Chapitre 24

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Sur la table se dressait plusieurs mets étranges, venant de lieux et de traditions très lointaines. Roch’mey les avait commandés spécialement pour l’occasion en petites quantités, juste pour pouvoir les faire goûter à Yu. Ils étaient dans différentes coupelles tout autour du plat central. Ça n’avait pas été facile de choisir. Il avait essayé de découvrir le plat préféré de son invité, en vain, alors il avait dû improviser… La décoration préférée de Yu ? Son ambiance favorite ? L’espèce dont il était le plus proche peut-être ? Il n’en savait rien. Il ignorait absolument tout de lui en dehors de son approche du travail et de son obsession pour lui-même.

Roch’mey n’avait pas peur de ce qu’il découvrirait, ce ne serait que des bonnes surprises ou des choses un peu bizarres au pire. En réalité il avait étrangement hâte. Il n’avait jamais eu l’impression d’être en manque d’un compagnon, il n’avait jamais réellement voulu un prétendant mais Yu… Yu, c’était différent. Il serait son partenaire, son coéquipier, son amant et peut-être même son ami. Alors il pourrait devenir le tout qui lui manquait. C’était sans doute cet espoir un peu naïf qui le rendait nerveux se dit-il tout en réajustant pour la troisième fois un plat pour qu’il soit parfaitement aligné avec les autres.

Yu allait arriver d’un instant à l’autre et il voulait se montrer sous un bon jour. Il avait déjà brutalisé cet homme de part ses choix et ses incompréhensions. Roch’mey avait parfaitement conscience qu’il ne pourrait jamais effacer ce qu’il avait fait. Il pourrait seulement s’en vouloir et peut-être se faire pardonner ?

Lorsqu’il arriva enfin, Yu avait l’air épanoui. Les yeux pétillants et même un léger sourire aux lèvres comme si venir ici et passer un moment avec lui était tout ce dont il rêvait. Cette simple vue rassura Roch’mey qui s’approcha doucement jusqu’à poser ses doigts sur ses flancs, caressant sa peau si fine. Doucement, Yu leva le visage, le tendant vers lui, et comme si c’était la chose la plus naturelle au monde, Roch’mey se pencha pour embrasser ses lèvres, si douce. Contre lui, il sentit un sourire alors que Yu enroulait ses bras à sa nuque et se faisait plus empressé. Leurs langues se mêlèrent dans une danse sensuelle, entre jeux amoureux et caresses tendres.

Se séparant pour reprendre leurs souffles, Yu jeta un coup d’œil à la table et se figea devant tant de merveilles. Il ne connaissait pas la majorité de ces plats et les couleurs, les formes étaient juste somptueuses. Se permettant d’humer l’air ambiant, il remarqua soudain à quel point les senteurs étaient étranges mais également appétissante. Les épices étaient de partout dans l’air.

- Des noomis Onabias ?
- Oui, tu connais ?
- Oh juste en images ! Je ne pensais pas que ça pouvait sentir aussi bon…

Faisant le tour de la table, l’air inquisiteur, il repéra plusieurs plats qu’il avait découvert il y a longtemps et tout autant qu’il ne connaissant absolument pas. Une partie de lui était émerveillé d’avoir la chance de pouvoir faire ce type de dégustation. Roch’mey l’observa, il avait cru comprendre, en lisant les dossiers que si Yu avait un très grand sens pratique qui l’empêchait de s’intéresser à tout et à n’importe quoi… il était également très curieux. En souriant légèrement, il se fit la réflexion que ce serait des plus agréables de vivre au côté de quelqu’un qui rendait les choses inconnues aussi passionnantes.

Lors du repas, il se surprit à apprécier d’une nouvelle manière la nourriture, tout en observant Yu qui semblait se régaler. Le plus dur fut de ne pas « parler boutique », leur couveuse, c’était leur passion commune, mais pour une fois Roch’mey voulait vraiment discuter d’autres sujets.

