Chapitre 29- Faille dans le système.

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La semaine peut continuer dans la joie et l’excitation de cette fin d’année. Une première année qui s’achève pour Meryl qui n’en revient toujours pas.

Jamais elle n’aurait pensé vivre toute cette aventure. Elle se voyait dans un lycée amagik pour apprendre la littérature et passer un bac L. la jeune s’imaginait faire une licence professionnel dans le monde du livre. Tout pour travailler dans une maison d’édition.

Elle se rappelle le jour ou Orine a frappé à la porte de sa maison. Jamais se souvenir ne s’effacera de sa mémoire. Une journée qui a transformé sa vie à jamais. Maintenant c’est une jeune sorcière en devenir qui apprend la magie.

Il y a de petites choses qui ne sont pas totalement naturelles pour la jeune fille, encore aujourd’hui. Lorsque la directrice s’introduit dans ses pensées par exemple. Ce n’est pas courant de parler avec quelqu’un dans son esprit.

On connaît tous les amis imaginaires. Ça y ressemble un peu, sans l’être. C’est ce qui peut porter à confusion lorsqu’on découvre cet univers.

Meryl ne s’est jamais imaginé de telles choses avant de découvrir sa vrai nature. Elle profite maintenant de ce qui lui est offert.

Il est vrai que par moment elle doute de sa magie mais, elle en est encore au stade de débutante. Elle entend des paroles élogieuses à son propos. On lui dit que c’est une grande sorcière. Elle se voit au centre de tout les regards une bonne partie du temps. Dans son esprit c’est encore le chaos. Elle se demande pourquoi elle et pourquoi pas une autre.

Quand arrive une réussite dans une matière, elle se félicite. C’est un peu comme profiter de l’instant tout en sachant que ce n’est pas pour autant une réalité.

Un certains manque de confiance peut être. Meryl ne le sait pas vraiment. Elle attaque tout de même cette journée avec le sourire. Son devoir est fini. Il n’y a pas cours. Une journée qui s’annonce excellente.

Jusqu’au moment ou elle se rappelle qu’elle a oublié quelque chose. Il y a quelques mois, elle a récupérer un ouvrage qu’elle n’a toujours pas commencer à lire. Cette journée est l’occasion de le commencer, voir le finir s’il n’est pas trop long.

Mais, avant de débuter quoique ce soit, petit déjeuner. Il ne faut pas attaquer une belle journée le ventre vide. Il y a un beau soleil dehors. Pas un nuage dans le ciel. La température doit être aux alentours des vingts cinq degrés. Le vent n’est pas encore arrivé.

Il risque de faire très chaud pour un début d’été. Heureusement Meryl ne doit pas aller dehors. Lire au soleil quand il fait chaud peut vite faire tourner la tête.

Le trio, se met en direction de la cantine sans attendre. Elles savent déjà ce qu’elles vont choisir. Un petit-déjeuner américain. Chaque matin est différent. Le repas l’est aussi. C’est le plaisir de la journée. Et un des rares moments ou les étudiants peuvent faire de la magie librement.

En dehors des repas et des cours, il y a des règles à suivre comme partout.

Ce n’est pas dérangeant. Il y a bien assez de liberté selon Meryl.

Après un bon déjeuner, le trio retourne dans la chambre pour discuter un peu:

«- Alors, vous allez faire quoi aujourd’hui ?

- On sait pas encore, et toi ?

- Je viens de me rappeler que j’ai un livre à lire. Longue histoire mais, dans ma carte il y a un livre caché que je dois lire. Il concerne un certains H si vous voyez de quoi je veux parler.

- Attends, quoi ?! Sort Hanaé. Tu l’as pas encore lu ?!

- Non. J’ai pas encore pris le temps de le lire. En même temps, c’est pas grave. Je ne suis pas prête à faire quoi que ce soit.

- Dis pas n’importe quoi, tu est une grande sorcière. Répond Brooklyn.

- Pas vraiment. Je me laisse encore surprendre par la magie, je sais faire des petit trucs mais, je ne suis pas une grande sorcière. Et franchement, vous me voyez faire de grandes choses avec le peu que je connais ?

