sentît une chaleur latente l'envahir. Son ventre chauffa, et bientôt sa vulve s'embrasa. Elle voulait s'abandonner à la masturbation, mais elle hésita.

Si elle s'offrait ce plaisir exquis, la jeune femme savait qu'elle en sortirait épuisée. Si épuisée même, qu'elle ne parviendrait plus à se réveiller avant neuf heures et demie, au minimum. Et les activités de son centre équestre réclamaient la présence impérative de sa personne, sachant faire face à toutes sortes d'imprévus que ses employés, même avec leur bonne volonté et leur loyauté, étaient incapables de gérer totalement.

Mais " Liz' " était hagarde. Assommée par le manque de sommeil, engourdie par la lecture du déchirant courrier, elle ne prêta pas attention à sa main droite qui, toute seule avait pris la direction de sa vulve. Comme devenue insoumise, elle avait déployé les doigts sur ses grandes lèvres, étirant la vulve en tous sens, comme s'il s'eût agi de caoutchouc.

" Liz' ", commença à se sentir " chaude ", et soupira profondément. Son index et son majeur s'agitèrent frénétiquement, avant de remonter sur le capuchon. Les doigts enflammés parcoururent le capuchon en petits mouvements circulaires, avant de redescendre plus bas... Plongeant dans les grandes lèvres, elle s'attaqua aux " petites ", faisant frissonner son buste davantage.

Des gémissements hachés s'échappèrent de sa bouche, toujours plus précipités. Ses phalanges s'affolèrent, voulant en finir une bonne fois pour toutes avec un méga-orgasme. A leur tour, les belles jambes de la cavalière tremblèrent. Son corps tout entier fut pris de spasmes, ses bras s'agitèrent, et de petits cris puissants et désordonnés s'échappant de sa gorge, annoncèrent son abandon total.

Un puissant jet de cyprine s'échappa de son vagin ; projeté avec force à deux reprises, il éclaboussa le dessous du bureau, aspergea le parquet. Une troisième giclette tenta de passer, avortant en une mince coulée, s'éparpillant sur l'assise du fauteuil en une petite auréole informe ; marque de la reine incontestée de l'extase. La jeune femme se caressa la poitrine en d'ultimes frénésies, gardant les derniers rebonds orgasmiques, comme autant de trésors quelques instants encore, et s'effondrant dans son siège avant de s'endormir, définitivement vaincue.

Une ultime série de gémissements avait annoncé la fin de cette masturbation intensive, démonstration éclatante de puissance érotique. A présent, la jeune femme dormait paisiblement. La lumière du salon et du bureau, mise à pleins feux, ne l'empêchait pas de trouver le repos. A l'extérieur, tout était silencieux ; seuls de temps en temps, des aboiements lointains se faisaient entendre, tandis qu'un coq s'annonçait déjà de toute puissance. La fin de la nuit était là, et l'aurore s'annonçait.

Tandis que " Liz' " sommeillait, la journée commençait pour les habitants de Buglewood et des alentours, pleine de promesses pour certains, comme de désillusions pour d'autres. La vie repartait, entre espoir et routine, tandis que la ferme équestre, éloignée de la ville et de la route, restait assoupie, comme à l'écart du temps et des épreuves, dans son décor naturel rassurant.

Un rayon de soleil naissant passa sur les paupières de la jeune femme, la réveillant. Se redressant du mieux qu'elle le pût, elle se frotta les yeux. " Liz' " se leva et alla à la fenêtre, l'ouvrit. S'appuyant sur le rebord, elle contempla le lever du soleil. Un courant d'air frais circulait encore, lui enveloppant le buste. Ressentant les premiers frissons, elle allait rentrer quand un afflux d'air lui fouetta soudainement les seins, faisant durcir brusquement ses tétons.

Sentant sa vulve s'éveiller, Elizabeth ferma rapidement la fenêtre et se rassit à son bureau. Bien qu'elle aurait aimé poursuivre sa quête du plaisir, chercher d'autres orgasmes serait quête purement mécanique, et cela ne lui apporterait aucun plaisir. La jeune femme avait suffisamment joui, et voulait se concentrer maintenant pour répondre à Brytnee.