- Tu n’as jamais eu envie de voyager ?
- Et quitter cet endroit ? Non… C’est chez moi ici.
- Pourtant il y a énormément de choses à découvrir tu sais ?
- Oui et tout autant de choses qui arrivent par vaisseau. Pourquoi, une envie de voyage ?

Roch’mey secoua tranquillement la tête faisant virevolter ses cheveux dans un geste étonnamment gracieux.

- Non, à vrai dire, jamais, mais... J’ai parfois l’impression d’avoir perdu toute forme de curiosité.

Yu se mordilla la lèvre, il trouvait ça un peu triste et en même temps, sans doute faux. Après tout, Roch’mey passait son temps à chercher comment améliorer la couveuse et il était prêt à écouter la moindre bribe d’informations pour ça, la moindre piste, le moindre début de quelque chose… C’était assurément une envie de découverte.

- Même si je dois avouer qu’un petit prétendant à su la raviver dernièrement.
- Ah oui ?
- Hum, hum.

Le Koros croqua dans un fruit confit qui avait traversé des immensités vides pour venir jusqu’ici. Il ferma les yeux brièvement sous le goût sucré et les rouvrit tout en souriant.

- C’est un petit Oom…
- Ah les Oom, ils sont sacrément nombreux… mais on dit qu’ils sont souvent très mignons.
- Oui, très mignon et il ne se laisse pas faire.
- Impertinent ?
- A ma plus grande surprise… c’est mon plus grand plaisir.
- Oh, un plaisir coupable ?
- On dirait bien.

Le sourire de Yu s’était fait plus mutin et ses yeux pétillaient d’une drôle de manière sous l’effet du jeu. Il saisit à son tour l’un des fruits et le huma un instant pour en savourer les parfums les plus discrets. C’était une richesse à part entière.

- J’ai un peu peur. Lâcha soudain le grand Koros.
- Peur ? répéta Yu, surpris.
- Oui, j’ai peur de tomber.

Les yeux de Yu balayèrent lentement l’espace environnant sans comprendre. Tomber ? Que voulait-il dire ?

- Ce serait une chute dont on ne se relève pas. Un voyage sans retour. Quelque chose d’imprévu et d’irrémédiable.
- Ca n’a pas l’air d’être une bonne chose.
- Oh si, je pense que c’est la meilleure d’entre toute, celle dont tout le monde rêve en secret. Tomber en amour.

Yu hésita un moment, les joues un peu rouges, le cœur battant un peu trop vite, avant de demander :

- Une vraie gamelle ?
- Oh oui. La vraie. Adieu la superbe du grand Koros, l’Akoutie solitaire qui ne s’entoure ni d’un harem personnel, ni d’un … compagnon. Je crois qu’il va falloir que je sois vraiment très fort pour me faire pardonner et pour que tu acceptes.

Le petit Oom hésita un moment, puis il se leva et fit le tour de la table pour venir choir directement sur les cuisses musclées du mâle qui lui plaisait depuis si longtemps déjà.

- Il va falloir être très gentil alors ?
- Oui, très.
- Et très câlin ?
- Aussi.

Les bras épais se refermèrent sur son corps en une étreinte douce, légèrement berçante, du plus agréable des effets. Il se sentait bien là, étrangement réconforté dans son choix. Il avait toujours su que Roch’mey était celui qu’il voulait, espérant pouvoir vivre avec lui ce genre de moment. Le fait que ce soit finalement arrivé le laissait encore un peu incrédule.

Là, enfoui dans ses bras puissants, il se demanda à quoi ressemblerait l’avenir. Sa première pensée alla à la vie interne de la couveuse qui allait encore et encore évoluer. Ce n’était pas son couple, mais c’était leur vie ensemble, c’était leur quotidien, c’était leur projet commun. Mentalement il faillit se dire que c’était « leur bébé » mais n’aurait-il pas de véritables enfants ensembles ? Baissant le regard vers son ventre, il repensa à la semence de son compagnon qui l’avait envahi quelques heures plus tôt et qui, il l’espérait, l’envahirait de nouveau bientôt. Peut-être donnerait-il naissance à des petits Koros, des petites terreurs enchaînant les bêtises dans toute la zone. Il se sentit sourire et se blottit un peu plus encore contre son amant.

