Chapitre 1 : Origine révélée sur un lit de mort

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Chapitre I
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Origine révélée sur un lit de mort

- « Allez Alnéa tu peux faire mieux que ça quand même ! »

- « Tu n'as encore rien vu ! »

Elle s'élanca vers lui avec son épée d'entraînement au poing, et l'attaqua de tous les côtés mais il para chacune de ses attaques. Après la fin de ses attaques, ils reprirent tous les deux de la distance puis elle lança des attaques plus rapides, exécutés à la perfection mais il les para toutes encore une fois. À la fin elle feinta de l'attaquer de devant et l'attaqua de côté mais il réussit encore à la parer et glissa derrière elle avec son épée sur la sienne. Ne le laissant pas le temps d'attaquer de derrière, elle tenta de l'attaquer en retournant sa lame, mais il la dévia avec son épée. Elle essaya de reprendre sa position mais il n'en lui laissa pas le temps et tenta de l'attaquer droit sur la poitrine. Elle esquiva de justesse en réalisant une roulade arrière. Fatigué, elle se mit en position de défense.

- « Très bien Alnéa, dit-il, tu as fait beaucoup de progrès depuis la dernière fois ! Mais maintenant c'est à mon tour d'attaquer ! »

- « Je t'attends ! »

Il bondit sur elle avec une vitesse fulgurante et lança une attaque verticale tellement forte qu'en la parant elle faillit lâcher son épée sous la pression. Il ressaya encore le même coup et renonçant a le parer, elle esquiva l'attaque in extremis grâce a une roulade de côté puis elle l'attaqua avec son épée d'une manière d'un fouet mais il évita d'un petit saut arrière. Dès qu'il posa ses pieds au sol elle l'attaqua de dos mais il se retourna aussi vite qu'un guépard et para son coup. Après le contre elle recula mais sans même lui laisser le temps de se reprendre, qu'il lança déjà plusieurs attaques en son encontre. Chaque entrechoque fit retentir de douleur ses bras et le dernier coup fut si violent qu'il envoya son épée valser au loin.

- « C'est terminé ! » avertit-il.

Il tenta de l'achever avec une dernière attaque verticale mais elle l'esquiva d'une roulade et sortit un faux poignard se trouvant sur une poche au niveau du dos.

- « C'est terminé pour toi ! »

Elle sauta vers lui, poignard en main, mais il lui attrapa le poignet et le serra si fort que le poignard tomba puis la balaya et sa rencontre avec le sol fit fracassante mais sans dégât sérieux. Elle tenta de se relever mais elle était pris au piège. Il pointait son épée vers sa gorge.

- « J'abandonne, tu as encore gagné Père. Mais la prochaine fois c'est moi qui gagnerais. » dit-elle essoufflé.

- « Hahahaha, ma chère fille, c'est exactement la quinzième fois que tu me tiens le même discours mais tu perds toujours. Admet finalement que tu ne me battras jamais. » répondit son père bien-aimé.

- « Pourtant mon cher papa, tu sais que je n'ai jamais abandonné ne serait-ce qu'une fois dans ma vie et que je ne le ferais jamais. »

- « Tu n'as que douze ans, c'est encore tôt pour dire ce genre de phrase. Mais comme elle vient de toi, je sais que tu tiendras parole.
Il tendit la main vers elle tout en souriant. Le visage de son père était éclairé par la lumière du soleil, qui illuminait sa cicatrice a sa joue droit, ses magnifiques yeux bleus clairs et ses longs cheveux bleu foncé attachés flottants aux vents.
Car tu est ma tendre fleur bleue, Alnéa. »

A ces mots, Alnéa lui montra son plus beau sourire et prit sa main pour se relever et sauta sur lui pour le câliner.

- « Je t'aime, papa. »

- « Moi aussi Alnéa. » Sa voix était si tendre et chaleureuse.

- « Mais tes coups me font vraiment mal ! »

- « Haha ! Dis-toi que la plupart des chevaliers que j'entraînais n'arrivait même pas a tenir trente secondes contre moi. »

- « Une minute c'est pas mieux. »

Une belle voix de femme cria :

- « Alnéa ! Alnor ! Venez ! Le repas est prêt ! »

C'était sa mère dans sa magnifique robe blanche qui les appelait. Ses cheveux rouges flamboyants flottait au vent et elle avait un beau visage. C'était particulièrement ses yeux rouges aussi éclatant qu'un rubis qui se démarquait. Ces caractéristiques ressemblait vraiment aux légendes racontés sur le peuple des Flarys. Alnéa ne ressemblait pas tant que ça a sa mère. Elle avait plus l'air d'un garçon manqué, avec ses cheveux longs en bataille de couleur bleu foncé comme ceux de son père et le même visage long. La seule chose qu'elle avait en commun avec sa mère, c'était les mêmes yeux rouges de rubis et son corps qui se développait assez vite pour une fille de son âge.

