La Malédiction du Puceau

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O belle bécasse, tu chatouilles mon vice

De ta main si gracile, en touchant mon oiseau,

De petit jouvenceau, je deviens damoiseau,

Excité du radis et tout à ton service.

Quand ton œil vicieux redouble de malice,

Je le frotte tout doux sur l’ourlet de ta peau.

Tu me dis à l’oreille : « ô dieu que tu es beau »

Et je jute interdit, mon dieu quel exercice !

« Ce n’est pas le moment de te laisser aller,

Jouer à la console ou courir te saouler.

Mon transport amoureux va finir en mal-être.

Malheur à celui qui jamais ne se repait !

J’exige d’un homme qu’il vienne se repaître

- De mes convulsions, c’est tout ce qui me plaît. »

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