Ouvrant le tiroir droit, elle sortit des feuilles blanches. Après avoir posé l'une d'elles sur le sous-main en cuir, Elizabeth ouvrit l'encrier placé juste devant. Prenant le porte-plume calé tout contre, elle le trempa dans l'encre noire, et commença à écrire :

" Chère Brytnee,

Je lis et relis ta lettre sans arrêt, car elle me bouleverse.

Je mesure d'autant plus ta peine, que, c'est vrai, j'ai la chance d'avoir mon homme à disposition, et que nous pouvons nous aimer du mieux que nous le pouvons. Et je devrais même dire " que nous le voulons ", car si notre situation n'est pas facile, elle est encore enviable comparé à la tienne.

Puisque tu veux que je te raconte nos derniers rapports, je te les raconterai. J'hésite pourtant, car je craigne que cela ne te fasses plus de mal que de bien. De plus, je te conseille de ne pas laisser traîner cette lettre. Si ton mari la trouve, il pourrait s'en prendre autant à toi qu'à moi. Mais je respecte ton souhait et je vais tout de dire.

Avant de commencer, j'écrirai au présent de l'indicatif. Pour moi, l'amour n'est pas du passé. C'est un présent permanent. Je fais l'amour dans ma tête en l'écrivant, comme je le fais physiquement. Nos corps et nos esprits, ivres de vie, poursuivent une quête infinie, et je t'invite la prochaine fois à faire de même. Parle au présent, profite de l'instant présent comme si c'était le dernier... Laisse tout jaillir brusquement... Et alors, tu te sentiras pousser des ailes si larges que tu décolleras de terre rapidement... Et plus rien ne pourra t'arrêter.

Nous avons fait l'amour il y a une semaine environ. J'ai invité Malcom discrètement à la maison. Nous avons dîné, comme deux amoureux au restaurant. Après le repas, nous sommes passés au salon. J'ai mis un disque sur le gramophone, et nous avons dansé. La lumière était tamisée, et nos corps se sont frôlés. Rien de tel que quelques pas de danse pour réveiller la sensualité en chacun de nous, et puis il y a les mots que l'on se glisse dans l'oreille, à voix basse, comme s'il y avait d'autres gens dans la pièce...

Alors j'ai éteint la lumière, et nous nous sommes embrassés dans le noir, longuement, passionnément, sensuellement. Je l'ai pris par la main pour l'entraîner dans ma chambre. Nous nous sommes allongés, mais pas déshabillés immédiatement. Je fais durer le plaisir, et nous nous étreignons longuement... Le plus longtemps possible... Il aime ça, et moi aussi.

Je sens l'odeur de sa peau, de son corps, brut. Je ne peux m'empêcher de laisser ma main traîner, aller plus bas sur sa braguette. Je ne fais que l'effleurer et pourtant, je commence à ressentir sa belle bosse. Ma vulve est en feu et mon ventre crie famine. Je n'en peux plus, je le déshabille et je me déshabille. Nous avons du mal à quitter nos frusques, qui collent presque à la chair. La précipitation nous exaspère et nous rend fébrile, tout à la fois. C'est excitant !

Ils partent aux quatre coins de la pièce, enfin ! Nos corps sont délivrés. Je redeviens adolescente, et pousse un cri hystérique quand je lui retire son calbute. Je redécouvre avec délice son essentiel, plus massif et vigoureux que jamais. As-tu jamais mesuré la bite de ton homme, Brytnee ? Moi si ! Dix-sept centimètres et demi de long, et quatre et demi de diamètre... Je te dis pas le muscle quand il est planté... !

Je prends délicatement l'instrument entre mes doigts, rien que ça fait défaillir le propriétaire... As-tu jamais touché un braquemart ? C'est à la fois dur de consistance et velouté au toucher. Et terriblement brûlant entre les phalanges, tu sens que ça va te cramer les doigts... mais ça ne te les détruit pas... Une sensation incroyable... Et le plus beau : tu sens le coeur de ton homme qui bat entre tes doigts. Sa respiration s'accélère, ses muscles se relâchent... Tu tiens sa puissance dans ta main... C'est magnifique...

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