Chapitre 20

13 minutes de lecture

PDV Matthew Devalois

Presque une semaine était passée depuis les derniers événements. Tout était revenu quasiment à la normale. Je ne pouvais pas dire “entièrement à la normale” car Rébecca ne s’était toujours pas réveillée. Elle était toujours allongée sur son lit d’hôpital, endormie comme la Belle aux Bois Dormant. Jonah et Kyra avaient été obligés de repartir à Langley, en Virginie, pour faire leur rapport sur la mort d’Ezra et les arrestations d’Alexander Selezniov, de Miroslav Pashkov et de Kuzman Chapiro. Ils essayaient de démanteler tout le réseau d’Ezra. Ça allait prendre beaucoup de temps pour y arriver et il y avait toujours un risque qu’une autre personne décide de reprendre la tête du cartel. Ce genre d'affaires était en quelque sorte une histoire sans fin. En ce qui concerne Maggie Chambers, de son vrai nom Héléna Forman, elle avait été arrêtée par la police d’Honolulu et allait se faire extrader vers la République Tchèque, son pays d’origine. Danny avait dû reprendre la direction du 5-0 durant l’absence de Steve. Il s’en sortait mais ce n’était pas Steve. De mon côté, j’avais préféré reprendre le boulot, ne supportant plus de ne rien faire, à attendre que ma sœur se réveille. De plus, je savais qu’elle était entre de bonnes mains à l’hôpital. Les médecins et les infirmières prenaient soin d’elle. Steve, lui, en revanche, se laissait couler. L’état de Rébecca qui stagnait et la mort de Wyatt, le bouffait de l’intérieur. Tout était fini depuis presque une semaine et cela faisait presque autant de temps que personne n’avait vu le boss, pas même sa sœur. Tout le monde s’inquiétait énormément pour lui.

Nous venions de clôturer une enquête sur la mort d’une jeune étudiante. L’après-midi était déjà bien entamée lorsque Danny et moi sortîmes du QG. Grace et Charlie étaient chez leur mère pour le weekend. Avec mon homme, nous décidâmes de faire un détour avant de rentrer chez nous. La Silverado bleue de notre ami était garée devant la maison comme à son habitude. On remarqua que tous les volets étaient clos. Danny mit la main sur la clé de secours que Steve planquait sous un pot de fleurs et ouvrit la porte. En entrant, on fut agressé par l’odeur d’alcool et de renfermé. Ce que nous vîmes, nous horrifia. Des restes de malbouffe jonchaient le sol et les meubles. Des cadavres de bouteilles de bière, de vodka, de tequila et de scotchs trônaient un peu partout également. On grimpa les marches de l’escalier en prenant soin d’éviter les quelques vêtements sales. Arrivé devant la porte qu’on cherchait, Danny fit brusquement irruption dans la chambre de Steve. Celle-ci était épouvantablement en désordre mais surtout vide de présence humaine. Où est-ce qu’il avait bien pu aller ? Vu l’état de sa maison, il ne devait pas être dans un meilleur état. Soudain, je perçus un bruit indistinct. Je stoppais Danny, le forçant à se taire et à écouter. Le bruit recommença mais plus perceptible. Je reconnus des ronflements. Ils provenaient de la salle de bain attenante à la chambre. Je poussais lentement la porte entrouverte et découvris Steve profondément endormi dans la baignoire, les jambes dépassant de celle-ci. Il serrait fortement contre sa poitrine un t-shirt, que je reconnus comme étant l’un de Rébecca. Notre ami était vêtu uniquement d’un boxer noir et d’un débardeur bleu foncé à l’effigie de l’Île d’Hawaï comportant de multiples tâches d’origine suspecte. Le teint blafard, les cheveux en bataille, une barbe qui semblait ne pas avoir été rasée depuis bien trop longtemps, lui donnait un aspect négligé qu’on ne lui connaissait pas. Je laissais Steve entre les mains de mon compagnon afin de pouvoir m’occuper du rez-de-chaussée. Maintenant que j’avais une vue d’ensemble sur l’ampleur des dégâts, je me rendais compte que c’était bien pire qu’il y paraissait à notre arrivés. Il y avait un foutoir monstre ici. Je ne savais pas trop par quel endroit commencer. Une main sur la taille, je me passais l’autre sur le visage, découragé d’avance. Je finis par me retrousser les manches et, à l’aide d’une bassine trouvée dans l’un des placards de la cuisine, je ramassais les différentes bouteilles d’alcool. Une fois fait, je m’attaquais au reste des déchets. Les sacs poubelles se remplissaient à vue d’œil avec les boîtes de nourriture vide en tout genre. Plusieurs allers-retours à la poubelle s’imposaient. À mon retour, le boss était attablé dans la cuisine, buvant un breuvage spécial gueule de bois concocté par Danny. Il avait une mine affreuse. Je ne l’avais jamais vu comme ça, aussi triste et brisé de l’intérieur.

