La solitude du Saule, pour Maurice Rollinat

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Vieille vie, surannés éclats
Souvenirs de morte tempête,
S'évadent enfin de ta tête,
Tu ne veux plus de ces vieux plats.

Tu oublies tes vaines alarmes,
Tu oublies fallacieux feux,
Tu oublies ses soyeux cheveux
Tu oublies tes rires, tes larmes.

C'est fini : plus rien ne reluit,
Tu acceptes l 'obscure nuit,
Le doute jamais ne t'effleure

Tu envies désirs végétaux
Tu envies les trop basses eaux
Il faut se cacher quand on pleure.

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