Chapitre IX

12 minutes de lecture


12 Décembre, 3 ans avant l’Avènement, Russie.

 

    Ils étaient donc partis. Partis de la plus belle cité du monde, de cet enfer de beauté et de faste où leurs âmes s’étaient ouvertes comme des fleurs exotiques à la lumière d’un soleil de Mai.

    Leur séjour moscovite avait été une révélation. Pour Kami et Syrine qui, enfin, avaient vu leur rêve se réaliser. Mais pour Tiass également, qui était alors sorti du mutisme dans lequel il vivait depuis leur rencontre. Bien entendu, il n’était pas devenu soudainement un grand bavard, le silence faisait parti de sa manière d’être, mais il posait à présent des questions, commentait les paysages, et s’extasiait très souvent sur la beauté de son propre pays.

    Il parlait maintenant couramment le français, et n’hésitait pas à apprendre quelques mots de sa propre langue à ses deux amis lyonnais. Le voyage était donc toujours d’une douceur sans pareille, bien que la menace des Descendants d’Eren se soit rapprochée à nouveau de leur caravane.

    Syrine semblait constamment sur le qui-vive. Elle avait pensé que sa vie se ferait à Moscou dorénavant, que Sovana l’avait laissée s’enfuir. Bien entendu, elle ne l’avait avoué à personne, peut-être même pas à elle-même, mais oui, elle avait cru s’être échappée.

    Cependant, reprendre la route ne lui déplaisait pas tant que ça. Seulement, par moment, lorsqu’elle surveillait l’horizon, son cœur se serrait à la pensée de son ancienne amie qui était encore à ses trousses. Sovana. Elles avaient été comme des sœurs pendant tant d’années, mais plus le temps passait, plus cela lui apparaissait comme une évidence : elles s’entretueraient bientôt.

 

    Les routes étaient d’une piètre qualité dans le territoire russe éloigné des grandes villes. Ils avaient décidé de s’enfoncer dans le continent, de passer l’Oural, et de partir en Mongolie avant de découvrir l’Asie et l’Inde. Mais pour l’heure, leurs réserves s’amenuisaient rapidement.

    Le mois de décembre était bien entamé et tous avaient les jambes lourdes car ils roulaient depuis longtemps sans s’être vraiment arrêtés. Ils prirent alors la décision de séjourner quelque temps dans un petit village typique. Il n’était pas indiqué sur la carte, ce n’était pas rare d’ailleurs, mais il semblait y régner une atmosphère particulière, différente de celle des autres villages invisibles qu’ils avaient traversés. Les habitants passaient furtivement d’une maison à une autre, un silence recouvrant la totalité de la minuscule commune, et aucun moyen de locomotion  n’était visible. Ils semblaient vivre en totale autarcie.

    Ils descendirent dans un hôtel délabré, et s’éparpillèrent dans les chambres. Ce n’était pas sale. Les pièces étaient même presque charmantes, d’ailleurs. Mais tout était vieux et désuets. Rien à voir avec la somptuosité de leurs suites moscovites. Cela dit, aucun d’entre eux n’avait réellement le goût du luxe. Leurs petites chambres leurs conviendraient amplement pour les quelques nuits qu’ils passeraient ici avant de reprendre la route.

    Syrine s’offrit le plaisir d’un bain chaud, qu’elle parfuma de ses propres huiles essentielles, et y resta durant deux longues heures. Après s’être brossée les cheveux, et parée de beaux bijoux qu’elle avait achetés à Moscou, elle descendit dans le salon de l’hôtel.

    Kami était assis devant une fenêtre, dans un beau costume en taffetas gris dont il avait déboutonné les manchettes pour être plus à l’aise. Il faisait tourner son talisman entre ses doigts. Ses cheveux bruns voilaient légèrement son visage, comme pour se protéger du regard d’autrui. Mais Syrine n’avait pas besoin de le voir. Il était inquiet.

    Elle approcha de lui et posa délicatement sa main sur son épaule.

