Un loup, une morsure...

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Je regarde ma sœur hurler de douleur qui s’est fait agresser par un loup. (Vous vous demander comment cela est arriver, laissés-moi, vous raconter cette histoire ! Vous serez surpris…)

Lors d’un soir, ma sœur m’invita à un repas, car je lui ai envoyer un message que j’étais de retour en ville, après mon épreuve de marathon qui s’est déroulé dans le Maroc. Elle fut intriguée et veut tout que je lui raconte, j’ai donc pris le dernier avion et je viens d’arriver à 23 heures.

Je remarque son appartement éclairé, je sonne sans attendre une seconde, elle sait que c’est moi. Je monte et la serre dans les bras en l’embrassant sur la joue. Maelle toujours au petit soin, me propose un verre de whisky que j’accepte volontiers, elle s’en sert un aussi.

Puis je vois une grosse touffe de poil, avec une bouche bien baveuse qui vient se coller à moi.

— Andrew, je te présente, Bernard, mon chien, il souhaite toujours la bienvenue aux gens, me dit-elle avec un grand sourire.

— J’ai remarqué, il s’appelle Bernard car c’est un Saint-Bernard ? demandé-je car ma sœur ne se foule pas trop sur les prénoms.

— C’est ça ! Evite de me regarder en coin, je connais cette tête-là ! Alors, tu l’as gagné ce marathon ?

— Et bien non, j’ai fini dixième. Mais je suis content d’avoir relevé le défi que je mettais fixer !

La soirée se passait bien après quelques verres d’alcool, ma sœur me demandait, si c’était possible d’aller dans notre endroit préféré, je l’ai regardé droit dans les yeux en faisant des signes du doigt qui signifiait non. Son visage se décomposa, elle allait fondre en larme, ce n’était pas mon attention :

— D’accord, on n’y va mais en taxi ! Je n’ai pas envie d’avoir un accident pour nos retrouvailles.

— Ok ! répond-t-elle en haussant les épaules, le regard vague.

Nous habitons dans une campagne isolée, nous deux détestons la ville pour plusieurs raisons et nous vivons dans un village paisible. Où une centaine d’habitions cohabitent. J’ai réussi à composer un numéro d’une agence de taxi, il arrive dans cinq minutes. Nous descendons les marches, sans tomber.

Quand le taxi se positionne devant nous, la personne nous ouvre les portes et nous lui indiquons l’endroit. L’air surpris, ils nous emmènent et nous mets en garde envers le lieu qui se surnomme « L’appel au loup », nous rions aux éclats au point de commercer la chanson à tue-tête « Promenons-nous dans les bois… ». Le chauffeur nous voyant dans cet état, nous dis qu’on est fou. Nous voyons notre destination, je paye avec les liquides qu’ils me rester dans mon portefeuille. Il part aussitôt. Nous allons vers la cabane en bois que nous connaissons bien, on y rester pendant des heures avec nos parents.

— Regarde, rien à changer ! Mais nous ne pouvons pas retourner dans la cabane, le bois a pourri… me dit-elle.

— Et bien, ce n’est rien, nous faisons un feu de bois, en hiver, nous pouvons et ici, c’est assez éloigner des bois.

Je suis parti chercher quelques branches pour faire un feu, soudain j’entend le cri d’un corbeau qui me fait sursauter et je fais tomber tout le bois à mes pieds. J’observe le ciel, il est sombre mais sans nuage.

Puis d’un coup, un cri résonne tout au long de la forêt, une voix aiguë, celui de ma sœur. Je cours à la hâte en laissant, le tas à terre. Seule ma sœur compte, j’arrive enfin, je vois ma sœur allongée au sol, je vois du sang à terre juste à côté d’une rivière.

Je prends Maelle dans mes bras :

— Andrew, fait attention à toi ! Un loup m’a attaqué lorsque je buvais de l’eau de cette rivière douce. J’ai même vu un têtard. Je t’en pris fuyons, entends-tu ces hurlements ?

J’écoute et je distincte dans ces cris, qu’il y en a plusieurs, il faut fuir cet endroit, sinon ils vont nous prendre pour leur garde-manger.

Je me mets à courir avec ma sœur dans les bras, qui est blessée à jambe, elle a été mordue à la jambe. Je suis fort, je vais la soulever.

— Maelle, tu as été mordue, mais comment se fait-il que tu saignes à la tête ?