- Mais, oui carrément! Écoute, tu vois pas la réalité aujourd’hui mais, tu t’en rendra compte à un moment ou un autre.

Tu es destiné à de grandes choses. C’est pas pour rien que tu es aussi connu. Enfin ton nom. Parce que si tu dis rien, personne ne peut savoir qui tu es réellement.

- C’est ce que j’ai remarqué et je préfère resté inconnu du grand public. Du moins je ne veux pas qu’on voit ma tête pour le moment. Je ne me sens pas prête. Je pense qu’il faut encore un peu de temps.

- On comprends t’inquiète pas. C’est normal. C’est ta toute première année en tant que sorcière. Et honnêtement je pense que j’aurais été pareil. Répond Hanaé.

- Merci les filles. Ça fait du bien de parler avec vous. Je me sens d’attaque pour ma lecture.

- Mais, de rien. Les amies c’est fait pour ça. Tu nous dira de quoi ça parle ?

- Oui. Je vous raconterais tout des que j’aurais avancé dessus. Je me demande bien ce qu’il a pu mettre dans ce journal ? Je verrais bien en lisant.»

Après ce moment fort en émotion, Meryl souhaite une bonne journée à ses amies avant de prendre le chemin des studios. Il ne faut pas perdre de temps. Plus elle arrive tôt, plus elle a une délai suffisamment long pour lire. Une bonne chose quand on ne connaît pas la taille d’un ouvrage. Il peut être court comme long. Seul le regard du nombre de page peut le dire.

Malgré le fait que ce soit un journal, on ne peut savoir à l’avance ce qui s’y trouve. Certains mélange, dessin, collage et écriture quand d’autres ne font qu’écrire. Il y a autant de style que d’auteur. C’est ce qui rend parfois la tache ardu.

Le point le plus compliqué, la façon d’écriture. Quand c’est fait à la main, c’est quitte ou double. Soit c’est lisible, soit pas. La partie qui prend un peu la tête à Meryl avant de commencer. Elle se demande si elle va arriver à lire ou non.

Lors de son arrivé Marvin est content, ça fait un moment qu’elle n’est pas venue à la salle pour s’entraîner. Malheureusement pour lui ce n’est pas l’objectif du jour. Elle lui annonce qu’elle est ici pour lire. Le coup fait un peu mal mais, il comprends et lui souhaite une bonne lecture.

Meryl commence par ouvrir le coffre de la borne d’arcade pour en sortir le livre. Elle avait oublié à quoi il ressemblait. Un libre ancien, pas très grand avec des initiales sur la tranche. Une couverture assez rigide, pour un journal. La jeune fille n’avait jamais vu ça au paravent.

D’ordinaire les journaux sont plus souple. Ça rappelle les livres du dix septième siècle fait à la main. Elle se fait apparaître un pouf violet et s’installe confortablement en plein milieu.

Avant de se plonger dans une lecture profonde, La jeune fille prend une grande tasse de thé. Elle peut le boire en même temps qu’elle lit. Ça fait toujours du bien de prendre une boisson chaude en lisant.

Les premières pages se commencent tout doucement. Finalement Haldaros n’écrit pas si mal que ça. C’est une belle écriture digne d’un artiste. C’est comme s’il avait fait de la calligraphie à l’intérieur.

Ce n’est pas surprenant mais, extraordinaire pour un journal.

Meryl les imagines toujours comme des gros brouillons pleins de ratures, de fautes et de phrases mal rédigées.

Une imagination un peu débordante qui peut surprendre. Même la personne elle même. On est pas à l’abris d’avoir une surprise.

La lecture peut avancer avec un bon rythme. Tout est fait pour facilité la compréhension du journal.

D’ailleurs c’est assez surprenant parce que ça parle d’une époque ou on est pas sensé avoir autant d’aisance pour écrire. Le journal date de l’école primaire. C’est un âge ou les enfants passent une bonne partie du temps à jouer. C’est comme si Haldaros avait quelque chose d’unique. Un peu comme s’il était doué pour l’écriture depuis toujours.