    — Que se passe-t-il Kami ? Il ne bougea pas. Maintenant qu’elle était proche de lui, la sorcière pouvait voir les yeux de l’homme qui virevoltaient. Ils ne pouvaient se fixer. Dehors, il neigeait. Le temps que la française prenne son bain, la route avait été recouverte d’un lit blanc et épais, et le paysage semblait s’être figé dans le temps.

    — Les autres sont allés aider les villageois à réunir des provisions. Nous ne pouvons pas repartir. Les routes sont déjà recouvertes de verglas et de neige. Le propriétaire de l’hôtel nous a prévenus que même les habitants du village n’osent pas mettre le nez dehors lorsqu’arrivent les blizzards.

    — Mais… Cela va-t-il durer longtemps ?

    — Ils l’ignorent. Mais généralement, lorsque le premier blizzard se déchaîne, ce village reste isolé du monde pendant des mois.

 

***

 

21 Décembre, 3 ans avant l’Avènement, Lyon, France.

 

    Elle n’était pas grande, loin de là. Pourtant, ses jambes paraissaient d’une infinie longueur, tant leur galbe et leur finesse étaient parfaits. Elle avait tout à fait conscience de ce petit détail qui aurait pu tourner la tête de n’importe quel homme, alors elle en jouait beaucoup avec Raven. Elle aimait faire de lui un animal sauvage. Et, souvent, lorsqu’il s’absentait, elle l’attendait vêtue uniquement de sous-vêtements affriolants et d’un joli porte-jarretelles. C’était le cas, ce soir là. Elle avait enfilé un soutien-gorge couleur prune, un shorty en dentelle de la même teinte et un porte-jarretelles assorti qui retenait ses bas noirs.

    La cheminée était allumée et, bien qu’elle ne soit pas frileuse, Raiden s’était tout de même installée devant le feu. Elle adorait la chaleur. Elle patientait là, un verre de Côtes-du-rhône à la main.

    Elle pensait à Ulome, même si elle n’aurait pas dû. Raven le lui avait interdit, de peur qu’il ne les retrouve par la pensée et tente de les ramener au Domaine Occulte. Mais c’était plus fort qu’elle. Elle revoyait le visage furieux de l’homme, lorsqu’elle avait pénétré le labyrinthe et qu’elle l’avait trouvé penché au-dessus d’une immense fosse creusée dans le sol. Tout s’était passé très vite. Elle n’avait pratiquement rien vu. Juste ce trou béant dans la terre, dont on ne pouvait distinguer le fond, et ce goût immonde qui avait envahi sa gorge.

    Elle songea à Kami et Malia qui avaient décidé d’abandonner Ulome et le Domaine. Ils avaient découvert une chose trop affreuse pour pouvoir rester, malgré toute la puissance qu’Ulome leur avait promise. Ses souvenirs étaient confus sur ce qu’il s’était passé. Étrangement confus. Kami avait, à l’époque, parlé de la magie diabolique. Il avait accusé son mentor de tirer ses pouvoirs d’une source maléfique, et il avait affirmé que plus Ulome distillerait son pouvoir parmi les disciples du Domaine, plus vite le monde irait à sa perte. Il avait aussi fait référence à des termes bibliques terrifiants qui l’avaient discrédité aux yeux de tous. Elle avait beau chercher, elle ne se souvenait pas des détails.

    Elle soupira profondément. Et si Kami avait eu raison de fuir ? Bien sûr, elle n’appartenait plus au Domaine. Mais elle n’avait rien abandonné. On l’avait chassée. Une nouvelle recrue les avait chassés, elle et Raven. Elle tentait souvent de repenser aux derniers événements, mais jamais elle ne comprenait ce qui avait déclenché cette catastrophe.