« Elle serait beaucoup mieux sans moi ! nous annonça-t-il subitement, accablé par le chagrin et les remords.

— Mais qu'est-ce que tu racontes ? m'exclamais-je, incrédule.

— Où est-ce que t'es allé chercher ça, toi ? surenchérit Danny.

— Tout ça, c'est de ma faute ! Je n'ai pas réussi à la protéger ! se fustigea-t-il.

— Tu n'es qu'un sombre abruti ! s'emporta le blondinet, manquant de renverser le tabouret sur lequel il était assis. Rébecca est dans le coma, ça, ok ! Mais, contrairement à ce que tu penses, c'est GRÂCE à toi ! Sans toi, ce ne serait pas dans un lit d'hôpital que tu la trouverais mais sur une table d'autopsie ! Elle va finir par se réveiller, mon vieux ! Alors maintenant, tu vas te ressaisir ! Tu vas m'enlever cette odeur de bouc, faire disparaître cette horrible barbe d’homme des cavernes et enfiler des vêtements propres !

— Ça me coûte de le dire, mais Danny n'a pas tort ! Ma sœur va se réveiller et elle va avoir besoin de toi quand elle apprendra pour Wyatt ! »

Steve ouvrit la bouche, s'apprêtant à répliquer mais il se ravisa. Il savait qu’on avait raison. Il se leva de son tabouret et se rendit sans un mot à l’étage. J'espérais de tout cœur que nos paroles lui avaient été bénéfiques. Je ne supportais pas de le voir ainsi. Ça me renvoyait à ma propre image, quatre ans auparavant, lorsqu'on m'avait annoncé l'enlèvement de Rébecca et la mort de toute son unité. J'avais été dévasté, comme Steve en cet instant. Papa était décédé quelque temps après, brisé par le chagrin de ne pas savoir ce qu'était devenue sa fille. Quant à maman, on avait découvert qu'elle était atteinte de la maladie d'Alzheimer deux ans plus tard. J'ai eu beaucoup de mal à tout encaisser. Si j'ai finalement réussi à tenir jusque-là c'est parce que je savais que j'allais finir par retrouver ma sœur. Mais ce qui m'avait vraiment aidé, c'était le soutien de mes amis, de la Ohana. Sans eux et sans Nathalie, je ne sais pas ce que je serais devenu. Alors c'était la moindre des choses, qu'à mon tour, je lui vienne en aide. Il refit son apparition une demi-heure plus tard, rasé de prés et propre comme un sou neuf. Il avait gardé sa petite étincelle de profonde tristesse dans les yeux mais il ressemblait enfin à quelque chose. Danny était très bien comme patron, mais ce n'était pas Steve. Le boss manquait à toute l'équipe. Il était temps qu'il fasse son come-back au bureau. Le boulot lui permettra de maintenir le cap et de ne pas sombrer au fin fond des abysses de la dépression. Il devait tenir le coup.

