Mauvaise nouvelle

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 Papa m'a appelée pour me donner des nouvelles et c'est la que j'ai appris que je ne connaitrai pas mon frère desuite. Il m'a explique qu'il était malade, déjà dans le ventre de sa mère. J'étais jeune mais quand même assez intelligente pour comprendre. Il m'explique alors les pathologie dont mon frère est atteind: cardiopathie détectée, hypotonique, hypertonique j'avoue ne pas avoir tout comprit la dessus mais pour m'aider il m'a dit de me renseigner sur le syndrôme de Shone et le syndrôme de West. Je voulais comprendre ce qui arrivait à mon frère alors j'ai passé des journées entières à lire des livres sur le coeur, sur le cerveau, sur les maladie infantiles ou pas. Malgré son handicape et le fait qu'il ne soit pas près de moi je voulais l'aider. Papa m'expliquait de jours en jours qu'il ne fallait pas que je m'attache que les médecins ne lui donnaient pas une très grande esperance de vie. Moi, j'y croyais, je savais qu'il allait vivre.

 Neuf mois plus tard, il rentre à la maison. J'étais presque euphorique! J'attendais ce moment avec encore plus d'impatience. Mais il était très fragile et il ne fallait pas faire de bruit. Je savais beaucoup de choses sur sa maladie que les garçons ne connaissaient pas. On était jeune et ils aiment pas lire alors je pense pas que nos parents leurs en veuillent. Toutes les deux semaines pratiquement à partir de là, il partait à l'hôpital. On avait découvert qu'il étaient aussi épileptique. Il a du subir une opération cardiaque. PLus le temps passait plus j'avais peur. Mais je gardais espoir, je savais qu'il étais fort et j'étais là pour le soutenir et papa aussi. Pendant longtemps il s'est battu. Il nous revenait toujours avec le sourire, encore plus fort. Je me rappel d'une phrase qu'on me disait souvent quand j'était petite: " ce qui ne te tue pas te rend plus fort" et il est était l'exemple parfait de ce dicton. Il faisait énormement d'efforts tous les jours, pour parler, pour bouger. Assez tôt j'avais décidé d'approfondir mes connaissances médicinales pour pouvoir m'occuper de mon petit frère correctement. J'apprenais dans les livres, avec papa, dans les documentaire. Pendant un moment je suis restée axée sur ces recherches et apprentissages. Mais je grandissais et mon niveau d'étude aussi. Je m'approchais du baccaloréat et j'ai laissé de côté les recherches et mon frère avec. Ma relation avec mon père dégringolait et je ne savais plus quoi faire. Ma mère que je ne connaissais pas a réapparue dans ma vie après le divorce de ma belle-mère et mon père. J'ai commencé à rattrapper le temps avec elle pour au final partir habiter avec elle à Toulouse. Je voyais que très rarement mon père et mes. Jules était maintenant majeur et faisait sa vie, Rémy vivait chez son père et Dorian chez le sien. Seul Alex était resté avec papa. Je les voyait de temps en temps et ça me faisait plaisir.

 Cette année 2018/2019 sera la pire de ma vie. La journée avait bien commencé, j'étais de bonne humeur. J'étais chez papy et mamie avec Juliette et Lorenzo mes frère et soeurs du côté de ma mère. J'ai reçu un appel de papa et c'est là que ma vie à dégringolée. Il venait de m'annoncer que mon petit frère venait de mourir... à ces mots mon coeur s'est arrêté, je hurlais mais je ne m'entendais pas, à dire vrai je n'entendais plus rien, juste le raisonnement des paroles de mon père. Je ne voulais pas y croire je suppliais mon père de me dire que c'était faux. Mais c'était vrai, il était parti. ce jour-ci, dernier jour de l'année 2018, 31 décembre 2019 et ce fut le pire jour de ma vie. Je n'ai fait que pleurer toutes les larmes de mon corps, je ne pouvais rien faire de plus c'était déjà trop tard. Je suis retournée au près de ma famille quelques jours pour assister au funérailles de mon petit frère. C'était trop dur d'être dans la maison ou durant sa vie, il nous a souris, parler ou il vivait tous simplement. Chaque nuit je faisait des cauchemars à m'en rendre malade. Voilà presque deux mois qu'il est parti et je souffre encore. Son image, sa voix, son rire, ses cris tous me reste et me hante. D'un côté ça veut dire que je ne l'oubli pas, mais d'un autre ça me ronge. Je l'ai abandonné, et je n'arrête pas de me dire que si j'aurai été là, il serait là aujourd'hui. Je regrette les temps où j'étais au lycée, ou chez ma mère ou même avec mes amis à la place d'être avec lui. Je n'ai même pas pu lui dire au revoir de son vivant. Son départ me ronge mais coment m'en sortir ?

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