    Ayhan leur rendait régulièrement visite, leur expliquant comment évoluaient le Domaine, leurs disciples, et la situation avec les Descendants d’Eren. A chaque conversation, Diane revenait sur le tapis. Inlassablement, des nouveautés affligeantes étaient à l’ordre du jour. Immanquablement, Raiden enrageait. C’était la triste routine. Le temps d’avant lui manquait terriblement.

 

    Elle avait rencontré Raven très jeune, à quatorze ans peut-être. Dès le premier regard, elle avait su qu’il était fait pour elle. Ça ne s’explique pas ce genre de choses. Ça arrive, parfois. Pas besoin d’échanger un seul mot, pas besoin de connaître son nom. C’est tout simplement une évidence.

    Ils avaient commencé à se fréquenter, assidument. Puis, très vite, se voir était devenu une question de survie. Aucun des deux ne pouvait se passer de l’autre. Lorsqu’on les voyait ensemble, une lumière les enveloppait, protectrice, chaude, et éternelle. Personne, de ceux qui avaient connu le couple, n’avait pu douter de leur amour respectif. Pour tout le monde, Raven et Raiden étaient destinés à s’aimer. Et pendant des années ça avait été le cas.

    Parallèlement à leur histoire d’amour, ils rencontraient Ulome et sa puissance. Rien à voir avec les quelques tours que Raven pouvait accomplir jusque là, ni avec les prières muettes qu’il adressait à des démons invisibles. Non, Ulome était bien réel, et sa magie l’était encore plus. Il les prit alors sous son aile et leur transmit un savoir étonnant.

    Ils furent donc les premiers initiés d’Ulome. Pendant des mois, ils étudièrent la magie, l’Histoire, la philosophie, et encore bien d’autres disciplines. Une fois initiés, ils devinrent les mains d’Ulome. Lorsqu’une personne avait besoin d’aide, qu’un esprit devait être renvoyé à la lumière, ou qu’un phénomène surnaturel survenait, c’était eux qui se déplaçaient pour s’occuper de l’affaire.

    C’était, d’une certaine manière, une période excitante pour Raiden. Elle était différente de tous les adolescents de son âge. Elle avait des pouvoirs, elle. Elle aidait les autres, elle. Personne ne pouvait la comprendre, sauf Raven. Et personne ne pouvait comprendre leur amour fusionnel. Elle se sentait exceptionnelle.

    Cela dit, ce n’était pas dans son caractère de vouloir être mise sur un piédestal. Mais, à l’âge ingrat de l’adolescence, cela lui avait donné une force supplémentaire pour lutter et entrer dans la vie.

    Ils rencontrèrent ensuite Kami. Ils s’en firent un ami proche. Il était différent de ceux qu’elle avait vu pratiquer la magie. C’était quelque chose de naturel chez lui. Sans initiation, sans livre et sans mentor, il était tout de même arrivé à un stade proche de Raiden et Raven initiés par Ulome.

    Un jour, Kami eut une vision. Horrible prémonition survenue au cours d’un rituel qu’ils pratiquaient ensemble. Raiden enlevée, torturée, violée, tuée. Il lui dit de partir. Il lui conseilla de s’enfuir loin, très loin. Mais rien n’y fit. Raiden voulait rester là. Elle ne voulait pas être lâche. A cette même époque, Raven voulut arrêter leur histoire d’amour. Peut-être espérait-il la faire partir ? Mais, malgré la souffrance, elle continua à s’accrocher. Comme si elle acceptait son destin. Comme si, en prenant la voix qui lui était tracée, sa mort ne serait pas inutile. Ce chemin funeste répondait à une logique qui les dépassait tous.

    Elle resta proche d’Ulome, de Kami, et de Raven. Puis Raven fonda le Domaine Occulte, et Ulome s’y installa. C’est là que les pouvoirs d’Ulome s’amplifièrent, et noircirent incontestablement. Souvent, l’on dit que l’énergie est neutre par nature. Que seule son utilisation est teintée d’intentions. Mais, si une exception était à faire à ce sujet, Raiden sans hésitation désignerait l’énergie d’Ulome. En fait, lorsqu’ils vinrent s’installer au Domaine Occulte, Raiden constata l’augmentation du pouvoir d’Ulome certes, mais surtout un mouvement dans son énergie. Comme si, à partir de ce moment là, c’était l’énergie qui prenait le contrôle sur le mage.

