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Julie est sans doute une fille comme tant d'autres. A 27 ans, elle vit en colocation, elle a un groupe d'amis avec qui elle sort régulièrement mais, elle est plutôt du genre réservée, un peu timide même. Elle a eu quelques rares aventures avec des garçon mais n'a jamais trouvé la personne qui saurait réellement s'intéresser à elle et la rendre amoureuse...

Julie se masturbe presque quotidiennement, généralement dans son lit avant de s'endormir. Son éducation un peu stricte, sa vie, ses rencontres lui ont toujours laissé ce petit goût de culpabilité lorsqu' elle s'adonne à son plaisir solitaire...

Pendant longtemps elle s'est masturbée sur le ventre, les jambes serrées, sans bruit ou presque et puis un jour elle a découvert qu'elle pouvait prendre du plaisir en étant sur le dos, les jambes écartées, les genoux relevés. Cette position la faisait culpabiliser un peu plus, mais elle tirait de cette culpabilité un certain plaisir, comme un petit gout d'interdit, et puis cela lui permettait d'avoir un accès plus facile à l'integralité de son sexe. Cette façon de se masturber n'était pas pour autant entrée dans ses habitudes quotidiennes, et elle réservait cette position à des jours où sa libido devenait si forte qu'elle ressentait le besoin irrépressible de s'offrir à elle même ce petit "interdit"

Bien que vivant seule dans sa chambre, dans cette joyeuse colocation, elle n'est jamais sûre à 100% de ne pas être interrompue par un colocataire, donc elle se masturbe comme à son habitude sur le ventre, les jambes légèrement écartées et toujours vêtue de son pyjama. Habituellement, au moment d'atteindre l'apogée, elle a un doigt sur son clitoris, qui se déplace en petits cercles rapides, et un ou deux doigts de son autre main qui vont et viennent à l'intérieur de sa fente.

Ce jour-là, il est assez tard, tout le monde est couché, la colocation est silencieuse. Elle ne s'est pas masturbée depuis plusieurs jours et sa libido lui dicte des envies inhabituelles. Elle décide de retirer son bas de pyjama. Elle est à moitié nue dans sa chambre. La lumière de son chevet est allumée, elle regarde ses jambes, ses fesses, ses poils pubiens exposés. Elle se trouve jolie, elle prend le temps de profiter de la vue sur sa nudité. Mais ensuite, au lieu de simplement soulever la couette et de s'installer pour dormir, elle se penche sur le lit,cambrée, les jambes légèrement écartées, et elle soulève le drap dans cette position pleine de sensualité. Elle ressent alors ce sentiment étrange d'exposer ses lèvres, son sexe, sa nudités au monde entier, alors même que la seule chose derrière elle est le mur de sa chambre.

Elle trouve cela terriblement excitant, elle s'imagine être regardée par un homme qui la desirerait et elle continue son petit jeu, elle se penche en gardant ses longues jambes bien droites, pour ramasser quelques vêtements posés sur le sol. Et, chaque fois qu'elle se penche, comme pour exciter un homme la regardant, elle sent une douce chaleur monter entre ses jambes. Elle s'imagine être observée et cette sensation lui plait.

Elle se tient désormais devant le miroir. Elle avait prévu de garder son haut de pyjama au cas où quelqu'un serait entré lorsqu'elle aurait été sous les draps, il n'aurait alors pas soupçonné que son corps était à moitié nu... Mais prise dans l'instant, elle se regarde dans le miroir et déboutonne le haut, le laissant tomber au sol. Sa jolie poitrine, menue, est maintenant exposée à son observateur imaginaire.

Se voir nue comme ça, se caresser les seins, avoir les tétons dressés et se regarder avec ses désirs pour son propre corps est pour elle étonnamment sexuel. Bien qu'étant une scène très banale, c'est pour elle, comme une plongée dans un nouveau royaume de déviance sexuelle. Non, ce n'est pas comme être nue après être sortie de la douche. Là, elle est debout, complètement exposée, et regarde avec concupiscence ses seins et son sexe qu'elle sent de plus en plus chaud.

Elle pense à des hommes qui la regardent, excités par son corps. Elle se surprend même à murmurer : "Viens et prends-moi," comme pour ajouter un peu de réalisme à son fantasme.

Dire les mots « prends-moi » lui offre comme un sentiment libérateur. Elle, la jeune femme pudique et reservée que tout le monde imagine inexperimentée, innocente, elle regarde son corps avec envie, se touche les seins et veut être prise par un homme. Cette idée la hante maintenant, elle regarde son sexe, elle veut le toucher. Elle ressent le besoin irrépressible d'avoir ses doigts en elle ! Elle éteint la lumière et se couche nue dans son lit. Le corps en contact direct avec les draps lui donne une sensation de sensualité plus brute que lors de séances masturbatoires en pyjama.

Bien que lui offrant un plaisir souvent intense, se masturber avec son pyjama lui procure aussi un sentiment rassurant de discrétion, d'intimité et de réserve qu'elle ne retrouve plus une fois nue dans son lit.

Il y a pour elle, quelque chose d'immensément érotique à être nue dans le seul but de se donner du plaisir. Elle est surprise par cette nouvelle sensation, ses fesses nues, ses mamelons durs contre les draps frais. Elle se laisse aller à écarter ses jambes plus largement que d'habitude, sans pour autant relever ses genoux.

Julie commence par caresser ses seins et ses tétons puis son autre main s'aventure sur ses lèvres et sur son clitoris. Son excitation la surprend, elle n'a jamais ressenti auparavant son sexe devenir si humide en si peu de temps. Rapidement, elle se retrouve dans ses mouvements masturbatoires habituels, la main droite stimulant énergiquement son clitoris et deux de ses doigts de l'autre main à l'intérieur de sa fente serrée.

Elle sent son plaisir monter, amplifié par son inhabituelle nudité. Alors que des idées de luxure se pressent dans sa tête et presque un peu gênée par ses désirs, qui bousculent son habituelle pudeur, elle ne peut s'empêcher de lever son genou gauche pour enfoncer ses doigts plus profondément en elle.

Ce n'est pas dans ses habitudes mais elle aime ça, son habituelle retenue comme fissurée par ses doigts qui la pénètrent plus profondément. Malgré tout, elle se sent vulnérable dans son intimité, jamais tout à fait assurée de sa tranquillité, dans cette colocation. Elle se demande si quelqu'un risque faire irruption, la voyant ainsi, jambes écartées, genou relevé, s'offrant à elle-même la “prude julie”, un moment d'intense sensualité.

Cette idée la rend mal à l'aise, et, afin d'être plus discrète en cas d'intrusion inopinée, elle se tourne sur le côté, gardant son genou relevé contre son ventre. Cette nouvelle position lui laisse un bon accès à son clitoris, et en arquant un peu le dos lui permet de penetrer son sexe par l'arrière. Les sensations la surprennent elle n'a jamais pénétré son sexe de cette façon, et elle ressent comme une couche d'inhibition supplementaire disparaitre.

Le changement de position a légèrement ralenti la montée de son plaisir et lui laisse apprécier ses caresses sur la longueur, sans précipitation, sans avoir comme objectif habituel et immédiat un orgasme rapide. Ce soir, elle veut prendre son temps pour en profiter, pour se découvrir, pour explorer ses désirs et ses envies.

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