Elle prit un crayon, et se laissa inspiré par ce que la douce brise du crépuscule lui insuffla...

" Ô toi mon amour, le seul et l'unique,

Tu es parti comme pour m'annoncer que ma destinée allait encore frapper.

Même si je l'appréhendais, ma lucidité n'empêcha pas à la douleur d'être intense.

Sache que si tu t'es laissé emporté par une fleur que tu croyais impérissable c'est parce que tout comme moi tu aimais croire en l'éternité de toutes ces belles choses fragiles.

Si tu t'es ancré dans mes racines, c'est que tu étais ma terre sainte.

Si tu t'es laissé envoûté par ma douceur parfumée, c'est que tu étais l'harmonie qui brûlait en mon sein.

Si je continue encore de t'aimer c'est parce que même sous ce ciel obscur tu continues de m'éclairer.

Et que ton souvenir embaume tout ce que j'ai toujours rêvé.

Oublie-moi autant que tu voudras.

Moi je ne t'oublie pas."

Elle clôtura ce tendre message par un baiser sur le papier, elle le laissa intentionnellement s'échapper de ses mains tel quel, emporté par ce tout ce qui l'avait inspiré...