Vague ombre immobile

Sur des livres futiles

Respirant sans pensant

De vagues relents,

Parfum de foin. La nuit

Qui tombe bleuit.

Et t'animes peu à peu,

Galopant dans des rêves

De plus en plus adoucis,

De mon cœur tu jaillis,

T'envoler vers d'autres

Que tu rejoins à peine.

Dès que le jour se lèvera

Et qu'il t'illumineras

Tu redeviendras immobile

Figurine de pacotille.