Chapitre 7 – Les contes

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Arlor se plaça entre les jambes de la Duchesse. La saisissant sous les genoux, il lui releva les cuisses pour mieux admirer son intimité. Elle retint sa respiration lorsqu’il fit courir son inextinguible membre entre ses lèvres offertes, ne la relâchant en gémissements étouffés que lorsque le gland glissait contre son clitoris. Ce petit jeu envoyait des palpitations dans le trou vierge de sa chatte.

N’y tenant plus, le prince se plaça contre son entrée.

— Non, pitié mon seigneur, pas ici.

La Duchesse bascula son bassin. À pleine main, elle écarta ses fesses pour mettre en évidence l’anneau encore ourlé de sperme qui s’y dissimulait.

— Possédez-moi là. Comme votre petite chienne dévouée.

Des larmes se formaient dans ses yeux suppliants, toute trace de défiance envolée. Cette réaction prit Arlor par surprise. Ne désirait-elle pas, il y a peu, qu’il succombe à l’attrait de sa virginité pour le pousser à briser le contrat de sang ? Était-ce là un sursaut de défi pour défendre le dernier bastion de sa pureté ?

— Sinon vous. (Un court sanglot brisa la voix de la Duchesse.) Sinon vous mourrez. Le contrat de sang. Vous… vous ne pouvez pas.

Arlor comprit enfin. Il avait tellement plié la belle à sa volonté qu’elle avait abandonné l’envie de le voir mourir, trop attachée au plaisir qu’il lui procurait. Son cœur se serra. Il se pencha contre elle, lui agrippa l’arrière des cheveux et l’embrassa à pleine bouche. Leurs langues se cherchèrent avec la rage de duellistes engagés dans un combat à mort. Dans un même geste, le prince empala la Duchesse. Il sentit son hymen résister. Pas assez. Il la pénétra jusqu’à la garde. Elle hoqueta de surprise.

Par la verge d’Orlan ! Le moment tant attendu dépassait toutes ses espérances. L’enveloppe de soie pressait à la perfection contre son membre, comme si son sexe était une lame retrouvant le fourreau qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Il osait à peine bouger, de peur de jouir dans l’instant. La Duchesse ne lui laissa pas le choix. Elle ondula doucement son bassin, comme pour apprécier le pénis en elle. Arlor l’accompagna par petits mouvements des reins, qui se firent de plus en plus profonds.

Il explosa violemment. La Duchesse jouit avec lui. Au cours de l’extase, elle planta ses ongles dans la chair de son dos, comme pour ralentir sa chute dans les tréfonds du plaisir.

— C… comment est-ce possible ? fini-t-elle par murmurer alors que le Prince reprenait ses mouvements lents, n’ayant pas encore eu son saoul de la délicieuse chatte. Le contrat, vous auriez dû…

— Mourir ? Je pensais que le miroir vous aurait mis la puce à l’oreille. Vous vous souvenez des clauses que vous avez ajoutées dans le marbre ?

— L’interdiction de parler… Hmmmm… De ce qui se déroulera ?

— Exactement. Cela ne m’a pas pourtant pas empêché d’utiliser le cristal-miroir.

La Duchesse se rappela la présence du regard indécent de l’objet, tout proche. Elle rougit de plus belle. Les parois de son vagin se crispèrent délicieusement autour du sexe princier. Malgré son élan d’affection, Arlor ne put résister à l’envie de gêner toujours plus Caeda. Fermement empalée, il la fit mettre à quatre pattes et, d’une main, releva sa jambe droite suffisamment haute pour dévoiler entièrement la délicate vulve distendue par son sexe. Le miroir ne pouvait rien rater de son membre pompant les lèvres roses. Ses seins ondulaient à chaque coup de reins.

La Duchesse jouit violemment. Elle cria si fort que les confins des terres des seigneurs-épée durent l’entendre. Le prince suivit peu après.

Pendant un moment, Arlor garda simplement Caeda serrée contre lui, embrassant doucement sa nuque.

— Vous voulez dire que… demanda la Duchesse qui se rappelait avoir perdu le fil de la discussion. Le contrat était un faux ?

— Ce serait un stratagème fort grossier, murmura le prince à son oreille. Je peux vous assurer qu’il est tout ce qu’il y a de plus vrai.

La Duchesse trembla doucement. Elle tourna la tête, chercha un instant la bouche du prince avant de murmurer :

— En un sens, vous avez risqué votre vie pour moi.

— En un sens.

— Mais alors, comment ?

— Vous savez ce que l’on dit à propos des contrats de sang, qu’ils proviendraient directement des fées des légendes ? Et bien, vous souvenez-vous des contes de votre enfance ? Toutes ces histoires d’astucieux héros qui s’extirpent des griffes de contrats avec ces créatures de l’Entre-Deux ? Il leur suffit généralement d’un seul mot bien choisi pour en rendre caducs les termes. Les contrats de sang sont de cette veine, plus tatillons qu’un juge de village. Chaque terme compte. Ainsi, votre clause m’interdisant de parler de nos ébats, et bien… elle ne m’interdit pas de les montrer.

La belle noble réfléchit un court instant.

« Le Prince Arlor ne mettra pas la main sur la pureté de la Duchesse Caeda », cita-t-elle. La main…

— Exactement. Mes mains ne se sont jamais posées sur votre petite chatte vierge, uniquement mon sexe. (Arlor marqua une pause.) Mais maintenant qu’elle ne l’est plus…

Le prince glissa sa main entre les cuisses de la Duchesse qui s’ouvrit aux caresses. Du bout des doigts, il joua avec la perle enflée. La belle agita ses hanches en rythme. Il la pénétra avec une délicatesse qu’il ne se reconnaissait pas, amenant presque aussitôt Cadea à l’extase. Ses tremblements durèrent une éternité et s’achevèrent dans un profond soupir.

En attendant l’arrivée de l’aube, le prince continua de dévorer tout ce que la duchesse avait à offrir. Il perdit le compte de leurs jouissances mutuelles, et des orifices utilisés pour y parvenir.

Lorsque la lumière filtra enfin à travers les rideaux du petit salon, Arlor se tenait sur le seuil, prêt à rejoindre ses quartiers, le contrecoup de la racine-tension à l’horizon. Il laissait derrière lui la silhouette endormie de la Duchesse Caeda. Un instant d’hésitation le submergea. Il fixa ce corps nu sublimé par un entrelacs de marques rouges et blanches, témoins de leur nuit.

Le doute passa. Il soupira, ferma la porte et s’éloigna.

Le prince de chair ne s’attache pas, il conquiert.

Fin… pour la Duchesse, mais suite avec la Prêtresse : https://www.scribay.com/text/1680453573/le-prince-de-chair---la-pretresse

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