Grosse Bêtise ?

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 La nuit tombait sur la forêt, les araignées s’en étaient allée vers d’autres contrées laissant tranquille les deux champignons endormis dans leur buisson feuillu. Or, la faim fit réveiller le bébé qui se retint de piailler pour prévenir sa maman. Il était du genre débrouillard, ce n’était pas la première fois qu’il la quittait pour aller se remplir la panse par lui-même.

 Cette fois-ci, l’odeur le prévint qu’il n’avait pas loin à aller. Il vit par ses yeux tendus entre deux feuilles la présence d’un tas de baies rouges, noires, bleues et savoureuses. Elles étaient disposées sur un plateau d’écorce empêtré dans la gaze collante.

 Il s’en approcha le ventre grondant. Il toucha d’une racine curieuse la toile blanche et y resta collé. Il tira vigoureusement pour s’en détacher ; difficilement, il y parvint, mais en tomba sur son chapeau, les racines en l’air. Il se balança de gauche à droite pour se remettre sur pied et réfléchit à un moyen d’attraper les baies sans rester coller.

 Il prit son élan, couru à toute allure, et bondit sur le tas sans la grâce dont faisait preuve sa maman. Il percuta son chapeau dans les fruits et rebondit dans la toile où il resta collé et paralysé.

 « Ahuhuhu »

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