Nocturne
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Les étoiles brillaient haut dans le ciel
Dans son nid, l’aigle observait la terre
Jamais je crois je n’oublierai cette ère
Où l’odalisque seule dans son jardin goûtait au miel.
Insouciante du cœur, faute qui lui semble pâle
Honte pour certains, coup d’œil pour elle
Parfois furie, parfois il lui pousse des ailes
Mais elle sait que la mort est sépulcrale.
De sa maison jadis elle fut mère heureuse
A présent elle n’est qu’une sirène
En apparence belle et sereine
Mais à la vue du roi, elle est furieuse.
Cette naïade sortant du palais
A tout d’un loup noir
Ses yeux sont froids dans la chaleur du soir
Elle est celle que les rêves hantaient.
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