Nous nous apprêtions à nous rendre au QG, lorsque mon homme reçut un coup de fil de Duke. Ce dernier nous informait d’une nouvelle affaire. Une voiture en feu avait été signalée sur le parking d’une usine désaffectée. On se rendit sur le lieu du sinistre. À notre arrivée, les pompiers étaient déjà intervenus et la police procédait à leur investigation habituelle. Malgré les flammes qui avaient calciné le véhicule, une partie de la plaque d’immatriculation était restée intacte. La voiture appartenait à une certaine Leila Pouha. À l’entente du nom, Duke vint à notre rencontre et nous annonça qu’en début de matinée, Madame Roselani Pouha, la mère de Leila Pouha était venue signaler la disparition de sa fille et de son petit-fils, Akela. La mère était partie accompagner son fils à l’école à huit heures trente puis devait se rendre à son travail à neuf heures. Malheureusement, ni l’école, ni l’employeur de Mademoiselle Pouha ne les avaient vus. Aucun corps ne se trouvait à l’intérieur de la voiture mais à cause du feu et de la mousse utilisée par les pompiers pour éteindre l'incendie, la scientifique n’avait rien trouvé d’exploitable. Tout à coup, je me rendis compte de l’absence de Steve.

« Quelqu’un a vu Steve ? demandais-je aux autres. »

Personne ne l’avait vu partir. Après une dizaine de minutes à le chercher, je finis par l’apercevoir au loin en compagnie d’un sans-abri. Ils vinrent tous les deux à notre rencontre et Steve nous expliqua qu’à un peu plus de cinq cents mètres d’ici, il y avait un camp de sans-abris. Il était allé y jeter un coup d’œil et avait discuté avec beaucoup d'entre eux. Un homme d’une cinquantaine d'années, mince comme un cure-dent et flottant dans de vieux vêtements miteux, un bonnet noir reposant sur une tignasse grisonnante nous rejoignit au côté de notre commandant.

« Vous pouvez leur répéter ce que vous m'avez dit Marcus ? lui demanda gentiment Steve.

— Et notre accord ? s'enquit le vieil homme, une lueur d’inquiétude traversant son regard.

— Vous connaissiez mon père et vous me connaissez Marcus ! Vous savez que je tiens toujours parole ! lui fit-il remarquer, posant une main sur sa frêle épaule, en signe de bienveillance. »

Marcus essuya ses yeux humides puis se tourna dans notre direction, nous racontant enfin ce qu'il avait vu.

« Une grosse voiture suivait celle-là ! commença-t-il en pointant la structure carbonisée quelques mètres plus loin.

— Vous avez pu voir le modèle de cette grosse voiture ? s’enquit Danny.

— Un pick-up je crois ! Noir ! Ou alors bleu foncé ! tenta-t-il de se rappeler. Je suis désolé ! J’ai un peu de mal à différencier les couleurs ! Je suis plus tout jeune ! s’excusa-t-il, avant de reprendre son récit. J’ai été tout de suite intrigué parce que depuis la fermeture de l’usine il y a cinq ans, je n’avais jamais vu aucune voiture dans les alentours ! Alors je me suis caché et j’ai guetté ! C’est à cet instant que je les ai vus sortir des voitures ! Dans la petite, c’était un blondinet plein de tatouages ! Et dans l’autre il y avait un homme grand métis ! Avec lui, il y avait aussi un autre gars, une vraie armoire à glace celui-là !

— Est-ce qu’il y avait une femme et un enfant avec ? demandais-je, l’interrompant subitement dans son récit.

— Non, ils n'étaient que tous les trois ! Le beau gosse métis a sorti deux bidons d’essence qu’il a tendu aux deux autres et il les a regardés asperger la voiture ! Ensuite, il y a mis le feu et ils sont repartis !

— Vous avez remarqué un signe particulier, un détail qui nous permettrait de les identifier plus rapidement ? questionna Tanny.