La jeune fille pense a une histoire de rivalité. Il serait possible que ses parents soient plus doué que lui dans ce domaine. Et ce serait la raison pour laquelle il voudrait les éliminer ?

Ça ne colle pas trop. De ce qui est su de lui, c’est un dominateur. Il cherche à diriger ce monde. C’est un homme qui veut être la seule puissance a diriger ce monde magik. Nous serions donc ses pions.

Mais s’il y a des personnes qui sont aussi voir plus puissante que lui, ça anéantira son rêve.

La jeune fille comprends alors que ce n’est qu’une histoire de puissance. Ses parents sont voué à mourir parce qu’ils sont plus fort qu’Haldaros. Et Meryl est la dernière pièce du puzzle. C’est pour ça qu’on la protège autant.

Elle réalise alors que si elle fait une seule erreur, elle peut se retrouver piéger à jamais. Il ne faudrait pas que ça arrive. Elle se dit alors que conserver se livre est un atout. Il contient des informations précieuses sur son adversaire. Tout ce qu’il faut peut se trouver dedans. Pour ça il faut qu’elle arrive à le finir. Elle reprend donc sa lecture après une petite gorgé de thé.

Pendant ce temps la ses amies en profitent pour regarder des séries dans les jardins de l’école. Il fait beau et ce serait dommage de ne pas ne profiter.

La beauté de la flore est apaisante pour elles.

C’est une journée de repos bien mérité pour tout le monde. Pas de cours, pas de devoirs. La contrepartie, attendre les résultats de fin d’année. Les professeurs se sont réuni en cette journée pour le conseil de classe de la fin d’année. Ils attribuent les mentions, les dernières notes et donnent leur appréciations sur les bulletins avant envoi à la famille des étudiant.

Dans le cas de Meryl, le bulletin est transmit par e-mail. Pour tout les étudiants de familles amagiks il en est de même. Pour les familles magiks il arrive par voie aérienne. Un choix fait par la directrice pour ne pas dévoiler la magie au reste du monde.

Même si un sang unique est un sorcier comme les autres, il ne vie pas entièrement dans le monde magik. Si la magie est découverte par un amagik, il y aura des conséquences.

Même si on peut effacer sa mémoire. Il y a pas de risque zéro? C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à Meryl. Elle n’a pas pu s’effacer de la mémoire de ses ami(e)s. Pour elle la magie est encore instable.

En attendant que ça se normalise elle continue sa lecture. Il n’y a pas grand chose pour le moment. Ce n’est que la vie d’un enfant.

Il n’y a que des anecdotes d’enfances. Des bagarres avec des amis, des disputes pour des jouets qui ne ressemblent pas à ce que la jeune fille connaît. On dirait des objets magiks.

C’est fort possible que déjà à son âge il avait cette envi de diriger. On le ressent bien dans ce qu’il écrit. Ce n’est pas si mal finalement.

Se prenant à l’histoire, Meryl en oublie totalement que c’est un journal.

Elle fini par se saisir d’un crayon de papier pour ajouter des commentaires.

Faire des commentaires est toujours drôle.

Elle se place sur des parties dont elle voudrait changer l’issue. C’est un peu comme un film dont on voudrait refaire le scénario.

Personne ne sais à l’avance se qui va se passer ensuite. Changer, modifier, c’est comme se donner un avant-goût. Elle aime tellement faire ça que c’est totalement naturel de le faire. Elle ne pense à rien.

Le problème c’est que le monde magik ne fonctionne pas comme le monde amagik. Certains actes portent a de graves conséquences.

Sans le savoir Meryl se lance dans une activité dangereuse. Au moment ou elle commence à écrire avec son crayon, rien ne se produit.

C’est comme si elle écrivait rien alors que le crayon bouge sur le papier. Elle appuie plus fort pensant que ce n’est pas suffisant. Rien ne se passe.

C’est pas normal. Elle se met juste en dessous de la phrase qu’elle souhaite commenté et se remet à écrire.

Tout d’un coup, la phrase du journal disparaît. Elle est remplacer par le commentaire de Meryl. Surprise la jeune fille se met à crier de panique. Elle ne comprend pas ce qui vient de se passer. Elle ne réalise pas la gravité de cet acte.

