La chambre d'hôtel (2/3)

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— Marco va bientôt se joindre à nous ma belle … encore un peu de patience. Je vais continuer à te doigter. Ta petite chatte ne demande manifestement que ça. Toi, je veux que tu maintiennes la position, jambes bien écartées, les reins bien creusés. Je t’autorise à relever un peu ton buste et à bouger tes bras juste pour retirer ton chemisier et ton soutien. Je veux voir tes seins.

Elle s’exécuta. Elle était maintenant entièrement nue, n’ayant gardé que ses escarpins. Elle reprit sa position, accoudée face au miroir qui lui renvoyait son image.

— Comment t’appelles-tu ?

— Myriam .

Dans l'instant, l'homme lui assèna une petite tape sur les fesses. Rien de méchant, c’était plus amusant que douloureux. Elle corrigea :

— Leika … je m’appelle Leika. Leika.

Le jeu - et elle voulait croire qu'il s'agissait d'un jeu - lui semblait un peu ridicule. Curieusement, cette seule pensée suffit à l'apaiser, peut-être en ce sens qu'elle contribuait à dédramatiser la situation.

— C’est bien Leika, tu es une brave petite chienne. Je vais t’attacher. Rien de bien terrible, j’ai confiance en toi, mais nous allons passer dans la pièce à côté, et tu sais que c’est la règle, les chiennes doivent être tenues en laisse, même si elles sont dociles. Tu vas te laisser attacher ?

Ele réprima un sourire et une furieuse envie d'aboyer. Juste pour se moquer. Mais elle n'osa prendre le risque d'irriter l'inconnu. Elle acquièesca dès lors docilement, d'un simple signe d etête.

L’homme défit sa ceinture, la lui passa autour du cou et inséra le pan libre dans la boucle métallique. Il ressera son étreinte, délicatement, avec douceur même. Le cuir ne faisait qu'effleurer la peau délicate. C'était sensuel et agréable, elle avait toujours beaucoup aimé cette matière. Peut-être Marco s'en était-il ouvert à l'homme. Une fois la bride installée, ce dernier s’empara du bout libre. Il ne toucha plus la jeune femme, la redressa en tirant légèrement sur la laisse improvisée.

— Tiens-toi bien droite Leika, et marche devant moi. Ouvre la porte et entre.

Elle pénètra dans la chambre attenante et poussa un cri . Son mari était là, assis sur une chaise, les bras attachés dans le dos. Il portait un T-shirt et des jeans à la braguette grande ouverte. Ses bourses étaient à demi sorties, gonflées sous la pression de la toile. Son sexe à demi en érection pointait mollement.

— Salue ton Maître Leika. Mais non, pas comme ça, salue le comme une bonne petite chienne ! Lèche-lui la joue ! Mieux que ça, je veux voir une bonne grosse léchouille, baveuse, du menton à la tempe.

Elle s'exécuta, laissant traîner sa langue sur le visage de Marco avec une lenteur calculée. Il piquait, remarqua-t-elle. La caresse était décalée mais intensément érotique. D'une traction sur la laisse, l'inconnu la força à se redresser..

— Maintenant tu vas reprendre la même position contre cette commode-ci. Il serait dommage que ton homme ne puisse profiter du spectacle.

La jeune femme s'acouda au petit meuble, prenant garde à bien tendre les jambes et à bien se cambrer, comme l'homme l'avait exigé. Ainsi exposée, elle tournait le dos à son mari, à l’autre bout de la pièce, mais apercevait son reflet dans le miroir. Il demeurait immobile sur sa chaise, l’air un peu grave. Le maître d'oeuvre lui ordonna de se caresser.

— Et mets-y du coeur, ajouta-t-il. Garde un coude sur la table et utilise ton autre main. Tends bien les jambes. C'est très bien. Continue.

Dans le miroir, elle vit l’homme qui se tenait debout à côté de Marco, bras croisés. Elle se caressait avec retenue, consciente des deux paires d’yeux rivées sur son intimité.

— Tssst, ce n’est pas se caresser ce que tu fais là, fit son boureau. Je veux voir tes doigts jouer avec tes chairs, je veux les voir plonger en toi … comme ça oui, ça c’est bien.

Ils restèrent tous deux silencieux, à se repaître du spectacle. Quand à un moment, elle ferma les yeux, il la rappella à l'ordre. Elle ne devait pas quitter son reflet du regard. Entre ses cuisses, ses doigts grâciles échappaient tout doucement à son contrôle. Comme si animés d'une vie propre, ils s'acharnaient à lui procurer un plaisir qu'elle refoulait.

— Alors Marco, elle n’est pas belle notre petite chienne ? Belle et surtout obéissante ? Et vois-donc comme elle mouille. Es-tu fier d’elle ?

Marco acquiesca.

— Moi pas encore suffisament, rétorqua l’homme.

Il s'approcha, son visage était si proche qu'elle pouvait sentir son soufle sur sa joue.

— Mais tu vas me rendre très fier n'est-ce pas ? poursuivit-il. Sais-tu d'ailleurs ce qui me rendrait si fier ? C’est de te voir te surpasser. Je sais très bien ce que tu as dans la tête pour le moment. Tu viens d’éprouver un peu de plaisir sous mes doigts, mais tu es à la fois gênée et un peu apeurée. Tu ne sais plus très bien à quoi tout ça rime. Tu as probablement même déjà pensé à prononcer le mot.

Il l'encouragea à continuer son travaille de sape, elle pouvait très bien l'écouter en se caressant. Il laissa sa main traîner sur ses fesses avant d'y poser un baiser, puis reprit :

— Et te voici, à te caresser sans vergogne, devant un inconnu. Il y a dix minutes à peine, tu n'imaginais pas que cela puisse te plaire. Mais le plaisir est là, tapi au fond de ton antre. Sournois. Et il grandit. Il grandit si fort qu'il faudra bien qu'on le laisse sortir. Qu'on le laisse exploser.

Au détour d'une caresse sur les fesses rebondies, les doigts de l'inconnu vinrent se joindre aux siens, écartant les lèvres, simmiscant dans son sexe. Il poursuivit :

— Mais tout ne fait que commencer. Parce que je vais te prendre, Leika. Je vais engloutir mon sexe dans ta bouche. Je vais te saillir sans ménagement, comme on prend un petit animal dans la rue. J’irai jusqu’à forcer ton si joli cul, que je pilonnerai si fort que tu ne manqueras pas de crier. De plaisir ou de douleur, je n’en sais encore trop rien. Et tout ça je vais le faire sous les yeux de ton mari. Et tu sais ce qui me rendra fier ? C’est que tu le feras. Pas pour moi, pas non plus pour toi, tu le feras pour lui. Parce que tu l’aimes. Parce qu’il t’aime. Il t’aime comme un fou mais il a si envie de te voir toucher le fond. Il s’en veut, beaucoup, il s’en veut terriblement de t’imposer tout ça … mais il est faible. Il veut voir sa jolie petite femme se comporter comme la dernière des putains. Il sait que tu n’en es pas une, il sait que ce n’est qu’un jeu. Il veut juste que tu fasses comme si. Ca l’excite beaucoup, Leika. Et moi je sais que tu peux faire ça pour lui. Et tu me rendrais vraiment très fier si tu parvenais à lui faire ce cadeau. Alors ferme une dernière fois les yeux Leika, respire un grand coup parce que tout ça ne fait que commencer.


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