— Non ! Je suis désolé de pas pouvoir faire mieux !

— Vous nous avez déjà beaucoup aidé Marcus ! le remercia Steve. »

Le vieil homme gringalet commença à retourner d’où il venait, lorsqu’il s’arrêta brusquement.

« J’ai oublié un détail ! s’exclama l’homme. Est-ce que ça vous aiderait d’avoir une partie de la plaque de la voiture ?

— Vous avez ça ? s’étonna Danny.

— Oui, j’étais toujours caché mais ils sont passés à côté de moi ! »

Grâce à Marcus, on avait une description approximative de ces trois hommes. Et également une partie de la plaque d’immatriculation. Le fait d'avoir retrouvé cette voiture en feu n'était pas vraiment bon signe. Toutes les informations qu'on pouvait récolter étaient bonnes à prendre. Malheureusement, on était retourné à la case départ. La piste de la plaque minéralogique nous avait menés dans un cul-de-sac. Le propriétaire du véhicule avait déclaré le vol trois jours auparavant et le GPS était désactivé. Quant aux potentiels ravisseurs, leur description n'était pas assez développée pour nous permettre de les identifier.

Le soleil avait entamé sa descente pour laisser place à la nuit. Nous n’avions toujours aucune piste pour retrouver cette femme et son fils. Steve nous ordonna de rentrer chez nous et nous donna rendez-vous à la première heure le lendemain. Une bonne nuit de sommeil nous permettra d'avoir les idées plus claires. Steve se rendait à notre voiture lorsque je le stoppais.

« Steve ? le retenais-je. »

Il se retourna vers moi. Il avait meilleure mine. Cette affaire l’aidait déjà à se remettre d’aplomb.

« Avec Danny, on souhaiterait que tu viennes dormir à la maison ce soir ! lui dis-je.

— Ça va aller ! nous rassura-t-il. Il ne faut pas vous inquiéter pour moi !

— Justement on s’inquiète ! rétorqua Danny. Même après le départ de Catherine, je ne t’avais jamais vu dans cet état ! On ne veut pas que tu sois seul cette nuit !

— Je comprends ! Mais je vous assure que ça ira ! Je vais passer la nuit à l’hôpital auprès de Rébecca ! nous annonça-t-il. »

On ne répliqua pas. J’étais plutôt content qu’il retourne auprès de ma sœur. Ils avaient tous les deux besoin de l’autre. On le déposa à l’hôpital avant de rentrer chez nous. Après cette journée, j’avais moi aussi besoin de réconfort. Après avoir enfilé uniquement un bas de pyjama, je me laissais tomber sur le ventre dans le lit, fatigué autant physiquement qu’émotionnellement. Les yeux clos, je sentis le matelas s’affaisser puis une main parcourir les muscles de mon dos et remonter vers ma nuque. Puis Danny déposa un baiser dans le creux de mon cou. Son toucher sur ma peau me faisait un bien fou, mes tensions accumulées au cours de la journée s’évanouissaient instantanément. J’ouvris les yeux et me retournai pour faire face à mon homme. Je l’embrassais amoureusement. On se déshabilla et on passa une partie de la nuit à s’aimer. Je finis par me blottir dans ses bras. C’est tout ce dont j’avais besoin pour le moment. Rien que lui et moi. Ce fut sur cette pensée que je m’endormis.

Lendemain matin, 8h00

Danny et moi étions les derniers à arriver au QG. Toute l’équipe était déjà présente. Durant plusieurs heures, on vérifia et revérifia chacune des pistes exploitables.

« On trouvera rien ! capitulais-je, un mal de tête pointant le bout de son nez. »

Steve, qui était au téléphone dans son bureau quelques instants plus tôt, fit irruption et rassembla tout le monde. Il effectua quelques manipulations sur la table tactile puis il afficha sur l'écran les photos de nos deux disparus. Il en ajouta une troisième, celle d'un prisonnier mais pas n’importe lequel. Il s’agissait de Coben Makeno, le mari et le père de nos victimes.