— Mon frère, je suis tombée et ma tête à heurté un gros roché. Le temps que tu reviennes, je me suis évanouie, j’ai mal grand frère… Protège-moi.

— Ne ferme pas les yeux sœurette ! Tu reste en vie, je vais contacter les secours et nous serons en sécurité.

Nous arrivons enfin prés de la route, il fait nuit, je ne vois que de la poussière. Je dépose ma sœur sur le bas-côté. Je pue la transpiration après ces efforts.

Je monte sur un arbre pour avoir une bonne observation de cette forêt immense. Je ne vois pas une seule lumière d’une voiture, je redescends et fouille mes poches de mon jean. « Zut, pas de portable ! ».

— Maelle, regarde-moi. Ne me lâche pas des yeux, as-tu penser à prendre ton téléphone ? J’ai oublié le mien…

— Il s’est échappé de ma poche et à glisser dans l’eau. Donc, je n’ai pu rien, attend, je viens de voir à 500 mètres environ, il y a une cabine téléphonique. Il ne me reste pas grand-chose en monnaie mais ça fera l’affaire.

— Je l’espère… Grand-frère… Aides-moi. Je vois trouble… Je ne t’entends plus.

— Maelle, cette souffrance est bientôt finie. Je t’aime, je vais te porter. Je ne te laisserai plus jamais seule !

— Grand frère dépêche-toi…

Je relève ma sœur et à nouveau porter jusqu’à la cabine. Je dépose à nouveau ma sœur au sol. Quand soudain, je vois un loup, ses yeux brillent dans le noir, je l’entends grogner.

Je me précipite à l’intérieur et y insère quelques pièces. Je compose le numéro des urgences.

— Allo, les urgences j’écoute ?

— Allo, aidez-moi ! Nous sommes dans la forêt de Roughteitein, ma sœur c’est fait mordre par un loup et elle s’est cognée la tête, elle saigne beaucoup. Nous sommes sur la route D321, venez vite !

— D’accord, monsieur, mais ne raccrochez pas. Les secours sont en route.

— Un loup ! Un loup nous regarde, il faut faire vite…

— Calmez-vous, il faut que vous gardiez votre calme et il s’en ira, il a peut-être vu une proie. Votre sœur est-elle encore consciente ? Réagit-t-elle ? Pensez à votre sœur.

— Elle ne bouge pas, elle ne réagit pas, je vais la perdre. Le sang va attirer les loups.

— Les secours sont tous proches, ils ne vont pas tarder, ne perdez pas espoir. Parlez-moi.

— J’ai peur…

La sirène de l’ambulance retentie, Andrew lâche le cabinet et se précipite à la hâte en faisant des gestes. Les deux ambulanciers sortent du véhicule et voit la jeune femme au sol, ils prodiguent les premiers soins.

— Monsieur, je suis son frère, il faut monter dans le véhicule, le loup arrive.

— Monsieur calmez-vous, montez dans le véhicule on s’occupe de votre sœur.

J’exécute je monte dans le véhicule, j’entend le loup se rapprocher et il n’est pas seul. Ils sortent le brancard, fait hisser ma sœur dessus. Il la remonte, je vois la meute à côté du véhicule.

Le conducteur de l’ambulance réplique :

— Vite, aidez mes collègues à remonter dans le véhicule, avant que ça soit trop tard.

J’exécute, je prends une main de la personne, puis elle monte. Pour le second, hélas, nous n’avons pas eu le temps. Il a été attaquer à la gorge et est mort sur le coup, nous avons fermé les portes moi et son collègue, le véhicule à démarrer.

Son collègue qui est l’arrière avec nous, me regarde et soigne ma sœur en lui tenant de la morphine pour arrêter les douleurs. Son collègue lui a mis un bandage sur la tête et il s’occupe de désinfecter la plaie à sa jambe.

— Monsieur, pouvez-vous me dire comment cela est arrivé ? Et ce que vous faites dans cet endroit interdis !

