Zohra...

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Neuf mois plus tard arrivait Zohra, et avec elle un vent de renouveau souffla sur la kheïma ( La tente).

Vers son avenir, la famille avançait doucement mais sûrement.

Les nouveaux parents décidèrent d'aller chercher la fille exilée de Ali. Il était temps pour elle de rejoindre le domicile familial. Elle devait avoir environ un an maintenant, et Ali n'était plus seul , son épouse le soutenait. Ils allaient pouvoir les élever ensemble ces trois enfants.

Pour son épouse il n'y avait pas de différence entre les enfants d'Ali et l'enfant qu'elle avait eu avec lui, elle sentait son cœur déborder d'amour et pouvait en faire profiter les deux autres enfants d'Ali.

La maman de Zohra semblait plus femme que jamais. Son nouveau rôle de maman lui avait donné confiance en elle, et son mari lui avait permi de mûrir et de s'épanouir. Il demandait son avis pour toutes les décisions qui impliquaient la famille, elle se sentait importante. Et même si au début de leur vie maritale elle n'osait pas s'exprimer, elle n'avait pas été habituée à une telle considération car chez ses parents on ne la consultait jamais, on lui ordonnait d'effectuer des tâches ménagères sans se soucier de son avis ni de son envie. L'amour de son mari lui fit pousser des ailes qu'elle n'imaginait pas possible avant. Elle se mit à réfléchir à la faisabilité des demandes de son époux, à analyser les différentes situations et les conséquences qu'ils pouvaient en émettre. Elle aimait y réfléchir la nuit la tête au repos.

Puis le jeune Youssef était si charmant et charmeur, qu'un enfant de plus ne pouvait qu'être source d'amour et de bonheur.

Ali vendit deux chêvres, il ne pouvait pas se présenter dans la famille qui avait pris en charge son enfant pendant un an sans dédommagement. Un matin il réveilla Youssef pour l'accompagner, il le mit sur le dos du bourriquot, salua sa femme et embrassa Zohra sur le front puis ils prirent le chemin du sud.

Ils s'arrêtèrent plusieurs fois pour manger quelques dattes et boire du lait de chêvre, Youssef aimait avoir son père que pour lui, même s'il adorait sa belle mère et aussi sa petite sœur dont la présence le rendait heureux. Mais son papa, lui rappelait une autre personne, sa tendre maman, qui était partie une nuit sans rien dire.

D'ailleurs il attendait toujours son retour.

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