« Qu’est-ce que son mari vient faire dans l’histoire ? le questionna Lou. Il n’est pas en prison ?

— Eh bien, justement non, plus maintenant ! J’étais au téléphone avec le gouverneur Denning ! Une émeute a éclaté à la prison d’Halawa ! Il y a eu de nombreux blessés, autant parmi le personnel que parmi les prisonniers ! Et à un kilomètre du bâtiment, la police a retrouvé les corps de deux gardiens ! nous annonça-t-il, montrant les photos de la scène de crime. »

On pouvait voir deux hommes en sous-vêtements, avec une balle logée à l’arrière de la tête. Ils avaient été froidement abattus. Ces deux-là n’avaient rien vu venir. On les avait dépouillés de leur tenue de travail.

« Deux hommes ont pris la place des gardiens pour emmener de force M. Makeno ! »

Cette fois-ci, Steve afficha la vidéo de la caméra de surveillance du côté de l'entrée du personnel. Ils cachaient leur visage des caméras. Ce n'étaient pas des débutants. Ensuite, il fit apparaître le réfectoire sur le grand écran. Juste avant que la bagarre éclate, j'interceptais plusieurs regards entre de multiples prisonniers. Cette bagarre n'avait pas éclaté par hasard, c'était une diversion. Les détenus avaient réussi à prendre le dessus rapidement et la mutinerie s'était considérablement étendue à l'ensemble du pénitencier. J'aperçus enfin Makeno à l'écran. Subitement, un homme plus grand et plus costaud que lui, arriva derrière lui et le poignarda à deux reprises dans le dos. Deux gardiens vinrent secourir Coben Makeno. Il s’agissait de nos deux intrus. L’un secourra Makeno pendant que son acolyte attrapait celui qui venait d’agresser Coben. Il lui passa un bras autour du cou, exerçant une forte pression, le privant d’oxygène. Puis, soudainement, d’un geste brusque, il lui brisa la nuque. Le corps du détenu s’affaissa sur le sol, inerte. La cohue se renforça subitement, nous faisant perdre de vue les trois hommes. Après plusieurs longues minutes à les chercher sur les vidéos, Junior s’exclama, pointant du doigt la caméra numéro six. Il venait de les retrouver dans le couloir de l’aile Est du bâtiment. Ils s’arrêtèrent et entrèrent dans la chaufferie, traînant de force Coben Makeno. Malheureusement, on était devenu aveugle. Cette pièce ne comportait aucune caméra. Steve nous précisa que le S.W.A.T. était intervenu mais ils avaient trouvé la pièce vide. Les cadenas d’un conduit avaient été forcés mais personne ne savait où menait celui-ci. Il semblait avoir été condamné depuis longtemps et il n’apparaissait pas sur les plans de la prison. Trois agents de l’équipe du S.W.A.T. équipé de caméras, s’étaient rendus dans le conduit. Il s’étendait au moins sur deux kilomètres. À l’intérieur, des traces de sang prouvaient bien le passage de nos individus recherchés. Au fur et à mesure que les agents avançaient, ils se rendaient compte du changement de leur environnement. Les briques rouges des parois laissaient place à du béton. Le conduit s’élargissait, permettant aux hommes de se tenir debout. C’était un vieux passage secret qui datait de plusieurs années. Après une bonne heure de marche et d’investigation, ils arrivèrent au bout du tunnel. Ils avaient abouti dans un vieux bunker de la seconde guerre mondiale. En sortant de ce dernier, les trois hommes faisaient face à l’orée d’une forêt abondante et verdoyante. Nos suspects avaient plusieurs heures d’avance sur nous. Cette verdure n’allait pas vraiment nous aider à les retrouver rapidement. Ils pouvaient avoir pris n’importe quelle direction et la ville ne se trouvait qu’à une vingtaine de kilomètres.

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