    Ulome avait toujours été mystérieux, mais cela ne cessa de s’accentuer. Pourtant, elle ferma les yeux, acceptant son emprise. Quand il proposa à Kami de rejoindre le Domaine, elle s’était d’abord réjouie. Puis, elle avait appris qu’il suivrait une initiation accélérée. Cela lui avait immédiatement rappelé l’histoire avec Malia. Le tout premier échec de son mentor. Et elle ne s’était pas trompée. Cela s’était reproduit.

    Elle s’était interrogée, alors, sur ce qui avait motivé Ulome. Pourquoi vouloir absolument recruter les deux sorciers ? Leurs prédispositions ? La nécessité d’avoir une emprise sur eux ? Elle n’avait jamais compris, mais la méfiance grandissait en elle. Bien entendu, jamais elle n’évoqua ses observations. Elle n’aborda à aucun moment le sujet, pas même avec Raven. Surtout pas avec lui, qui se serait emporté contre elle, aussi sûrement qu’il s’était disputé avec Kami lorsqu’il avait quitté le Domaine Occulte.

    Et puis, si elle était honnête, elle devait avouer un certain déni. Le doute était bien là, mais elle n’avait jamais eu le courage d’y penser réellement. Les choses lui paraissaient beaucoup plus suspectes maintenant qu’elle les examinait à distance du Domaine, sans subir d’influence.

    Elle se ressaisit. Ses pensées l’avaient entraînée dans une certaine mélancolie. Très loin dans ses souvenirs et ses peurs face aux pouvoirs d’Ulome, Raiden était seule, terriblement seule. Elle leva le verre qu’elle tenait, l’observant à la lumière des flammes. Un vin d’un rouge profond qui lui rappelait combien elle n’arrivait pas à savourer pleinement sa solitude. Ce breuvage, comme sa vie depuis que Diane avait détruit la serre magique, était d’une amertume douloureuse.

    Oui, Raven était enfin revenu vers elle. Oui, elle profitait de chaque instant avec lui. Oui, elle n’aurait jamais pu se consacrer à leur amour s’ils étaient restés au Domaine. Mais malgré tout, ses élèves lui manquaient. Son jardin n’était plus, et chaque jour elle le pleurait. Tant d’efforts anéantis. Tant de pureté naturelle détruite. D’ailleurs, ses pouvoirs s’étaient indubitablement amoindris depuis qu’elle n’évoluait plus quotidiennement dans une flore verdoyante. Mais fallait-il regretter ses dons pour autant ? N’étaient-ils pas maléfiques, dans un sens, puisqu’ils lui venaient d’Ulome et de ses secrets ?

    Ses mains se posèrent sur ses tempes pour les masser. Qu’allait-il se passer maintenant ? Diane n’allait pas s’en sortir aussi facilement. Raven l’avait prédit, et elle-même s’était juré de venger la destruction de son Jardin.

 

    La porte grinça doucement. Raven apparut. Il portait un pantalon de cuir noir, et ses épaules étaient recouvertes d’une chemise rouge lacée sur son torse à la toison discrète. Le rubis de son beau médaillon en fer forgé luisait sous l’éclat du feu dans la cheminée. Mais ses yeux noirs brillaient d’une lumière encore plus vive. Son visage était fermé, presque froid.

    La jeune femme s’approcha de lui, l’enlaçant de ses mains fines et délicates. De ses ongles peints en violet, elle lui griffa doucement le cou, comme pour l’inviter à l’embrasser. Il ne réagit pas. Il paraissait nerveux. Raiden tenta encore de lui mordiller l’oreille quelques secondes, puis cessa ses provocations dont elle était bien obligée de reconnaître l’inefficacité.

