Enfants d'Alors
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Si la mer cessait de se jeter sous les étoiles
Bercée par la pluie résiduelle
Les enfants artificiels alors,
Couvrant le soir de leurs yeux
La réalité épaisse comme un voile,
Ne parcourraient pas ces rues pavées d’or
Et ne subiraient pas le joug des marchands cruels.
Mais ils vont nu-pieds
Chercher ce que leurs créateurs ont brisé
Avec pour seule arme un courage dément
Bravant les tornades et les tourments
Dans la forêt des rêves
Qui hantent leurs corps
Vides, nébuleux et flous
Ils attendent pour se venger
Enfants d’Alors.
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