Elle vient d’écrire qu’Haldaros se faisait tabasser par des camarades. Cette phrase à pris la place du texte originel qui disait qu’Haldaros avait le dessus sur ses assaillants. Sans réfléchir elle jette le livre à terre. Pas question de continuer. Il lui faut une pause.

Mais sans le savoir Meryl a fait bien plus que changer un passage d’un carnet. Ce qu’elle ne sait pas, un acte pareil change aussi le cours de la réalité.

Faire du mal à une personne dans un livre le fait aussi dans la réalité.

Ce qui peut provoquer des dégâts inimaginables.

Dans un autre monde c’est Haldaros qui trinque. Caché dans une forêt dans le sud de la France, il prépare soigneusement sa capture. Son objectif est d’attraper Meryl avant qu’elle ne découvre ce qu’il est possible de faire, avant de se faire avoir. Au bout de quelques minutes il commence à ressentir des coup de poings et de pieds sur tout son corps. Il se met à cracher du sang et hurle de douleur. Haldaros tombe à terre roué de coupe par des fantômes, du moins ce qu’il crois être des fantômes.

Sur l’instant il ne réalise pas ce qui lui arrive. Il pense être victime d’un sort raté ou égaré. Il arrive parfois qu’un sorcier jette un sortilège à un autre et qu’il se perde en route. On appelle ça les sortilèges perdus. Il est déjà arrivé que des inconnu meurs de ces sortilèges perdus.

Une fois les coups partis, Haldaros se relève et prend le temps de respirer. La douleur s’estompe au fil des minutes. Il ne s’y attendais pas vraiment.

Après quelques instants, il revient pleinement à lui. Ça ne fait plus aucun doute, ce n’est pas un sort perdu.

Aucun sortilège perdu ne provoquerais de telles douleurs. Il comprends alors que ça ne peut qu’être lui qui a fait ça. Mais comment ? il n’a rien fait de telle.

Il se souvient alors de son journal perdu. Il l’avait cherché pendant des mois avant de se résigner à abandonner cette quête. Cet homme était sûre que personne ne pouvait faire quelque chose de ce journal. Il se trompait sérieusement.

Une erreur, une intention caché ? Comment savoir ? La peur et la colère commençaient à s’installer dans tout son être. Il ne pouvait en être autrement. Il se met alors à hurler de pleins poumons. Personne ne peut l’entendre de la ou il se trouve. À la seule idée qu’on puisse l’anéantir il devient une autre personne.

Son plan de capture doit attendre. Il faut retrouver se journal avant tout. Une priorité absolue dans cette situation.

Ce qu’il ne sait pas c’est que Meryl est la responsable de tout ce chaos.

Elle ne sais d’ailleurs pas ce qui l’attend si on découvre ce qu’elle à fait. Marvin qui l’a entendu crié, lui demande ce qui se passe. Elle n’est pas capable de sortir un mot. Il lui dit alors de mimer. Impossible aussi. Après une minute de silence elle parvient à exprimer ce qui la fait crier. Malheureusement pour elle, il ne peut l’aider. Il lui conseille alors d’aller voire la directrice pour en parler.

C’est un non catégorique. Meryl ne veut pas en parler. C’est trop risqué.

trop tard, Meryl est aspiré hors de sa carte. Elle attiré dans le bureau de la directrice sans le remarquer. Comment est-ce possible, elle ne le sais pas mais, c’est plus possible de faire demi-tour. Le livre à la main Meryl se retourne et remarque que la chaise de Fidji est retourné face à la fenêtre.

Pas le temps de dire ouf, la jeune femme se retourne et commence à parler:

«- Tu sais pourquoi tu es ici?

- Non, pas vraiment

- C’est bientôt les vacances et il faut qu’on en parle un peu. Qu’est-ce que ce livre ? tu viens bien de la carte ?

- Oui, pourquoi ?

- Ce livre ? ou l’as tu eu ?!

- Dans ma carte, un cadeau de mes parents.

- C’est à dire ?

- Dans la salle de la carte il y a une borne d’arcade. J’y ai joué et j’ai gagner ce livre.

