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C’est bizarre, quand tu me parles ça me fait des trucs dans mon corps c’est agréable assez plaisant mais c’est étrange j’avais jamais ressenti ça avant.

Le mieux c’est quand tu me regardes dans les yeux je peux pas m’empêcher de te fixer et de m’imaginer qu’on est heureux. C’est le retour à la réalité quand tu t’en vas que tu rentres chez toi en me laissant là bah je peux te dire que je le sens passer je me sens vidée.

C’est pas normal que je me trouve anormal puis que je me sente si mal tu sais ? On m’a souvent dit de me concentrer sur le présent d’ailleurs je le répète à tout bout de champ mais.

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Je veux que mes nuits se transforment en soupir

Je veux que tes nuits coulent sur mes lèvres

Dis moi ces mots, ceux qui ne sonnent faux

Ceux qui font des choses dans le ventre et qui te réveillent quand tu t'endors sur tes peurs

C'est plus du sang qui coule dans mes veines c'est de la rancœur et de la haine

Y a que mes craintes pour me tenir compagnie

Y a que quand t'as un verre dans le nez que t'arrives à m'apprécier

Est ce que les sons sonnent faux dans ta tête à toi aussi ou bien c'est juste le rythme de la vie ?

Allez viens donne moi la main qu'on fonce dans un mur tous les deux

Tu verras ça sera bien ça fera rien juste des frissons et un peu de charbon au bord des yeux

Potentiel gâché par un caractère amoché

La promesse d'un souvenir vient mourir sur tes lèvres

Le doux parfum de la tristesse bleue comme la mer

La profondeur des océans, la patience de la tempête

Elle meurt elle crève s'abîme et se déchaîne

à l'agonie se terre et se replie

La carapace est fissurée le grand méchant va arriver

Caresse qui blesse, la chaleur d'une main

Les yeux dénoncent le cœur à honte

Au delà des larmes j'écrirai les mille paroles d'un cœur qui résonne

Déglinguée du bout des doigts

Coup de poignard en plein cœur lame de rasoir puis les pleurs.

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Je déteste la tournure qu'a pris ma vie, ça ressemble plus à rien je me retrouve seule

Totalement repliée sur moi même je sais pas si je suis une bonne personne ou tout simplement un déchet de la société comme y en a à chaque coin de rue

Je sais pas si ma trace sur la terre est indispensable ou si je fais plus de mal que de bien autour de moi

Je déteste chacun de mes gestes et de mes choix pourtant je continue je m'arrête pas.

J’ai honte ? Honte d’écrire ces lignes qui résonnent comme une plainte horrible juste pour montrer que moi aussi je ressens des choses ? (À d’autre)

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