Cette vie rêvée, il s’y voyait déjà et il n’avait qu’une envie : profiter de chaque instant. Se retournant lentement, il embrassa l’épaule épaisse la goutant du bout des lèvres. Un sourire dans la voix, il demanda :

- Puis-je prendre le dessert ?

Roch’mey hocha lentement de la tête, curieux de voir ce que son petit prétendant allait bien pouvoir faire. L’instant d’après, il se cambrait sous la bouche de Yu qui parsemait sa gorge de baiser. Lorsqu’il arriva à l’arrière de son oreille, le Koros ne put se retenir de lâcher un petit gémissement rauque.

Du bout des lèvres et du bout des doigts, Yu se permit d’explorer le corps de son compagnon, cherchant les endroits les plus sensibles, caressant délicatement ceux qui lui tirait des gémissements et pinçant gentiment ceux qui semblait moins érogènes. Glissant le long de son corps, il laissa ses baisers se poser sur les flancs de Roch’mey tout en suivant sa respiration haletante. Sa course se figea un instant avant qu’il n’arrive entre ses cuisses les écartant sans vergogne.

Là, le temps d’un arrêt, il observa le corps lourd reposant sur ce fauteuil confortable. Ils étaient dans les quartiers de l’Akoutie et Yu avait un peu la sensation d’être dans son monde intérieur. Venir ici était déjà un cadeau en soi, mais voir celui qu’il aimait si apaisé et frémissant à la fois sous ses caresses, c’était tout ce dont il pouvait rêver. Relevant la main, il alla caresser une mèche de ses longs cheveux noirs d’encres, magnifiques, et la laissa retomber en direction de son sexe lourd qu’il évitait depuis le début. Lui écartant un peu plus les jambes encore, il put venir en embrasser l’intérieur, juste contre l’aine.

- Yu…

La voix était grondante et implorante à la fois. Yu cacha un sourire contre ses cuisses qu’il embrassa encore, négligeant le grand sexe qui tressautait à quelques centimètres à peine de sa joue. Il savait exactement comment lui tirer une jouissance rapide et efficace, comment faire monter un désir franc, comment se comporter pour obtenir de la semence. Il avait appris à faire tout ça, mais aujourd’hui, il voulait plus. Il voulait un contact différent. Alors au lieu de le prendre en bouche, de détendre sa gorge et de le laisser aller au plus profond comme s’il l’avalait tout à fait, il se contenta de répéter ses baisers tout en posant les doigts sur les lourds testicules qui semblaient l’attendre. Cette caresse éprouva la texture de sa peau, élastique et épaisse, la forme de son anatomie, plus ovale que ronde, et son emplacement, s’amusant à les contourner pour taquiner ces petits replis de peaux qui les rattachaient au corps.

Les mains de Roch’mey qui étaient sagement restés le long du fauteuil pour lui laisser libre court s’accrochèrent à lui, reposant dans son dos et sur l’une de ses épaules dans une attitude un peu désespérée. Les sensations étaient violentes, difficiles à encaisser tant il manquait d’habitude. Yu poursuivit ses caresses non conventionnelles en continuant de le palper du bout des doigts alors que sa bouche voyagea jusqu’à son téton qu’il suçota sans aucun préambule. Au vu du petit cri que lâcha Roch’mey, c’était du plus bel effet.

Lorsqu’il accepta enfin de saisir la belle érection, si grande par rapport à sa main, Roch’mey tremblait légèrement et son regard était devenu brumeux. Par deux fois, Yu chassa ses mains, l’empêchant de lui rendre la pareille, l’empêchant de le toucher. Roch’mey n’avait pas son expérience et il ne savait pas quel projet Yu poursuivait. Hors de question de le laisser tout gâcher !

