La fin
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Trop de gras dans ma vie.
Laisser les trous béants se remplir tout seul au risque d'avoir mal ? Une fois gavé de souffrance, laisser le trop plein se vider ailleurs que dans l'espace public ? Et puis, est-ce vraiment de ma faute ? Je compris bien trop tard que je n'étais en rien responsable de ce qui composait le concerto dissonnant de ma vie. La mélodie, écrite en gras, à peine lisible, laissait peu de chance à l'espoir. En l'absence d'histoire, tout s'entrechoquait tandis que je m'occupais inconsciemment de saboter mon existence laissant un invisible éducateur me diriger.
Je n'ai jamais eu la tentation d'en finir.
Un appel vers la vie me protège.
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