— Monsieur, lorsque nous étions plus jeunes âgés, ma sœur de douze ans et moi de quatorze ans, nous venions souvent ici avec nos parents. Nous avions même une cabane qui fut endommagée par le temps. Donc nous n’avons pas entrer à l’intérieur. Nous voulons revenir pour revivre ses mêmes souvenirs mais nous n’avons pas pensez aux loups et ne nous savons pas que ce lieu est interdit… Compte à ma sœur, voici comment ça s’est passé… On voulait faire un petit feu près de la rivière sur les rochers, cela n’aurait pas mis le feu et nous l’aurions éteint juste après. Donc je suis parti à la recherche de quelques branches en laissant ma sœur, se détendre et boire un peu pour se désaltérer. Puis d’un coup, j’ai entendu un cri celui de Maelle. Je suis revenu sur mes pas et je l’ai vu au sol presqu’inconsciente. Ensuite, j’ai fouillé dans ma poche pour savoir si j’avais emmené mon téléphone mais je l’ai oublié à la maison. Ma sœur normalement a prit le sien donc je lui demande et elle me répond qu’il a glisser lorsque le loup la mordue. Voici notre histoire, ma sœur va s’en sortir ? On arrive bientôt ?

— Quel aventure ! Ce n’est pas une soirée, ni pour moi, ni pour vous. Votre sœur pour le moment, je ne peux pas me prononcer, son pronostic vital est engagé. Concernant l’arrivée, nous venons d’entrer dans la ville, encore un peu patience et nous serons à l’hôpital.

— J’ai une autre question, pourquoi ce lieu est interdit à la population ?

— Vous n’êtes pas au courant ?! Tout le monde, le c’est ici !

— Mais de quoi parlez-vous ?

— Je vais vous expliquer avant notre destination finale. Il y a un meurtre dans la forêt et ce n’est pas un loup, mais une personne qui l’a tué. Ceci remonte à cinq ans maintenant et si des personnes retournes là-bas, il se pourrait que la personne sévisse de nouveau. On ne sait pas qui c’est, ni où elle vit, alors le maire à rédiger une interdiction à toutes personnes civiles, étrange que vous ne l’ayez pas vu.

— Y a-t-il plusieurs entrer ? Car c’est un Taxi qui nous a déposer et il ne nous a rien dit, on ne serait pas venu, il nous a juste avertit des loups.

— Un taxi ? Mais tous les taxis le savent que c’est interdit, ils ont un papier qui stipule qu’emmener toutes personne à Roughteitein serait sanctionner. À moins que ?

— Oui ?

— Ce taxi, la personne était comment, il n’était pas stressé avec vous ? Vous êtes jeunes.

— Et bien, je ne saurais vous dire, nous n'étions pas dans un état pour lui parler, je me souviens avoir chanter une musique et que lui riez, mais je me souviens plus de la suite, pourquoi ?

— Il se pourrait que ce taxi soit la personne qui transporte les personnes dans cette forêt.

— Vous voulez dire, que c’étais nous les prochains. On aurait pu, ne plus être…

— Oui, mais vous êtes en vie. Nous sommes arrivés, nous transportons en urgence votre sœur dans le bloc, je vous pris d’attendre dans la salle d’attente, une personne se chargera de vous. Bonne continuation et lisez les journaux.

— Merci monsieur.

— C’est notre service.

— Je suis encore confus concernant votre collègue, rien de cela serait arrivé.

Quelques heures plus tard, une infirmière cherche quelqu’un :

— Monsieur Andrew Class ! Vous êtes là ?

— Oui, c’est moi-même comment va ma sœur ?

— Suivez-moi, je vais vous expliquer.

J’accompagne l’infirmière juste la chambre 253 au troisième étage, le temps est long, je transpire, j’ai chaud mais je veux savoir. Nous entrons dans la pièce.

— Monsieur Andrew, votre sœur a été soigné, sa jambe restera dans le plâtre minimum trois semaines. Compte à sa tête, c’était profond, si vous étiez venu quelques heures plus tard, elle n’aurait pas survécu. Elle est hors de danger mais elle est dans le coma, elle a eu un traumatisme important, on ne sait pas quand elle se réveillera et encore moins si elle se souviendra de vous où de ce qui c’est passer.

— Oh non ! Je m’en veux !

Je m’écroule en pleurs en serrant la main de ma sœur, cette soirée fut interminable. Jour et nuit, je restais à son chevet, je voulais qu’elle ouvre les yeux mais une journée, j’ai compris, elle s’est réveillée mais ne me reconnaissait pas, elle dû suivre une thérapie, je suis anéanti. Je vieille dorénavant sur Maelle comme l’aurait fait nos parents. J’ai lu aussi les journaux pas ce d’aujourd’hui mais ceux d’il y a cinq ans, mes parents ne sont pas morts dans un accident grave comme une personne nous l’avez raconté mais c’était un meurtre. Je jure que je retrouverai cet individu qui a fait cette horreur.

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