Sagement, le grand Akoutie se plia à ses exigences, acceptant la frustration et les caresses langoureuses sur son corps qui revenait, encore et encore. Dès qu’il sentait que la jouissance approcher, Yu changeait de techniques. Depuis combien de temps maintenant était-il là contre lui ? Sa bouche avait abandonné son mamelon pour venir mordiller son épaule, puis embrasser son cou et à présent, il se dirigeait vers son oreille où il lui chuchota des mots d’encouragements. Ce genre de mots que l’on glisse à un prétendant courageux en train de réussir une épreuve difficile.

- Tu es magnifique, c’est très bien, voilà… Très bien…

Lorsque ses doigts se concentrèrent sur son gland sensible, tout son corps vrilla, cherchant plus de contact, à moins qu’il ne le fuie ? Un rire un peu nerveux lui échappa, il se sentait totalement à la merci de son compagnon et c’était bon. Yu pouvait lui faire ça et c’était bon. Même la pause qu’il exigea, sans lui permettre de le toucher pour autant, l’oreille posé contre sa poitrine à écouter les battements effrénés de son cœur sans lui permettre de lui faire la moindre caresse, acceptant tout juste qu’il s’accroche à lui, … même ça, c’était bon.

Yu posa un regard tendre sur ce grand corps parcourut de spasmes et de frissons, couvert d’une sueur froide dû à une fièvre qui n’avait de lien qu’avec le désir. Il aimait ce mâle et tout ce pouvoir qu’il lui offrait était apprécié à sa juste valeur. Néanmoins, ça ne l’empêcherait pas de continuer de le torturer un petit moment encore. Il se redressa, montrant son propre corps excité au possible avant de se pencher pour souffler légèrement sur le corps de son amant. Le léger courant d’air embrassa son ventre, puis descendit sans crier gare pour s’abattre avec une vague de froid sur la pointe de sa verge. Roch’mey haleta encore, mais ce fut un véritable cri de surprise, tout juste contenu, qu’il poussa lorsque la bouche de Yu vint l’aspirer. Elle était chaude et humide et sans même y penser, le Koros poussa ses hanches vers l’avant tout en abaissant ses mains sur la tête de son compagnon. Une petite claque sèche sur la hanche lui rappela les règles implicites de leur jeu. Yu ne voulait pas qu’il participe mais qu’il subisse. Ecarter les mains et calmer ses hanches frénétiques fut difficile. Un véritable exercice de self-control qui lui arracha à nouveau quelques bruits de gorges, plaintifs et sourds à la fois.

Il était à deux doigts de la jouissance lorsque l’Oom s’arrêta. Yu avait des années de pratiques, il savait exactement quels étaient les signes avant-coureurs d’une jouissance de Koros. S’il devait encore apprendre de son compagnon, il en savait bien assez pour pouvoir jouer avec lui pendant des heures.

- Oh… Yu ?
- Oui ?
- S’il-te-plait…
- Quoi ?
- Laisse-moi te toucher !

Yu eu un sourire indulgent. Il se sentait totalement en contrôle de la situation et il aimait ça. La complicité qui avait commencé à naitre entre eux dans le cadre du travail se retrouvait ici. Alors il se permit de demander, taquin :

- Tu crois ?
- Oui !
- Hum… je suis désolé, mais non. Je n’en ai pas fini avec toi.

Roch’mey ferma les yeux plus forts alors que ses poings se crispaient tout à fait. Il ne se serait jamais attendu à quelque chose d’aussi intense avec un petit prétendant. Personne ne lui avait rien appris de similaire et il était prêt à prendre sur lui pour découvrir cette facette de son compagnon. Ou en tout cas c’est ce qu’il croyait jusqu’à ce que Yu ne s’installe entre ses bras pour s’abaisser tranquillement sur son sexe. Son antre palpitante semblait masser son sexe rendu hypersensible de toute part, lui arrachant une expression choqué un instant avant que le plaisir ne déferle sur lui.

