Chapitre I

Une minute de lecture

Je suis le blanc, puis le noir

Dès lors que j’inspire profondément,

L’air pur et délicat prend naissance dans toutes les extrémités de mon corps

À ce moment-là, je voudrais que les horloges du monde se figent,

Pour qu’ainsi, le mécanisme de mon corps ne soit pas contraint d’extraire ce souffle de vie,

De le laisser s’éteindre au relief de mes lèvres

Je voudrais le garder à tout jamais,

Qu’il ne cesse de faire gonfler mes poumons et taper le coeur de ma veine

Que je sente ce souffle parfum sapin glisser gracieusement contre mon épiderme,

Que ma chevelure soit sa cavalière dans cette danse de la vie,

Et qu’enfin, je ne sois plus effrayée

Pour que dans cette grande inspiration, je puisse effacer toute la noirceur dont j’imbibe ma pensée,

Et qu’ainsi, je puisse expirer ma fureur de vivre,

Dans toute sa vérité

Et dès lors que le soleil prochain se lèvera sur mon toit,

J’aurai confiance en la Vie,

Et elle aura confiance en Moi.

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