Y'a des traces hurlantes...

La poussière...

Mon agonie lente...

Le désert...

L'immensité sale, ou tous les rêves crèvent un jour

Parce qu'il n'y a jamais eu toujours

Juste un soleil fourbe, ses illusions

Des étoiles filantes, des milliards de cons.

Y'a la mort dans l'âme...

Y'a l'oubli...

Y'a jamais de larmes

Sauf la pluie...

Y'a tous ces silences, bien plus puissants que les cris

Ce qu'on dira jamais, qui s'ras jamais écrit

Nos cerveaux zébrés par la violence enfouie...

Te souviens-tu un jour

Avoir croisé ce dont tous les poètes parlent quand ils évoquent le mot Amour

Aperçu les contours

D'une forme sans fond ou l'utopie fait naitre l'espoir d'un jour voir le jour

Je ne vois que la haine

La routine et les chaines

Et si un jour je T'aime

L'odeur des chrysanthèmes transformera ta pierre en velours.