- D’accord! Rassure moi. Tu n’as pas écrit dedans ?

- Euh...

- Oh non... tu as mis quoi dedans ? Réponds moi vite ?

- J’ai écris que des enfants tabassaient H. (d’une voie, un peu tremblante)

- Tu viens juste de faire la connerie du siècle. J’imagine que tu ne savais pas ?

- Ne pas savoir quoi ? Vous me faite peur !

- Tu t’es mise en danger dans même le savoir. Bon! Je t’explique !

Quand une personne écrit dans un carnet magik à propos d’elle c’est comme si elle se créait un double. Quand on change un passage de texte, ça se produit non seulement pas que sur le personnage du livre mais aussi la personne en question. Tu comprends ce que ça veut dire ?

- Pas vraiment. C’est un peu flou.

-  Pour faire simple, ce que tu as écris dans le livre est arrivé à Haldaros dans notre monde. Ça veut dire que tu l’a potentiellement blessé la ou il se trouve. SI c’est le cas il va chercher son livre et tu risque gros.

Je vais devoir changer les plans.

- Je ne peux plus rentré à la maison ?

- Si tu va pouvoir mais pas comme prévu. Je t’explique. Je vais devoir changer ton apparence et ton ADN pour ne pas qu’on te reconnaisse le temps des vacances. C’est un sort complexe que seul sept personnes connaissent dans ce monde. C’est temporaire bien sur. Si il fonctionne, ton apparence devrait mettre vingt quatre heures a changer complètement. Personne, même pas tes amies te reconnaîtrons. Tu pourras rentré chez toi sans soucis. Par contre, je vais devoir bloquer ta magie le temps des vacances. Je ne veux pas que quoique ce soit arrive.

Me suis-je bien fait comprendre.

- Oui. Je suis vraiment désolé, je ne savais pas du tout que ça aurait une incidence.  

- Tu ne pouvais pas savoir ce n’est qu’en seconde année qu’on apprend à modifier des histoires et tout ce qui va avec. En attendant que je prépare tout pour le sortilège je te demanderais de ranger ce livre dans ta carte et de ne plus y toucher. Tu vas aller dans ta chambre et ne plus en sortir jusqu’à nouvel ordre. Attends toi à être téléporté de nouveau.

- D’accord. J’attendrais qu’on m’appelle.

- Tu peux disposer.»

Meryl se retourne sans dire un mot. Elle retourne ranger son livre et s’enfermer dans sa chambre.

Ses amies lui demande comment était sa session de lecture.

Après quelques minutes de discussion les amies sont sans voie. Personne ne peux parler. La journée se termine dans une ambiance pas très joyeuse. Le trio ne sait que faire ni que dire.

Tout le monde s’endort avec une boule à l’estomac.

Meryl ne se sent pas bien du tout. Sa bêtise la ronge de l’intérieur.

Elle ne sait pas ce qui va arriver dans les prochains jours. Est-ce que Haldaros sait que c’est elle ou non ? tel est la question qui hante ses pensées.

À son réveil elle est téléporté dans le bureau de la directrice. Pas le temps de dire ouf. Fidji n’attend pas plus longtemps et commence la transformation. Il faut du temps pour que le sortilège fasse effet et il ne reste que deux jours avant le retour à la maison.

Sans comprendre ce qui lui arrive la jeune fille est reconduite dans sa chambre avec la directrice. Le sortilège lancé, il faut prévenir les camarades de chambre. Interdiction de sortir tant que la transformation n’est pas complète.

La journée la plus longue de l’année pour une adolescente pleine d’énergie. Personne ne sait ce qui se passe à part Brooklyn et Hanaé.

Le lendemain matin, c’est le choc. Meryl ne se reconnaît plus. Il lui faut une vingtaines de minutes pour se faire à sa nouvelle identité. Pour ses amies, c’est beaucoup plus long. Fidji vient voir si tout a fonctionné ou s’il faut faire des ajustements.

A priori, rien à signaler. Tout est correcte.

Meryl peut partir en vacances l’esprit tranquille. Enfin presque...

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