Son père répondit : « Oui Naerys, on arrive ! Il se tourna vers elle. Alnéa, on fait la course ? »

- « Je ne refuse jamais un défi, et encore moins une course ! »

- « Alors c'est parti ! Trois, deux, un... »

- « AAAAAHHHHH !!!!!! »

Un cri strident la fit sortir de son chaleureux rêve d'un jour lointain et la fit revenir a la réalité. Elle sauta de son lit et se dirigea a toute vitesse vers la chambre d'ou venait le cri, celle de sa mère. Elle claqua la porte et la vit dans son lit très faible, le visage pâle et toussé de plus en plus fort. Elle prit un verre, le remplit d'eau du lavabo et le lui donna.

- « Bois maman, ca va apaiser la toux. »

Elle avala tout le contenu du verre en quelques secondes, le reposa et se calma. Cela faisait maintenant quatre ans depuis la mort de son père. À sa mort, sa mère avait essayait de rester forte mais plus les jours passsés, et plus elle s'affaiblissait et sa grande beauté disparaissait et devenait toujours plus pâle, jusqu'à qu'une fois que Alnéa atteignit ses seize ans, elle attrapa une lourde fièvre qui l'obligea a se cloîtré au lit. Mais depuis une semaine, sa fièvre avait atteint un point critique, elle ne mangait plus, ne dormait plus, même en criant elle ne se réveillait pas. La seule chose qui la réveillait, c'était ses cauchemars.

- « Alnéa... Ma fleur bleue.. » dit-elle d'une voix agonisante.

- « Oui maman, je suis la. » répondit Alnéa en tenant sa main froide.

- « Ce n'est pas la maladie mais... une malédiction... mon peuple... Je n'ai pas respecté... la promesse faite aux miens et... à ton père... »

- « Repose toi maman, tu divagues complètement. »

- « Non, j'utilise mes toutes dernières forces pour te parler...Après cela je mourrais probablement. »

- « Non maman ! Tu ne vas pas mourir ! » cria t-elle au bord des larmes.

- « S'il te plaît ne pleure pas, tu rendras mon voyage encore plus douloureux. » D'un geste faible, sa mère mit sa main délicatement sur sa joue et un sourire apparu dans le visage pâle de sa mère. « Je m'en vais rejoindre ton père et nous veillerons sur toi... Tu est forte Alnéa, je sais que tu réussira a t'en sortir seule. Mais avant de mourir, je dois t'informer d'une chose importante. »

- « Oui maman, je t'écoute. » dit-elle en efforcant de sourire et en retenant de tout son possible ses larmes. Puis elle enleva sa main mais Alnéa la reprit tendrement des deux mains.

- « L'ancien Roi, Alson Held, a perdu tous ses fils légitimes en aidant les Ritter lors de l'attaque des Vjekor. Puis a sa mort, c'est son neveu... le fils de son défunt frère qui l'as remplacé, le Roi Alben IV qui règne désormais sur le royaume de façon abominable. *Kof, Kof* Mais avant de se marier et quelques temps avant qu'il devienne Roi... Le Feu Roi Alson avait une amante et ensemble ils eurent un fils. L'amante mourut lors de l'accouchement... Mais avant de mourir..., il lui promit de veiller sur leur fils et il ramena l'enfant qui après maintes années, était devenu le capitaine de la garde royale. Lors d'une mission, l'enfant devenu homme sauva une femme appartenant au peuple des Flarys et ils tombèrent amoureux l'un de l'autre. *Kof, Kof* Pour vivre... avec sa bien-aimée..., il demanda au Roi, son Père, de quitter la garde royale pour vivre avec elle, et le Roi accepta. *Kof, Kof, Kof* Puis ensemble ils eurent une fille et ils la nommèrent... Alnéa, leur petite fleur bleu. »

Quoi ? Papa était le fils du défunt Roi ? Maman vient bel et bien du peuple légendaire des Flarys ? Mon nom de famille est... Held ? Je suis... l'héritière légitime du trône ?

Tant de question bouleversait la tête de Alnéa mais la seule chose qu'elle fut capable de dire fut : « Alors... je suis de sang royale ? »

Alors sa mère lui adressa son plus beau sourire, que Alnéa pensait disparu depuis la mort de père, ce même sourire qui la réchauffait tant. Et elle mit sa main sur la joue de sa fille et Alnéa ressentit alors un sentiment qu'elle croyé oublié depuis fort longtemps. Une chaleur bienséante dont seule sa mère avait le secret, qui avait le pouvoir d'apaiser son coeur lorsque qu'Alnéa était triste et qui l'apaisait en ce moment même.

- « Ma fleur bleu... Ma tendre et si courageuse fleur bleue... Alnéa ma fille...je...je...je t'aime. » et sa main tomba.

- « Maman ? Non, Non, Non ! Maman !? Réveille-toi, Maman ! Maman ! » cria t-elle en la secouant de toutes ses forces.

Ne me la prenait Ô Minrès le Sacré, tous sauf elle s'il vous plaît ! C'est la seule qui me reste ! S'il te plaît Maman réveille toi !

Mais elle avait déjà rendu l'âme et sans qu'elle s'en rendre compte, les larmes qu'elle retenait coulées et elles avaient l'air sans fin.

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