    Un instant passa. Pas un mot. Pas un geste. Juste le crépitement dans la cheminée, et la danse flamboyante du bois incandescent. Raven tourna enfin les yeux vers son amie.

    — Je sais enfin comment les contacter. 

 

***

 

24 Décembre, 3 ans avant l’Avènement, Russie.

 

    Les jours passaient, longs et ennuyeux, et personne ne voyait d’amélioration. La neige prenait parfois le pas sur la glace. Parfois c’était l’inverse. Rien de plus.

    Stefan et Antha n’étaient pas souvent présents, et personne ne les blâmait. Ils vivaient leur amour comme il se devait, à deux seulement. Tiass ne se plaignait pas non plus. Il regardait souvent par la fenêtre, des heures sans bouger à contempler le paysage blanc et mort. Il était impatient de reprendre la route, mais tentait de positiver et de voir cet arrêt comme un moyen de faire le point sur tout ce qu’il avait vu et appris depuis que ses amis l’avaient sorti du cirque.

    Kami et Syrine s’isolaient souvent, pour se retrouver un peu. Ils s’étaient beaucoup éloignés depuis l’histoire de la rose noire. Ils s’étaient même détestés pendant un moment, devenant des ennemis mortels. Puis étaient venus les secrets. Le manque de confiance, tout simplement. Ils en avaient conscience, mais aucun des deux n’abordait franchement le sujet. Ils préféraient se mettre à part, juste elle et lui, pour tenter de renouer ces liens qui avaient été si solides jusque là. Ça marchait. Un peu. Comment savoir vraiment ?

    En fait, il n’y avait qu’Anna qui ne réussissait pas à tenir en place. Chaque jour, elle sortait de l’hôtel pour rendre visite aux quelques villageois qui continuaient de vivre au lieu d’hiberner. Elle allait dans le seul bar local, histoire de côtoyer d’un peu plus près la crasse et la misère. Elle tentait de communiquer avec les gens, mais elle ne tombait jamais sur de grands bavards. Et le dialecte qu’ils parlaient n’était de toute façon pas assez clair pour elle.

    Alors, le plus souvent, elle restait assise là, et elle buvait de la vodka pour se réchauffer. Elle rentrait ensuite, souvent ivre, et s’accrochait parfois avec l’un ou l’autre de ses amis. Personne ne lui en tenait rigueur. Elle était celle qui avait sûrement le plus grand besoin d’action. Tout le monde l’aidait à prendre son mal en patience du mieux qu’il le pouvait.

 

    Puis vint Noël. Kami avait horreur de cette fête, et aurait refusé d’y participer si Tiass ne l’avait pas imploré de le faire. Le garçon n’avait jamais fêté quoi que ce soit dans l’horrible prison dans laquelle il avait grandi.

    Tout le monde s’était prêté au jeu. Ça avait été une belle soirée. Même pour le français, qui avait décidé de voir cette nuit là comme une simple et banale soirée entre amis. Les décorations en plus. Le repas n’avait pas été très copieux, mais avait satisfait tout le monde. Et puis il y avait eu du vin, délicieux, qui changeait tellement de l’unique boisson locale : la vodka. Ils avaient ri ensemble, s’étaient raconter quelques anecdotes cocasses et le temps avait passé vite, incroyablement vite.

    Assis dans le salon de l’hôtel, tous avec leur vin chaud, emmitouflés dans des laines douillettes devant la cheminée, ils continuaient à parler. Il était tard, peut-être cinq ou six heures du matin, mais ce n’était pas important.

    Anna et Antha échangèrent un regard lourd de sens. Anna se leva, s’approchant de la cheminée, et déclara d’une voix fébrile.

    — Nous avons maintenant une véritable confiance en vous tous. Alors… Si vous le voulez bien, nous allons vous raconter ce qu’a été notre vie, avant de vous croiser sur notre chemin.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Samuel Morgzac ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0