Chapitre 23 3/3

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Il glissa sa main sur ma joue, relevant mon visage et m'attirant à lui. Il se redressa alors que je marchais à quatre pattes à sa rencontre. Il accompagna mes cuisses pour les placer de part et d'autre de son bassin et à son tour, déboutonna ma jupe et la jeta sur le sol. Il glissa ses mains sur mes fesses, à l'intérieur de ma culotte et pour l'aider à la retirer, je me redressai. Quand elle ne fût plus maintenue que par une cheville, d'un coup de pieds j'envoyais voler ma lingerie à l'autre bout de la pièce.

Il me tendit sa main fermée, que j'ouvrais. Un petit emballage y était caché.

- Toi ou moi ? dit-il

- Moi.

Je déballais le préservatif et venais le dérouler sur le sexe d'Alexandre que je connaissais intimement maintenant.

- Approche, dit-il en mettant ses mains sur mes fesses.

En descendant, je sentis son sexe à l'entrée de ma fente. Alexandre maintenait cette distance et c'était lui qui maintenant réclamait mes supplications.

- S'il te plaît, pénètre-moi.

Lentement, il relâcha la pression sur mes fesses et sa verge glissa en moi. Il commença les va-et-vient et j'accompagnais son rythme à la force de mes cuisses. Alexandre léchait mon corps qui vibrait de désir. Il commença par le creux de mon cou, remontant vers mon menton, pour finir sur ma bouche. Je sentis sa langue pénétrer ma bouche, ma langue venant dans la sienne. Cette danse était aussi parfaite que celle de nos corps.

M'attrapant par la taille pour m'allonger sur le dos et de nouveau, il glissait en moi, d'un rythme, ce coup-ci, plus soutenu. Je glissai mes jambes autour de sa taille et lui, prit mes poignets pour les bloquer au-dessus de ma tête. Mon corps cambré réclamait qu'Alexandre prenne dans sa bouche l'un de mes seins. Mes tétons étaient comme deux fruits juteux, attendant d'être dévorés. Alors quand sa bouche les goba l'un après l'autre, j'étais au bord de l'orgasme.

À chaque fois, il avait compris mes attentes et j'avais compris les siennes. Il accéléra donc le rythme essayant à chaque coup de rein d'entrée plus profondément en moi. Je sentais une chaleur intense monter en moi, mon esprit s'échappant de mon corps, chacun de mes poils se redressant sous l'effet d'une chair de poule délicieuse. Je m'envolais et tombais en même temps.

En reprenant mes esprits imperceptiblement, je vis Alexandre, à son tour cambré, sa tête légèrement en arrière et jouir en gémissant bruyamment. Le son qui sortait de sa bouche me rappela que moi-même je n'avais pu contrôler un cri de plaisir lors de mon orgasme.

Il ne bougeait plus maintenant. Encore en moi, il me regardait. Ses yeux d'abord plongés dans les miens, puis glissant sur mon corps comme pour s'en imprégner. Je n'arrivais pas à détacher mon regard du sien. Je l'observais, m'observer. Une dernière fois, il caressa mon ventre, ma taille, ma poitrine... ma peau...

Se retirant de moi et ôtant le petit bout de caoutchouc, il vint s'allonger à côté de moi posé sur son bras qui maintenait sa tête.

- Tu n'as pas froid ? dit-il.

- Ça va pour l'instant.

Mais il mit quand même, sa couette, sur mes jambes.

- Je crois que je ne verrais plus jamais les tatouages de la même manière. Mais à bien y réfléchir, je n'en ferai jamais, me dit-il.

- À bon et pourquoi ?

- Celui-là peut être fait et refait, c'est beaucoup mieux.

Il semblait fier de sa trouvaille. Il pouvait, il était adorable.

- Je resterais bien là des heures, mais malheureusement, je crois qu'il va falloir que je rentre.

- Laisse-moi encore caresser ton corps et admirer mon œuvre, un peu.

- Juste un peu, alors, dis-je. Quand je serai partie, tu pourrais prendre ton tatouage en photo et me l'envoyer ?!

- Je te ferai ça, avec plaisir. Et d'ailleurs, ça me donne envie...

Mais il ne finit pas sa phrase.

- Que veux-tu me demander, dis-je, même si je me doutais de son envie.

- Tu aimerais que je te prenne en photo ?

- J'adorerai.

- Même si ces photos étaient des photos nues.

- Encore plus.

-Et je les garderais bien évidemment pour moi, dit-il en commençant à me prendre en photo.

Je laissais passer encore quelques minutes, en prenant la pause, même si j'aurais vraiment apprécié qu'elles durent plus longtemps. Encore une fois Alexandre compris à mon regard qu'il était temps que je parte.

- Allez, sauve-toi, me dit-il.

Je récupérais mes vêtements éparpillés sur le sol, pendant qu'Alexandre me regardait. J'étais un peu gênée, car je savais que mon corps était loin d'être parfait, même si en un an, j'avais perdu beaucoup de poids et que ma poitrine restait généreuse et plutôt ferme. Mais ses yeux et son sourire me renvoyèrent un reflet agréable qui me rassura immédiatement.

- Alexandre ?

- Oui ?

- Je voulais être sûre que tu n'éprouves aucune gêne à mon " aucune promesse". Mon cœur n'appartient pour l'instant qu'à un seul homme, mais mon corps ne peut appartenir qu'à un seul corps. Je n'en ai pas la force. Et je veux que toi aussi, tu aies cette liberté. Tu comprends ?

- Oui parfaitement. Et j'accepte d'être ton pansement.

- Merci.

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