L’ancien prétendant eut le temps de chevaucher entièrement son sexe deux fois, le prenant tout au fond de ses entrailles avant de l’en extraire presque intégralement. Puis Roch’mey craqua, saisit son corps et le souleva comme si ce n’était qu’une brindille. Il l’amena à terre, sans jamais sortir de lui et laissa ses reins ruaient vers l’avant, entrechoquant leurs corps. Il faillit lui demander si c’était bon, s’il avait enfin le droit de laisser libre court à sa passion, mais le petit rire joyeux de Yu acheva de le convaincre. Ses dents se plantèrent dans son épaule qu’il suçait par moment, et là, les doigts accrochaient à son dos, Yu se laissa enfin aller à son propre plaisir. C’était comme un courant électrique qui remontait le long de son dos pour venir lui embrouiller l’esprit.

Ils crièrent ensemble, haletèrent ensemble, se répondirent des mots d’amours et se couvrirent mutuellement de baiser. Roch’mey aurait aimé pouvoir le faire monter lentement dans le plaisir, mais il était déjà parti bien trop loin, alors il fit de son mieux pour orienter ses hanches afin de tirer les cris les plus beaux à son amant et lorsqu’il se répandit en lui, Yu était bien dur mais il n’était toujours pas venu alors il s’abaissa, sortant de son corps sans y prendre garde, pour le saisir dans sa bouche.

Yu cria sous le choc, il ne s’attendait absolument pas à ce type de caresses et Roch’mey ne s’épargna aucune peine, le léchant, l’embrassant, le suçant tour à tour. Son sexe n’avait pas les proportions nécessaires pour envahir le fond de sa gorge, alors il put le prendre entièrement sans trop de difficulté.

La verge ainsi enserrée, l’anus encore palpitant, laissant échapper un peu de semence, les hanches battant la mesure, il ne pouvait pas croire que le plaisir grimperait davantage jusqu’à ce qu’un doigt habile se glisse en lui pour jouer à nouveau avec l’intérieur de son corps. Il ne fallut que quelques secondes pour qu’il n’explose, les doigts crispés sur les cheveux de celui qu’il aimait, le souffle court et les yeux écarquillés par le choc. Il venait de jouir dans la bouche de son Akoutie et clairement, ça ne faisait pas parti de ses plans. Il allait se confondre en excuses lorsque son amant se redressa avec un sourire merveilleux au visage.

- On dirait que c’est moi qui aie eu du dessert.

Il le pourlécha les lèvres tout en riant légèrement. Yu avait l’air si surprit, il n’en était que plus adorable alors il se redressa jusqu’à son visage pour embrasser ses joues rougies par l’activité et l’émotion. C’était la première fois qu’ils goutaient à une telle compatibilité sexuelle, mais ils se promirent d’en profiter, encore et encore.

Là, enserrant le petit corps fin de Yu entre ses bras, Roch’mey se fit la réflexion que jamais il n’aurait cru en arriver là la première fois qu’il l’avait vu. Yu avait cet étrange pouvoir, cette persistance terrible, qui faisait que les choses devaient changer pour suivre sa volonté. Et quelle volonté ! Il continua de l’embrasser tout en s’émerveillant d’avoir le droit de dire que quelqu’un d’aussi brave que lui était son compagnon. Des papillons dansèrent dans son ventre le faisant sourire. Il n’en doutait pas, il allait tomber… et il ne s’en relèverait jamais, trop heureux de sa situation.

Alors, s’il ne prononça pas les mots magiques qu’il ne se sentait pas encore près à dire, il lui montra la force de ses sentiments autrement. Ils s’aimèrent de nouveau, doucement, sensuellement, avec volupté et tendresse.

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